Le trio Cgt/Fo/direction à France Télés
communique à tous crins sur le plan de départs qualifié de réussite !
Le plan de Ruptures
Conventionnelles Collectif que l’ex
Orange et ses fidèles soutiens veulent mettre en œuvre provoquerait déjà « un engouement sans précédent » à
écouter les craques qui circulent.
Alors même
que le projet de 54 pages vient seulement
d’être adressé aux syndicats, à en croire certains, il n’y a aurait pas de
place pour tout le monde…Ben voyons !
Beaucoup se souviennent
du plan de départs volontaires précédent autour de 400 départs estimés ?
loin très loin d’avoir fait le plein malgré la mise en place d’un dispositif alors secret et connexe au plan : "Le G20 spécificité conçue suite aux interventions de certaines organisations syndicales pour
des secteurs précis et concernant des postes de niveau 1 visant un nombre
de cadres dirigeants aux salaires trop élevés" autrement
dit "offrir la possibilité de partir à une vingtaine de
20 postes dirigeants non ciblés soi-disant non remplacés" (flirtant pour certains avec des chèques de 300.000
euros)
Hallucinant
mécanisme dont le représentant de Delphine Ernotte ajoutait à l’époque « Le G20 répond à une préoccupation des salariés et
du top management de la direction ».
Aujourd’hui le trio Cgt/Fo/direction
glose sur cette formidable opportunité ! "Une
prime à la valise pour les partants, en échange d’une dégradation des
conditions de travail pour ceux qui
restent" comme l’explique
le SNJ dans un très récent tract dénonçant la casse de l’entreprise sur l’air d’une
soi-disant recomposition des effectifs ou
de jeunes recrues viendrait remplacer les moins jeunes…autrement dit, lourder
les plus vieux qui coûtent cher pour les remplacer par des jeunots !
Le trio
envisagerait 1000 suppressions de postes au bas mot en faisant le solde des entrées et des
sorties sur 4 ans d’ici fin 2022 par rapport aux effectifs actuels. Quant aux
indemnités que la direction propose de faire aux volontaires au départ pour la
retraite ou pour un nouveau job dans la limite de 17 mois de salaire pour 42
ans d’ancienneté d’entreprise, le plafond de 160.000€ qui figure dans le texte
histoire d’attirer quelques candidats,
il ne devrait être accessible qu’à quelques cadres dirigeants.
Le SNJ qui
dénonce aussi "à ce stade de la
négociation, une direction qui ne dévoile pas le second étage de la fusée »
à savoir comme cela a été claironné « la remise en cause de l’accord
collectif conclu le 28 mai 2013, notamment son volet temps de travail (jours
RTT, ancienneté, etc.)" réclame
de connaitre la totalité du projet de la direction et pas de le découvrir par
étapes.
Après le
découpage du réseau régional en treize régions, la restructuration des moyens
de fabrication, la nouvelle articulation entre antennes et programmes, cette
volonté de bouleverser les méthodes de travail des salariés et de modifier en
profondeur la composition des effectifs représente un grave danger.
Le SNJ ajoute
avec raison "Chacun de ces objectifs est contestable et contesté. La mise
en œuvre d’un seul d’entre eux constitue en soi une épreuve supplémentaire pour
des salariés entraînés depuis 2009 dans une réorganisation sans fin ni
cohérence. Mener de front ces différents chantiers confine à la maltraitance.
On est en tout cas très loin de la “bienveillance” dont la direction s’est
engagée à faire preuve à travers l’accord sur la qualité de vie au travail.
Le SNJ n’a
pas signé cet accord qui se révèle un leurre aussi fallacieux que les promesses
de contenir le montage par les journalistes à la chaine info ou les compétences
complémentaires aux seuls volontaires.
La
généralisation de ces pratiques à l’ensemble de l’entreprise est aujourd’hui
proposée dans un projet d’accord avec l’argument–alibi des «expérimentations ».
Pas plus
aujourd’hui qu’hier, le SNJ ne cautionnera pas cette casse organisée."
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