Ernotte face au scandale des gels hydroalcooliques inefficaces pour lutter
contre le virus Covid-19 et cette gestion catastrophique de la crise !
Après qu’ait éclaté ce vendredi (17/04) à France Télés le scandale des
gels hydroalcooliques qui n’en étaient pas, certains sites qui écrivent « France
Télévisions en mode lanceur d'alerte », laissent entendre qu’Ernotte
dans sa communication serait victime et non responsable de la situation,
à savoir que les flacons de liquides distribués se sont révélés inopérants pour lutter contre le virus.
Comme suite à l’article relativement bien documenté que publiait, ce même
jour, le blog CGC Média « Nouveau scandale à France Télés: le gel hydroalcoolique distribué aux
personnels n’en était pas ! », les témoignages indignés et les réactions particulièrement
inquiètes se sont multipliés.
« Comment peut-on qualifier France Télés
de lanceur d’alerte, alors que ce sont des salariés qui ont tiré la sonnette d’alarme
toutes ces dernières semaines sans être entendus ? » nous
dit-on.
« Comment se faire passer pour une
victime alors que l’obligation particulière de sécurité et de
prudence imposée par la loi, n’ont visiblement pas été respectés ? » s’interroge
cet autre.
« Pourquoi a-t-il fallu un mois et l’insistance
de certains pour découvrir le pot aux roses ? Il n’y avait qu’à regarder
la composition comme celles et ceux qui sont sur le terrain pour constater que ça
ne protégeait pas ! » s’emporte un second.
« On vient nous dire que le pharmacien qui avait fournis les gels, a été
interrogé et a sollicité à son tour des précisions auprès de son propre
fournisseur sans que les informations reçues aient été suffisamment exhaustives…Pourquoi
DANS LE DOUTE ne pas avoir éviter de distribuer ces gels pour mettre en danger
les personnels ? » peste un troisième.
« Qu’est-ce que c’est que cette histoire
de Pharmacie aux multi officines parisiennes à qui les gels ont été
commandés ? Il n’y pas de procédure d’appel d’offre, simplifiée le cas
échéant, pour avoir passé la commande !? » tempête ce quatrième.
« Quand on pense que la distribution a
été faite partout, y compris en régions, sous forme de liste de ceux qui
y avait droit avec une case à cocher une – personne ne pouvait récupérer le gel
d’un collègue ! – et qu’on se rend compte plusieurs semaines après qu’on
nous envoyait au casse-pipe ! A part le soi-disant pharmacien, il n’y a
pas de responsable » s’étrangle un cinquième.
Nouvelle photo reçue ce jour.
« Qui a
décidé ? Combien on a payé ces saloperies ? Quel était le prix à l’unité…n’aurait-on
pas cherché à faire des éconocroques sur le dos des équipes au risque de
les retrouver à l’hosto ou entre quatre planches ? » fulmine
encore celui-là.
« Ça
nous fait une belle jambe après coup qu’Ernotte et consort, , eux qui sont tous confinés chez eux ("mis à l'abri") se réservent le droit
de donner suite à cette délivrance de produits non conformes! Les personnels ne
peuvent-ils le faire eux-mêmes et déposer une plainte au Pénal pour mise en danger
délibérée de la vie d'autrui ? » se demande encore ce dernier
visiblement très remonté. etc…
Bien si des responsables il y en a forcément, à commencer par
celles et ceux qui n’ont pas vérifié, n’ont pas écouté, n’ont pas réagi, ont
laissé faire jusqu’à ce que la pression soit trop forte et qu’un mois plus
tard avec quelques milliers de morts dans notre Pays, l’affaire
tourne vinaigre et que pour toute réponse Ernotte dise que la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence et de
la consommation et de la Répression des Fraudes) est saisie !
Que du reste le Code Pénal caractérise-t-il le délit de mise
en danger délibérée de la vie d'autrui ? Par 4 critères qui sont :
- existence d'une obligation particulière de sécurité ou de
prudence imposée par la loi ou le règlement ;
- violation manifestement délibérée de cette obligation ;
- exposition directe d'autrui ;
- existence pour autrui d'un risque immédiat de mort ou de blessures
de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.
Ernotte vous dira comme toujours qu’une
enquête va être diligentée…pourtant dans le cadre du dépôt d’une plainte et d’une
instruction judiciaire menée par le juge en charge du dossier, elle est
inévitable.
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