Après les propos tenus sur la confiance et la transparence à la réunion du 19 février, Carolis s'est pris les pieds dans le tapis....il pensait, une fois encore, pouvoir humilier, ridiculiser avec cynisme et mépris les salariés, il vient de montrer une fois encore que ses paroles n'étaient bieen que des paroles en l'air. Il va devoir, se rendre à l'évidence, personne et surtout pas lui ni "les équipes qu'il a choisies et à qui il a réaffirmé son soutien" ne prennent impunément les salariés pour des billes!
Le 19 février au soir, le SNPCA-CGC déposait 2 préavis de grève de 24h.
- un pour le jeudi 25 février avec comme revendications : «Le maintien des garanties conventionnelles et accords d’entreprise actuels, sous la forme de deux textes distincts, pour les PTA et les journalistes et une négociation ayant pour base les textes existants ainsi que la prorogation des conventions et accords d'entreprises en vigueur pendant le temps nécessaire à la conclusion d'accords préservant les garanties des salariés. »- un pour le jeudi 26 février avec comme revendications : « Le gel de la restructuration mise en œuvre unilatéralement sans négociation ni concertation et sans consultation des instances représentatives des personnels (CE et CHS-CT) ».
Que s’est-il passé depuis ? Les plannings ont « viré » les productions des studios qui devaient se faire le jeudi en les décalant au mardi, l’enregistrement le Télématin du samedi qui se fait de « la régie AB » est ravancé à ce mercredi, etc…
Zut, le lendemain, la direction s’est aperçu qu’il y avait aussi un préavis pour le vendredi…on décale à nouveau donc, tout en urgence. Pour la production c’était donc réglé….Pour les émissions de flux et les JT en direct, comme d’habitude on les fera de la « régie finale ». Restait la retransmission des Jeux Olympiques sur les 2 jours que contractuellement France Télévisions est obligé d’assurer. Discrètement (enfin, le croit-elle mais pas tant que ça d’ailleurs puisque les techniciens se parlent entre eux, eh !oui) la direction va mettre en place son plan B.
Un technicien suffisamment zélé, qui a vraisemblablement bien entendu le message qu’on lui a fait passé « pensez à votre carrière professionnelle » a, lui-même demandé aux intermittents prévus ce jour là, s’ils étaient prêts à assurer. Fort de leur réponse (avaient-ils le choix) il a donc, toujours discrètement préparé le matériel afin d’assurer « le minimum syndical »la retransmission fortement dégradée.
Un bon coup pensait Carolis ! Il privait, de la sorte, les personnels, (au moins techniques) remontés contre sa réforme et quasiment tous grévistes, de l’efficacité de ces 2 jours de grève. Il mettait tout en place pour court-circuiter les préavis.
Seulement voilà, ces 2 préavis n’ont pas été déposés par hasard, ils l’ont été suite de la réunion du 19 février où Carolis n’a cessé de répéter « Vous pouvez avoir confiance, tout est fait dans la plus grande transparence ».
Ils avaient valeur de test…Force est de constater que l’on ne peut pas avoir confiance et que les salariés qu’il prétend couvrir avec son accord d’entreprise « idéal » (en réalité au rabais) auraient été les dindons de la farce; ce dont ne veut pas le SNPCA-CGC. Quant à la transparence, tant vantée, elle est aux abonnés absents.
Carolis a cru pouvoir, à nouveau, jouer le mépris, le cynisme dans l’opacité totale contre les salariés et leur faire payer le prix fort d’une grève presque sans effet.
Le SNPCA-CGC n’est pas dupe et n’entend pas laisser Carolis continuer de ridiculiser ainsi les salariés.
Il agit, d’ailleurs, avec les salariés comme avec les I.R.P (Instance de Représentation des Personnels), il s’en bat l’œil et les contourne allègrement. Le SNPCA-CGC suspend son 1er préavis du jeudi 25 et décidera demain de la suite à donner à ce mépris affiché.
QUE CAROLIS SE RASSURE : ON A TOUS LA FLAMME!!!!
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