La percutante analyse de Patrick Sébastien sur ce que « ces gens-là » ont fait de la télé publique !
Invité dans l’émission En Aparté juste après la sortie de son livre "Vivre et renaître chaque jour", Patrick Sébastien en a profité le 3 janvier dernier, pour revenir certes sur son éviction de France Télés par l’ex-Orange mais surtout pour renvoyer Emmanuel Macron à sa déclaration de 2017 sur la gouvernance de la télé publique qu’il qualifiait alors de « Honte de la République ».
Certes, il revient sur la façon dont l’infirmière TV (Un si grand soleil) l’a viré : "Elle s’est conduite de manière dégueulasse" mais ce qu’il développe est des plus justes. La casse de la télé publique est presque arrivée à son terme.
L’animateur qui 25 ans après avoir démarré son Plus Grand Cabaret du monde, est traité par l’ex-Orange comme le dernier des derniers – un peu à la façon dont tant d’autres comme Julien Lepers ou bien, dernière en date, Claire Chazal l’ont été, à savoir « aucun scrupule à le(les) faire évincer de la télévision », dénonce la complicité de tout ce petit monde de l’entre-soi qui n’a que faire de la télé publique et se croit intouchable.
"J'ai pas fait la paix avec madame Ernotte, parce
qu’elle s’est conduite de manière dégueulasse et que ces gens-là, qu’est-ce
que tu veux qu’on fasse, on peut rien faire contre eux, ils sont au-dessus des
lois. Ils sont au-dessus de tout et au-dessus des gens, mais on ne
changera pas ce système-là.
J’ai rencontré cette dame 10 minutes dans ma vie, et
on a décidé que ce que je représentais, le « populaire », c’était
pas bien et ces gens-là, n’aiment pas ces gens-là, ils voudraient qu’ils soient
comme eux, c’est-à-dire qu’ils ont certaines manières de penser.
C’est très étrange d’ailleurs, car ce sont les
premiers qui vont aller défiler contre l’exclusion, mais en fait, ce sont eux
qui excluent le plus. Comme disait mon pote Coluche 'Ils te vendent de la
tolérance, mais ils n’en ont pas un échantillon sur eux' "
Il a 100.00 fois
raison, Patrick Sébastien…et les Français se souviendront de
celles et ceux qui ont détruit leur bien commun, leur faisant gober au passage
que la télé publique c’est fini, que l’avenir serait aux plateformes
et que personne ne lèvera le petit doigt lorsque la mort clinique sera définitivement
prononcée.
Patrick Sébastien l’a bien compris et appréhendé. Ces
propos viennent en écho et en complément à ceux qu’il avait tenus lors de son
passage dans sudinfo.be en décembre dernier que rappelle
la presse :
"La manière dont j’ai été viré de France 2 est dégueulasse. J’ai
50 ans de métier. J’ai tout connu. Les derniers dirigeants du service public
sont les personnes les plus abjectes que j’ai rencontrées de toute ma carrière.
On a tout fait pour me démolir. Ils m’ont traité comme les pervers narcissiques
traitent les nanas… Ces enculés qui écrasent les gens, qui leur font
comprendre qu’ils ne valent plus rien… C’est ce qu’ils m’ont fait !
Physiquement, je savais que ça allait déclencher un truc. Le stress déclenche
des maladies. Ils ne sont pas responsables de mon cancer, mais c’est lié.
J’aurais adoré être une femme, mais le jour où j’ai rencontré Delphine Ernotte,
ça m’a définitivement consolé d’être un homme".
L’explosion de l’Audiovisuel
public que prédit et souhaite ce petit noyau qui n’a cessé de siffler le même
refrain à l’oreille d’Emmanuel Macron depuis des années - armant pour ce
faire, le bras celles et ceux qui y étaient parachutés - on le devra « au système et à ces gens-là
qui sont au-dessus des lois et contre qui on peut rien faire ». (sic)
Comme le disait Marie-Christine
Saragosse dans L’Opinion le même jour mais à d’autres desseins « Il n'y a pas de raison que la
télé publique ne soit considérée comme Russia Today donc comme une chaîne
gouvernementale, en faisant sauter un financement affecté [la CAP, ex-redevance, ndlr] » laissant entendre en prime qu’elle mentirait constamment avec cette phrase
insensée « Pour lutter contre les intox, il
y a quand même mieux ! »
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