Dès
septembre, le(a) prochain(e) président(e) devra inévitablement revenir sur
nombre de mesures arbitraires.
A
quelques semaines maintenant de l’inexorable départ d’Ernotte et de sa suite,
ils sont quelques-uns à se réfugier derrière cette période de confinement
pour faire ce qu’ils veulent, à commencer par signer quelques émissions avant
l’explosion avec une poignée de producteurs-amis…toujours les mêmes !
Normalement
en cette période qui devrait être jusqu’au 23 août celle du tuilage à France Télés
(mais ne le sera donc pas), la plupart des décisions devraient
pour le moins être suspendues - sauf à expédier les affaires courantes - afin
de ne pas impacter le(a) nouveau(elle) président(e).
Outre
cet aspect, il faudra revenir sur un grand nombre de mutualisations mises en
place sous couvert de l’épidémie, concernant notamment les différentes éditions
de l’Info…Avec les fameux chiffres du nombre de vues sur Internet dont l’ex du
CSA à la com’ interne comme d’Orange, se gargarisent en permanence qui ne représentent
rien et sont à dix mille lieues de le Télévision.
Ouest
France évoque aujourd’hui « La disparition du breton sur les ondes de France
Bleu Breizh Izel »
« Le breton disparaît sur les ondes de France Bleu
Breizh Izel mais aussi de France 3 Bretagne. Afin de protéger son personnel du Covid-19,
la direction de France Télévisions, qui a mutualisé ses journaux avec
les antennes de France 3 Pays de la Loire et France 3 Centre Val de Loire, a
pris la décision de suspendre tous les magazines produits par France 3
Bretagne, dont ses émissions en langue bretonne » écrit le
titre de Presse.
La
direction indique que « des films d’animations pour le jeune public sont
mis à disposition». D’autre part « Trois cents émissions de Bali
Breizh sont en ligne, ainsi que de nombreux documentaires » - offre qui auraient
permis « Depuis la mi-mars, enregistré 2 600 heures de visionnage» - avant d’ajouter « De grands événements, comme le cyber fest-noz et quatre
soirées en partenariat avec le Festival interceltique de Lorient, diffusés le vendredi,
ont rassemblé 88000 personnes ».
« La
chaîne n’abandonne pas la langue régionale, puisqu’elle a mis en place une
offre numérique, sur internet, pour accompagner les élèves des filières
bilingues et immersives. L’ensemble des émissions Na Petra’ta a été rendu accessible » justifie-t-elle encore !
C’est
avec de tels bobards que les suppressions des chaînes France 4 et France Ô ont
été décidés par Ernotte et quelques suiveurs, prétendant fallacieusement que le
basculement vers le Net permettrait leur développement !
Dès
septembre, le(a) prochain(e) président(e) devra tout repenser et surtout revoir
tout un tas de mesures arbitraires qui décrédibilisent la télé publique un peu
plus chaque jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire