La députée LREM des
Yvelines et porte-parole d'En Marche, invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio ce mardi 3 mars dans "Le 10h" a encore perdu
de nombreuses occasions de se taire !
Celle que le toujours ministre
de la Culture Franck Riester a adoubé en tant que rapporteure de son
projet de loi visant à recréer l’ORTF et à soi-disant « moderniser la
loi de 1986 afin d’adapter le monde des médias à l’ère du numérique… » (comme
si le numérique qui est présent partout depuis une trentaine d’années dans notre
quotidien les avait attendu, elle et lui, pour se moderniser !!) les a
accumulés à l’antenne de Sud Radio.
Les trois journalistes Valérie Expert, Gilles Ganzmann et Rémy Pernelet qui recevaient celle qui leur expliquait avoir fini
vers minuit hier ses travaux à l’Assemblée nationale, n’ont pas dû en revenir !
A la question de Gilles Ganzmann sur la prochaine nomination à France Télés
« Ça veut dire que le prochain mandat puisque va
être renouvelé le mandat du président de France télévisions, si c'est Delphine Ernotte
elle n’ira pas au bout ? », l’intéressée répondra
« En fait, si je ne peux pas le dire qui ce sera - c'est le CSA qui
choisit - elle ne sera élu que pour deux ans ». (* vidéo à l’appui en bas de post)
Consternant, hallucinant, incroyable… les qualificatifs manquent devant un tel amateurisme.
La porte-voix
de Riester qui parle ainsi pour ne rien dire, se fait d’ailleurs démolir sur le
site Facebook de la Radio.
Comment celle qui est censée représenter au
Parlement l’ensemble des Français peut-elle sortir de telles inepties ?
La loi qui instaurerait une holding n’est pas
adoptée - le texte, selon elle, qui pourrait ne faire l’objet que d’une seule
lecture si l’Assemblée nationale et le Sénat tombent après accord de la Commission
Culture, devrait arriver dans l’hémicycle le 30 mars et être voté avant l’été !
– qu’elle décrète le plus illégalement qui soit à la question des posée que
« la personne ne sera élu que pour
deux ans ».
La seule question qui
vaille aujourd’hui concernant celle qui prône "l'émancipation et
l'inclusion par les arts et la culture" auprès d’Édouard Philippe, c’est :
Qui va enfin la faire taire pour éviter qu’elle ne ridiculise un peu plus ses
pairs ?
Chacun imagine aisément comment
avec de tels propos elle flingue en direct le big-bang annoncé par Emmanuel
Macron pour l’Audiovisuel public.
Comme si cela ne
suffisait pas – le blog CGC Média vous offre en prime la séquence Salto – Gilles Ganzmann qui l’interpelle à
nouveau « Est-ce que vous allez-vous abonner à la
plate-forme Salto parce que moi non ? », notre Aurore nationale affirme « J'attends de
voir quelle va être l'offre mais pourquoi pas ».
Aurore Bergé ajoute « Je pense que comme
tous les Français quand on veut faire une dépense complémentaire, on le fait en
fonction des offres qui sont disponibles. Voilà je suis déjà abonnée à certaines d'entre elles donc pourquoi pas mais j'attends de voir. En tout cas, c'est plutôt pas mal ! Enfin une offre commune
entre l'audiovisuel public et privé qu'on a suffisamment attendu » avant de
conclure «En fait, on lui a mis assez de bâtons dans les roues je trouve ».
Allo quoi ! La multi-abonnée « attend de voir l’offre »
mais ne se prive pas de taper sur les autres en commission et dans l’Hémicycle s’agissant
des obligations d’investissements pour les plateformes comme Netflix, Amazon,
Apple TV ou Disney+ qu’elle veut mettre à contribution à hauteur de 25% de leur
activité dans l’Hexagone…obligeant avec un amendement de son cru, ces plateformes
à communiquer leur chiffre d’affaires précis en France à l’Arcom (issu de la réunion du CSA et de l’Hadopi).
Sur la suppression
programmée de la taxe d'habitation qui posera inévitablement la question de la
réforme de la redevance qui y était adossée, là plus rien. Aurore se transforme
en carpe. Quant au financement de l’hypothétique future holding
publique qui ne pourra figurer qu’au projet de loi de finances pour
2021 voire 2022 avec l’élections présidentielle en mai, là aussi elle ne
pipe mot.
Il fallait du
reste voir l'intéressée hier en commission de l’examen du projet de
loi...Surréaliste....certains députés se sont retrouvée à défendre le ministre
contre la pourtant rapporteure qui lui faisait quasiment la guerre
dénaturant au passage le projet de loi....Du jamais vu de mémoire de
parlementaire !
Même les députés de la
majorité se regardaient pour savoir quoi voter, entre les avis du ministre
et ceux de la rapporteure qui s’y opposait !
Cela pourrait bien
recommencer ce mardi soir...le ministre tentant d'éviter les coups de bâton de Bergé devant
des députés ne connaissant toujours pas le pourquoi
du projet !
Elle doit probablement se voir déjà rue de Valois avec une telle soutenance...après le départ de son Francky!
(*)
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