Les propos indignes de Guillaume Meurice sur France Inter qui ont provoqué une vague d'indignation, ne lui vaudrait qu’un simple avertissement !
Il y a 10 jours, dans l'émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker sur la radio publique, le chroniqueur a suscité un tollé en comparant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à « une sorte de nazi sans prépuce ».
Selon nos informations et à la suite d'une une info que Le Monde avait révélé, cette sortie de route n’aurait valu à l’intéressé qu’un simple avertissement de la direction de la Maison ronde !
Guillaume Meurice a confirmé à l’AFP l'avoir reçu mais annoncé qu'il allait le "contester en justice". Pas de commentaire de l’entreprise publique qui devrait très vite à ce sujet, faire l’objet d’une enquête de l'Arcom.
Curieux tout de même, alors que dans C Médiatique, dimanche
5 novembre sur France 5, Mélanie Taravant qui demandait à l'humoriste Stéphane
Guillon s'il aurait pu faire cette blague, s’étranglait de sur le laxisme
évident de la radio publique : "Là,
il a juste un blâme ! Donc je trouve que France Inter n'est plus ce qu'il était
en terme de sanctions".
Stéphane Guillon lui-même viré de France Inter après une chronique sur DSK,
a répondu cash et sans détours avec sérieux : "Je ne l'aurais
pas faite, parce que je pense qu'il y a toujours un temps pour faire de
l'humour sur un sujet. Et qu'un humoriste est là avant tout pour divertir.
Quand on crée autant de polémique et autant de chagrin, finalement, c'est
qu'on a raté son coup.
C'est un peu cruel ce que je vais dire, mais je trouve qu'il y a un manque
de talent. Pardon, mais quand Desproges fait son sketch en disant 'il paraît
qu'un juif s'est introduit dans la salle', il y va très fort, c'est très drôle. Ce n'est pas
tendancieux, on sait tout de suite où il se positionne, qu'il n'est évidemment
pas antisémite - bien au contraire... Voilà, c'est brillant. Plus vous vous
attaquez à un sujet touchy, plus vous devez être drôle sans aucune ambiguïté.
Et là, ça passe !"
« Guillaume Meurice a de nouveau suscité la controverse deux jours
plus tard avec sa réaction à la polémique. "#JeSuisCharlie",
s'est-il justifié sur X (Twitter), en publiant une Une de Charlie Hebdo de septembre
2012, illustrant "l'invention de l'humour" en montrant un homme
préhistorique avec de l'huile dans une main et du feu dans l'autre. Un bandeau
"journal irresponsable" avait été ajouté sous le nom de
l'hebdomadaire, en réponse aux indignations après avoir publié des
caricatures du prophète Mahomet » souligne aussi Télé7Jours. (*)
(*)
Chacun imagine aisément que Charlie
Hebdo n'a pas du tout apprécié de servir de bouclier à Guillaume
Meurice.
Dans son dernier numéro, le journal écrit, cinglant : "L'esprit
Charlie a bon dos. L'esprit Charlie, ce n'est pas une poubelle qu'on sort du
placard quand ça vous arrange pour y jeter ses propres cochonneries. Cette
semaine, Charlie a consacré sa Une à Netanyahou. On n'a pas eu besoin de dire
que c'était un nazi, ni de préciser qu'il était circoncis pour faire comprendre
aux lecteurs ce qu'on en pensait. C'est ça l'esprit Charlie. C'est plus subtil
et plus difficile à maîtriser qu'il n'y paraît !".
Enfin si pour Adèle Van Reeth, il
ne s'agit pas d'un simple faux pas : « Pour beaucoup, une limite a
été franchie : non pas celle du droit, qu'il reste à établir, mais celle du
respect et de la dignité », réaction rapportée par l'AFP mardi 31
octobre, à qui la directrice a souhaité exprimer son « malaise » face
à la blague de Guillaume Meurice, à qui elle dit avoir rappelé qu'elle est «
garante de [ses] propos », complétant ce faisant, une réponse adressée
à la médiatrice de Radio France saisie par des auditeurs, un simple avertissement
devait donc suffire !
A France Télés un journaliste qui
empoche 3 chèques d’un haut responsable politique dont il fait régulièrement la
promo à l’antenne, est certes licencié mais pour simplement pour faute simple avec toutes
ses indemnités…Faut c’qui faut !
Un autre qui retrouve un mail privé
envoyé à une fonctionnaire de la préfecture depuis son Gmail, est viré pour
faute grave avec une lettre qui fait référence tout du long à cette
correspondance privée mais surtout accorde un paragraphe à cet ex-journaliste
finalement viré la vielle du délai de 30 jours prévu par la loi et ce alors
même qu’il n’a évidemment plus rien à voir avec l’entreprise de Télés
publique mais pire qu’aucun grief n’a même pas été soulevé lors de l’entretien
préalable !?
Voilà
où l’Audiovisuel public est tombé et continue, jour après jour, son inéluctable décadence...Honte à celles et ceux qui déclarent qu'il ne sert plus à rien et œuvrent au quotidien pour sa mort !
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