A la tête du Conseil
supérieur de l’audiovisuel depuis presque six ans, Olivier Schrameck arrivera le 23 janvier prochain au terme de la présidence
de l’instance dite de régulation pour un
salaire brut de 188.700 euros annuels, soit 15.725 euros par mois.
A 68 ans (dans quelques jours), il compte bien retourner
au Conseil d’État dont il est issu pour ne pas trop changer son train de
vie et probablement comme un sacré pied de nez aux Gilets jaunes …à moins
qu’il ne fasse parler de lui très vite après son départ !
Plusieurs titres de Presse
ont déjà glosé sur le nom de son remplaçant. Dernier article en date celui de « La
lettre.pro » qui cite Nicolas About
membre du CSA de 2011 à 2017 qui l’annonçait il y a 24h sur son compte
twitter « Roch-Olivier
Maistre, président du CSA ».
Le
site de mettre en avant un autre tweet de Nicolas About toujours à celui qui a –
selon l’intéressé – « avoir les faveurs de l’Élysée » qui indique « Roch-Olivier Maistre, cet énarque de
63 ans a le profil idéal, il est président de chambre à la Cour des Comptes, et
a travaillé sur des divers rapports autour de l’audiovisuel, conseiller au
ministère de la Culture et au secrétariat de la Présidence de la République ».
« La lettre.pro » reprend d’ailleurs l’article des Échos paru quelques heures plus tôt écrit
« Il connait bien le milieu : il a, par exemple, travaillé sur l’audiovisuel
public dans le cadre du rapport CAP
2022. Il a aussi, exercé de nombreuses responsabilités dans le secteur
culturel. Il a notamment été́ conseiller au cabinet du ministre de la Culture,
directeur général de la Comédie Française, conseiller pour la culture et l’éducation
au secrétariat général de la présidence de la République [sous
Jacques Chirac de 2002 à 2005, ndlr] ou encore médiateur du cinéma »
C’est tout
de même curieux qu’Emmanuel Macron se décide à nommer – histoire probablement
de faire bouger les lignes ! – un clone
de Schrameck expert de surcroit de la
CAP 2022 qui travaillait alors pour l’éphémère ministre de la Culture (ou
contre cela dépend !) juste avant son
limogeage dont chacun connait le fiasco et qui faisait écrire au Figaro « Ces dits experts qui avaient
jusqu’à-là l’oreille de Nyssen semblent
bien à présent hors-jeu : Un Marc Tessier que
l'on retrouve au sein de la commission d'action publique, CAP 2022. Avec Roch-Olivier
Maistre, il planche sur la partie
« audiovisuel public » de la commission. Enfin, à la tête des
services techniques du ministère, la DGMIC, on retrouve Martin Ajdari, ex numéro deux
de Radio France et France Télévisions… ».
Alors
puisque c’est fait, ne cherchons plus !…
C’est tout de même assez
paradoxal de considérer que cela est fait et de citer aussi « Martin Adjari ex directeur général
délégué à Radio France puis candidat à la Présidence de la Maison Ronde après
avoir été deux ans le financier de France Télés, représentant de l'État de
l'ensemble des conseils d’administration des médias audiovisuels [lorsqu’on sait dans quel état
catastrophique il a laissé France Télévisions, ndlr] qui serait également évoqué par Challenges comme la personnalité soutenue par le ministre de la Culture Franck
Riester » !
Si
c’est Riester qui décide et plus Emmanuel Macron, alors là !!
Enfin, évoquer la piste féminine en point d’interrogation « Une femme pour présider le CSA ? » : « Le nom de Laurence Franceschini est également cité. Ancien directrice des médias au ministère de la Culture, elle connaît bien le CSA» c’est pour le moins déplacé.
Surtout avec un « électron.libre » en roues libres, affirmant « Le calendrier pour la loi audiovisuelle ne sera pas tenu, le texte devrait être discuté en 2020 au mieux » - ce qui leur fait écrire « Coté France Télés, Delphine Ernotte-Cunci entend bien tenter l’impossible pour un second mandat à la tête de FTV [elle devrait, selon nos informations, ne plus tenir bien longtemps à présent quelques soient les satisfécits qu’elle se décerne, ndlr]… Les derniers résultats de RadioFrance plaident en faveur de Sybile Veil, qui pourrait poursuivre l’aventure ! » qu’après «Frédérique Bredin, un temps pressenti au CSA qui a fait savoir qu’elle ne voulait pas du poste, la favorite est Isabelle Falque-Pierrotin, qui quitterait la CNIL pour une autre autorité mais avec dans ses bagages le projet de fusionner à terme CSA et CNIL ».
Et si Emmanuel Macron avait autre chose entête que la survivance du CSA comme au temps de Schrameck avec Tessier et quelques autres souffleurs de circonstances au cas où les acteurs auraient des trous, et la prolongation de la longue et insidieuse agonie que vit France Télévisions depuis plusieurs années qui s’est aggravée d’un coup à l’été 2015 !
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