Quand Pascal Doucet-Bon ex-directeur adjoint à l’Information en charge de la stratégie
cartonnait ses collègues sur l’uniformité de leur ton
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article
des Inrocks signé Fanny Marlier « Et
là, c'est le drame” : la très drôle caricature de la voix off des journalistes »
(vidéo ci-après)
Le blog CGC Média vous propose de découvrir la vidéo postée ce 28 avril sur
Twitter, de ette internaute qui n'arrive plus à contrôler sa voix off
de journaliste de télévision.
Annaëlle Godefroy, assistante de production chez RTL2, raconte les dessous
de son confinement et en profite pour se moquer de « cette fameuse voix
off des journalistes de télévision, voix ultra posée, souvent grave, à l'accent
toujours parisien et qui met des accents toniques sur les mots les plus
importants. Bref, une voix très uniformisée et que l'on retrouve sur quasiment
toutes les chaînes d'info » (*)
« Dans sa vidéo - visionnée déjà plus de 1,6 million de fois sur
Twitter -, l'internaute se réapproprie certains gimmicks des journalistes TV du
style : “Et tout à coup, c'est le drame.” » écrit le magazine qui s’interroge :
« D'où vient cette uniformisation ? ».
« Pour comprendre d'où vient cette uniformisation des voix des
journalistes, on vous conseille ce très bon documentaire sonore réalisé par
Victoire Tuaillon (Les couilles sur la table, Binge audio), pour Arte
radio (à écouter et regarder ci-après) dans lequel elle interview
notamment Pascal Doucet-Bon qui explique : “Sous prétexte de laisser
vivre l'image, on a créé ce qu'on appelle les virgules qui n'existent pas.”»
Extraits des propos de Doucet-Bon sur ces journalistes
qui ont tous cette même intonation...à l'exception des journalistes perpignanais que l'ex-directeur ne comprends jamais et qu'il faut systématiquement "resonoriser".
“Et là, c'est le drame” : la très drôle caricature de
la voix off des journalistes
« Si eux-mêmes sont issus de ce ton caricatural, c'est qu'ils ne savent
tout simplement pas faire autre chose. Quand
j'ai commencé ma carrière, on était dans le règne du grand journalisme Envoyé
spécial, etc…lui-même héritier des très grandes émissions grand reportage de
l'ORTF comme « Cinq colonnes à la une ».
C'était « le journaliste est très concerné
et il cherche à laisser parler images le plus possible. A beaucoup moins écrire
en quantité ce qu'on écrivait avant. » Le problème c'est que ce genre, là s'est
caricaturer très vite. C'est-à-dire que sous prétexte de laisser vivre l'image on
a créé ce qu'on appelle les virgules qui n'existent pas donc on massacre la
ponctuation.
Lorsqu'un Stagiaire opérationnel, jeudi
stagiaire au sein je leur du terme août ou débutant dans le métier arrive, la
plupart des institutions de médias vont se rassurer en exigeant deux qu'il soit
dans une norme qui est la norme du moment.»
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