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jeudi 18 décembre 2025

Notre pays crève à petit feu et cette caste de bien-pensants parisiens, ne voit rien venir !

Notre pays crève à petit feu, asphyxié par des priorités complètement inversées, pendant qu'une caste de bien-pensants parisiens, déconnectés du réel, continue de réclamer toujours plus d'argent public pour un audiovisuel d'État obèse, capturé par un petit club très fermé de braqueurs en costume cravate et de copains de restaurants gastronomiques pour compères friqués. 

Près de 4 milliards d'euros par an – oui, des milliards prélevés directement sur les impôts de tous les Français via la TVA – pour financer France Télévisions, Radio France et consorts. 

Des milliards qui pourraient sauver des hôpitaux, des écoles ou des exploitations agricoles, mais qui servent à engraisser un système opaque où une poignée de sociétés de production privées rafle la mise. Ces boîtes, souvent liées à des animateurs-stars ou à des groupes puissants, facturent des concepts dont elles sont elles-mêmes à l'origine à des tarifs astronomiques. Émissions de plateau, jeux, talk-shows : tout est externalisé, avec des marges arrières époustouflantes, de 40 à 50 % voire plus dans les scandales passés dénoncés par la Cour des comptes….des profits indécents sur de l'argent public, pendant que les chaînes éponymes se vident de leurs moyens internes.

Tout ça se passe en pleine commission d'enquête parlementaire sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public. Du jamais vu dans une démocratie moderne ! Les auditionnés mentent à qui mieux mieux, défendent bec et ongles un système gangréné par les copinages où l'entre-soi l'emporte largement sur la vérité. 

Prenez Delphine Ernotte venant tout droit d’Orange, parachutée en 2015 à la tête de France Télévisions sans la moindre compétence et expérience (comme l’impose pourtant la loi), lors de son audition récente, le 10 décembre 2025, elle a osé prétendre - SOUS SERMENT - qu'en dix ans, elle aurait « permis d'économiser 500 millions d'euros » à l'État, en tenant compte de l'inflation! 

Alors que la Cour des comptes alarme sur une « situation financière critique », avec des déficits cumulés et des coupes budgétaires à venir - « Le groupe est en plan social permanent avec des milliers d'emplois supprimés » a-t-elle eu la morgue de balancer aux citoyens de ce Pays alors qu’elle se vante depuis dix, communiqué de propagande après communiquer de propagande, d’un bilan positif pendant que tout coule. Tu parles !!

Où sont passées les missions historiques de la télévision publique « informer, éduquer et divertir » ? Ces piliers fondateurs, inscrits dans les textes depuis des décennies, que même Emmanuel Macron – appelons-le par son nom – qualifiait en 2017 de « honte de la République » pour l'audiovisuel public, dénonçant sa mauvaise gestion, son gaspillage et sa gouvernance opaque. Aujourd'hui, on est loin du compte : l'information est accusée de partialité, l'éducation reléguée au second plan et le divertissement formaté sert souvent de cache-misère à une pensée unique imposée.

Pendant ce temps, nos campagnes se désertifient à une vitesse folle. Chaque année, entre 10 000 et 13 000 exploitations agricoles mettent la clé sous la porte – un rythme infernal qui s'accélère, avec des dizaines de milliers de fermes en moins sur une décennie. Des familles ruinées, des terres abandonnées ou rachetées par des fonds spéculatifs, des villages qui meurent, et une souveraineté alimentaire qui s'effrite. Nos paysans, écrasés par les normes bruxelloises absurdes, les charges insurmontables, les prix imposés par la grande distribution et l'importation massive de produits low-cost, n'ont plus les moyens de résister.

Où va l'argent des Français ? À arroser généreusement les plateaux télé pour diffuser la bonne parole officielle et les divertissements surfacturés, ou à sauver ceux qui nous nourrissent vraiment ? Ce qui nous soignent,  qui nous apprennent, qui nous protègent et  tant d’autres. On finit d’assécher les poches déjà vides des contribuables pour financer un audiovisuel public gangréné par les parachutages, le copinage, les renvois d’ascenseur, les mensonges en commission et les surfacturations, pendant que le cœur battant de la France rurale s'éteint dans l'indifférence générale.

C'est une inversion totale des valeurs : on protège une élite médiatique qui vit grassement sur la bête, et on laisse crever les producteurs de nourriture, les vrais, ceux qui se lèvent à l'aube pour faire vivre le pays.

Il est grand temps de renverser la table. De redonner la priorité à ceux qui produisent l'essentiel, pas à ceux qui produisent du vent. De stopper cette hémorragie et de remettre la France à l'endroit.

À trop vouloir faire croire que ces gens n'ont rien à se reprocher, alors que le déficit abyssal de la France atteint presque 3500 milliards d'euros de dette publique, la guerre civile que certains prédisent mais redoutent en même temps, commencera peut-être avec avec cette guerre civilo-médiatique qui est en train de prendre forme. 

La dernière campagne que vient de lancer Radio France en pleine commission d’enquête (*) et que relaie la Presse, Le Figaro notamment, est indécente. Outre que ces huit visuels sur l’air de « on est les plus forts, les Français nous adorent et nous font confiance et la pensée unique doit rester nôtre… », auront coûté un pognon de dingue; Elle est bien la preuve que tout ce petit monde hors sol n’a rien compris à ce qui nous pend au nez et va nous exploser à la figure. 

Un grand merci au roi du « en même temps » !

Les centaines de millions à nouveau gaspillés, histoire de faire la nique à la commission d'enquête dont la présidence va faire sans délai l'objet d'un article 40 particulièrement documenté, près la procureure de la République de Paris.















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