France Télévisons malade de sa sécurité…ou le plan d’inaction de sa Détachée-Police !
Vendredi dernier, devait se tenir un CSE extraordinaire sur la Sécurité à France Télévisions calé quasiment 3 semaines avant, après que les trois ou quatre séances ordinaires qui avaient eu lieu les mois précédents avec les points pourtant mis à l’ordre du jour de façon récurrente, n’ont jamais rien donné.
"Devait" c’est bien le verbe qui convient puisque les élus convoqués ce 10 mars, n’avaient toujours pas reçu le moindre document à cette date, en violation totale avec le délai de huit jours fixées par la loi mais également par les règles internes.
Pas de documents, mais pas d’interlocuteur non plus.
- Le Secrétaire général dont dépend le secteur. Christophe Tardieu n’était pas là,
- La détachée de la Police nationale, Muriel Sobry s’était faite porter pâle dès le mercredi soir...ça ne l’exonérait pas pour autant d’envoyer dans les délais le plan d’action que personne n’a jamais vu et qu'elle n'a donc pas jugé utile de faire,
Personne pour répondre aux représentants des salariés particulièrement remontés face à un tel mépris et de de tels procédés.
Cette séance même si elle s’est tenue et à donné lieu à une résolution au vitriol (*) qui reprend les préconisations du cabinet Technologia mandaté dès le 26 octobre 2022, est donc nulle et non avenue.
- Marie Lombardo, la chargée de mission détachée du service Informatique depuis environ deux ans – personne ne comprend réellement d’ailleurs quelle est sa fonction et ce qu'elle fait puisqu’elle est en même temps, détachée sur Campus le projet immobilier - était apparemment aux abonnés absents !
A moins qu'elle n'ait été en formation car elle y est de plus en plus - aussi curieusement que cela paraisse sur le budget Informatique puisque ni son collègue (ci-après), ni elle n’apparaissent sur l’organigramme du secteur... au grand dam de M. Sobry qui voudrait bien mais peu point, au regard du NON du Secrétaire général et que les deux femmes contournent allègrement en ayant recours en permanence à des sociétés extérieures.
Encore cette semaine, c’est un cabinet extérieur "Veritas" dont deux de ses responsables sont partis en mission à Vendargues (Montpellier) pour environ 30000 € facturés à France Télés. Pour faire quoi? Nul ne le sait réellement.
- Philippe Goudard, l’autre chef de projet, lui aussi détaché de l’Informatique- décidément - pas là non plus.
C’est donc le responsable du secteur Sécurité qui a dû rappliquer dare-dare et intervenir… Assez maladroitement, semble-t-il, en annonçant que ce qui était proposé, l’était "à titre d’expérimentation".
Bien non, tout d'abord "une expérimentation" ça s’encadre et ici ce n’est pas le cas et ensuite ça se discute, au moins avec les intéressés voire les syndicats, ce qui n'a pas été fait non plus. La commissaire s'étant contenté de leur imposer les choses sur l'air de "c’est comme ça et pas autrement"!
Sa présentation ne vaut rien et n'a donc aucun fondement
légal pour sa mise en œuvre...pas plus que le pseudo planning validé par personne et affiché comme s'il était légal.
C'est pourquoi, selon nos informations, un préavis de grève
devrait très vite être déposé pour exiger un l'arrêt immédiat de cet
insupportable arbitraire.
Cerise sur le gâteau, s'agissant de la modification unilatérale des jours de travail dans la semaine avec le remplacement des week-ends qui deviendraient des astreintes - une perte de rémunération d'environ 300€/salarié en prime - la voix de la direction sur place pour tenter de les justifier, s'est traduite par une formule expéditive "Vous êtes quand même chez vous et vous n'avez rien à faire" !
Bilan de l'opération, toujours pas de plan d'action...l'inaction est devenue le plan B à France Télés...et si le plan C était au bout du compte le rattachement de la commissaire de police dans son corps d'origine ?!
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