Franck Riester, Aurore
Bergé et Delphine Ernotte à l’affiche de « Je sais rien mais je dirai
tout » !
Il y a ceux qui savent
et n’en disent pas trop, puis il y a ceux qui savent rien mais qui disent
tout et souvent son contraire ! Franck Riester, Aurore Bergé et Delphine
Ernotte, entre autres, sont de ceux-là et la plupart du temps tapent à côté de
la plaque particulièrement dans cette période de pandémie où par exemple Franck
le toujours ministre, annonçait la tenue de festivals de moindre ampleur
dès le 1 mai prochain ou encore Aurore sa rapporteure qui voulait un vote de SA
loi avant l’été donc le21 juin !
A quoi bon finalement
les interroger ?
C’est pourtant ce que continue de faire le Sénat.
C'est en effet jeudi prochain, le 30
avril, que les sénateurs entendront l’ex-Orange comme ils devraient le faire d'ici
les semaines à venir pour les dirigeants de l'audiovisuel privé afin d'avoir
une photographie du secteur dans cette période de crise sanitaire et financière
qui impacte durement notre Pays.
Catherine
Morin-Dessailly (LR), Jean-Pierre Leleux (LR), Hervé Gattolin (LREM), David
Assouline (PS), Claude Malhuret (Indépendants) et Jean-Raymond Hugonet (LR), auront
dans un premier temps déjà auditionné en visioconférence le président du Roch-Olivier
Maistre ce mardi 28 avril à 15 heures.
Il semble que Gérard
Larcher le président du Sénat ait demandé à toutes les commissions de
mesurer l'impact sur l’ensemble des secteurs d’activité de l’impact de l’épidémie
de coronavirus.
Il ne s’agira donc en
aucun cas pour l’ex-Orange d’aller faire son inutile autopromotion à quelques semaines
de son départ – cela n’aurait pas de sens – mais plutôt de faire un point sur
la situation alors que la France entame sa sixième semaine de confinement.
Il n’est
donc pas question pour celle qui, en ce début d’année devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, exigeait "tout un
arsenal législatif face à la guerre culturelle de Netflix" donc
de l’argent, passant au passage la brosse à reluire à Riester et son exécutante
Aurore Bergé pour leur projet de loi sur l'audiovisuel (aujourd’hui mort-né) qui
devra selon elle donner permettre de "jouer à armes égales" avec
Netflix et faire face au futur "raz-de-marée" Disney+" de
refaire devant les six sénateurs son numéro qui ne trompe plus personne et n'a que peu de rapport avec la télévision de toute façon.
La récente audition de Franck
Riester -
l’intéressé cherchant ses notes n’avait comme à son habitude quasiment rien dit
entretenant l’intense flou sur la plupart des sujets - n’avait bien entendu pas
permis de connaitre les orientations du gouvernement avant la crise…alors
après, pensez donc !
Pas plus
que les cris d’orfraie que poussait Aurore Bergé qui, en tant
que rapporteure de la loi faisait voter en commissions le rejet de l’ensemble
des amendements susceptible de maintenir France 4 – le sujet devrait
également s'inviter dans la conversation – et s’indignait (tu
parles !) après coup de cette décision Riestero-ernottienne incompréhensible
vu l’utilité indéniable de la chaine Jeunesse.
Un seul objectif pour le Sénat: faire des propositions de sortie de
crise…un point c'est tout!
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