Le dernier communiqué de la CGT de France Télés qui prouve sa connivence avec la direction.
Le blog CGC Méda vient de découvrir
le communiqué surréaliste que vient de publier ce 22 juin la CGT qui prouve
dans ses écrits sa connivence avec la direction.
Tentant vainement de discréditer
l’intervention de la CGC devant le Tribunal judiciaire de Paris où son avocat
Maître Pierre-Olivier Lambert fut le seul – il faut le redire - à avoir plaidé « l’interdiction
pour France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le
projet de la direction », le syndicat proche de la direction ose
qualifier cette démarche de « seule fausse note émanant d’un
syndicat minoritaire ».
Ces gens osent ainsi vilipender le Conseil du SNPCA-CGC en jugeant son argumentaire très brouillon !
Ceux qui ont inscrit à l’ordre du jour des CSEC
et le CSE du Siège le point sur les transferts illégaux que la direction a imaginés,
sans disposer préalablement des informations suffisantes, tentent de se décharger
dans leurs écrits en expliquant que
leur avocate a « longuement exposé les insuffisances de la
documentation remise par la direction tout au long du processus, en
dépit des relances constantes tant de l’expert que des élu·e·s ».
Il fallait y penser avant, bien
entendu. Ces propos confirment si besoin était que c’est bien la seule demande
qu’ils ont faite, à savoir un délai de 3 mois pour récupérer ses
documents qu’ils n’ont donc jamais sollicité avant de signer.
Il faut quand même oser dénoncer
aujourd’hui « Cette insuffisance de documentation qui n’étonne pas,
tant il apparaît difficile pour la direction de démontrer une réelle
autonomie économique des émissions concernées et donc la possibilité de
recourir à l’article L-1224-1 pour imposer à leurs salarié·e·s un transfert
automatique de leurs contrats de travail » alors que se sont les deux
cégétistes qui ont lancé le compte à rebours en paraphant le document de la direction.
La CGT sait même ce que le juge va décider la 8 juillet prochain. Dans un déni de Justice elle écrit « Sa
démarche [celle de la CGC, ndlr] à l’argumentaire très brouillon [Il
n’y a évidemment rien de brouillon à plaider l’illégalité des transferts et à
demander leur interdiction, ndlr] sera probablement déclarée irrecevable car
la contestation sur le fond d’un tel projet ne peut se plaider qu’à partir de
sa mise en œuvre. »
Autrement dit, selon cette
pathétique propagande, il faudrait attendre que les transferts soient effectués
pour saisir la Justice « le fond d’un tel projet ne peut se plaider
qu’à partir de sa mise en œuvre »
Aberrant…et d’ajouter
« Or, comme chacun peut le constater, nous n’en sommes pas
encore là… Dans l’attente de la décision du Tribunal, le CSE
extraordinaire du CSE Siège du 23 juin a d’ores et déjà été annulé et nous
avons demandé que la transmission du contrat d’apport constitue le point de
départ de la consultation. ».
CQFD… « La transmission
du contrat d’apport constitue le point de départ de la consultation » dont
la CGT ne demande surtout pas l’annulation et qui si cela était, malgré un avis
négatif unanime, serait bien mise en œuvre.
Leur pseudo conclusion est
tout aussi hallucinante « Au terme des débats, alors qu’il
prétendait que la direction avait transmis tous les documents [les
documents dont le fameux contrat d’apport que les cégétistes n’ont pas
réclamés avant de signer, ndlr] l’avocat de FTV a annoncé que
le contrat d’apport à FTV Studio, document essentiel pour la compréhension du
projet, serait enfin mis à disposition du CSE et du CSEC. Le juge exigeant de
l’avocat de la direction que cet engagement soit rédigé en séance, dument daté
et signé, et transmis illico au Tribunal. »
Ce n’est pas lorsqu’on est pris
la main dans le pot de confiture qu’il faut ridiculement se défausser le
confiturier !
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