Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

jeudi 20 octobre 2011

Entre programmations, déprogrammations et dépréciations, Philippe Vilamitjana s’il pense pouvoir embobiner les personnels, ne pourra duper l’Etat...

Entre programmations, déprogrammations et dépréciations, Philippe Vilamitjana s’il pense pouvoir embobiner les personnels, ne pourra duper l’Etat actionnaire !

Philippe Vilamitjana « directeur délégué des programmes, chargé des relations avec les chaînes, de l’évènementiel et de la coordination des flux » - Rien que ça – devra revoir sa copie.

Donné, hier dans les indiscrets du « Canard enchaîné » du mercredi 19 octobre comme le choix de Camille Pascal ex Secrétaire Général de France Télévisions et actuel conseiller à l’Elysée pour l’audiovisuel qui « milite pour le coller dans les pattes de Pflimlin en tant que numéro 2… », l’intéressé qui, en juillet dernier, intervenait devant élus du CE de France Télévisions Siège pour une information sur les grilles de rentrée, n’est vraiment pas en mesure aujourd’hui se vanter de quoi que ce soit. En effet, devant les représentants des salariés, Philippe Vilamitjana devait exprimer et fournir « la clarification identitaire de chacune des chaînes de France Télévisions, avec une offre spécifique et l’accent sur l’innovation et la création. » (ça ne s’invente pas !)

Pendant l’été, il se vantait « des grilles largement renouvelées dans tous les genres de programmes avec de nouvelles émissions et de nouveaux visages »« cette révolution éditoriale » comme il la qualifiait, s’effectuant « dans le strict respect du cadre budgétaire »!

Or, quelques semaine après la mise en place de ces « nouveaux programmes », il est maintenant possible d’apprécier la pertinence de tels choix : chute vertigineuse des audiences, départ des annonceurs avec pour conséquence, la disparition annoncée de la plus part des concepts et des formats retenus.

Donc, contrairement à ce qu’il a annoncé, des dépenses à venir bien supérieures à l’enveloppe qu’il s’était engagé, devant les élus, à respecter…

Quid des résultats de sa soi-disant mission de « coordination » ? Les moyens lui ont pourtant été donnés : avec un niveau de dépréciations de programmes absolument record dans l’histoire de France Télévisions, avec pour justifications une plus grande circulation des œuvres et une meilleure exposition sur chacune des antennes, le constat est le même : ces nouvelles expositions ne retiennent pas plus le public que les nouveaux programmes !!!!

Quelles constat pourrait-il bien tirer des nouveaux programmes qui font partir les téléspectateurs et des anciens qui ne le retiennent plus ? A part, un constat d’échec !

Force est de constater qu’il faudra, à l’évidence, produire encore de nouveaux programmes… A quel prix ? Avec quelles conséquences sur l’équilibre de France Télévisions ?

Il faudrait plus que quelques tours d’illusionniste bien rodés et « l’expertise » de Philippe Vilamitjana pour parvenir à convaincre l’actionnaire, à quelques semaines de la signature du Contrat d’Objectifs et de Moyens avec l’Etat, de l’impérieuse nécessité de financer les futurs nouveaux « nouveaux » programmes… et de déprécier les nouveaux programmes devenus anciens !!!!

Et quel sera alors le discours qu’il tiendra aux élus ? En tout état de cause, certainement pas la version idyllique de cet été…

Le réalisme éditorial et budgétaire va bien devoir s’imposer aux yeux de tous… Et ce, dans un contexte politique tendu sur fond de déficit dans la loi de finance au sein de laquelle l’actionnaire n’aurait plus vraiment l’intention de financer la totalité de l’arrêt de la publicité après 20 heures…mais aussi d’une enquête préliminaire du Parquet sur le recours outrancier et hors appels d’offres de cabinets conseils extérieurs tous domaines confondus.

Sur qui pourrait-il bien compter, à moins que ce ne soit pour se défausser ?

Sur Emmanuelle Guilbart, directrice générale déléguée aux programmes en charge de la politique éditoriale de globale de France Télévisions dans le cadre du plan stratégique et de la ligne éditoriale de chaque chaîne !!! Qui ne peut que lui emboiter le pas

Avec un tel binôme, France Télévisions à n’en pas douter, sera « sauvée »... Les salariés n’y croyant plus, comment l’actionnaire le pourrait-il ?

Aucun commentaire: