Les bobards de l’ex-dircab d’Ernotte mis en lumière par Le Canard enchaîné…Virer du monde, ce seraient les consignes d’Emmanuel Macron !?
Cela fait plusieurs semaines
aujourd’hui que le blog CGC Média dénonce les mensonges de France Télévisons s’agissant
des transferts illégaux tant sur la forme que sur le fond,
de salariés de l’entreprise unique vers Le Studio.
Comme nous l’avions écrit, les élus CGC ayant quitté la séance au moment où le point 5 était abordé pour être en totale cohérence avec l’analyse juridique de leur résolution mise aux voix - « A l’exception des élus de la CGC volontairement absents des débats car ils contestent la validité de la consultation » écrit le SNJ dans son compte rendu - certains de celles et ceux qui sont restés comprennent à présent comment ils se sont fait balader avec une résolution de 4 pages concoctée bien en amont par les habituels soutiens de la direction (*fin de post) destinée à faire croire que la Justice pourrait être saisie, ont compris que ce ne sera certainement pas les cas, une fois que Sécafi le cabinet de l'ex-directeur associé et actuel DRS de FTV Jacques Denoyelle qui intervenait en CSE pour défendre le projet, aura donné son feu vert !
« Cette action devant les tribunaux est une initiative du CSE du Siège qui, ajoutée à la résolution du CSE Central, a recueilli l’unanimité des élus présents. La position de FO a semblé un peu déroutante, semblant dans un premier temps acter ce transfert en négociant d’ores et déjà des compensations salariales en échange d’éventuelles pertes de RTT. Puis en votant la résolution dans un second temps » relève ainsi le syndicat des journalistes dans son texte.
Dans ce compte-rendu du
CSE Siège que le SNJ vient effectivement de publier - tête
de turc de l’ex-dircab d’Ernotte en séance – il n’a pu que constater
que la direction qui espère passer en force, ne dit pas la vérité.
En préambule du
chapitre intitulé « Projet de transfert d’émissions vers FTV Studios
: un dialogue de sourds », le syndicat indique que l’un de ses
élus a dénoncé « une trahison de l’exemplarité du service public » et
« un abandon des salariés » s’agissant du « transfert de
la production de plusieurs émissions emblématiques (Télématin, Thalassa, Faut
Pas Rêver, Des Racines et des Ailes, Des Chiffres et des Lettres, Passage des
Arts) vers FTV Le Studio filiale à 100% de France Télévisions… En effet,
86 salariés sont concernés, dont 84 CDI et 2 CDD, parmi lesquels figurent de
nombreux journalistes. »
« C’est
un attachement au service public qui est en cause » ajoute le syndicat citant l’un de ses élus et qui
poursuit « Le contrat qui est passé entre
l’entreprise et les salariés, vous avez décidé de le rompre unilatéralement ».
Le machiavélique enfumage
consiste comme l’a déjà détaillé le blog CGC Média, à mettre en avant un article du Code du
travail totalement dévoyé.
Le SNJ ajoute « C’est Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des Antennes et des Programmes de France Télévisions, qui est venu présenter ce projet. L’ancien directeur de cabinet de Delphine Ernotte n’a pas apprécié notre intervention liminaire et a personnalisé le débat tout au long de sa présentation, attaquant clairement le seul SNJ, alors que toutes les organisations syndicales ont pris position contre ce transfert [en apparence donc pour certains, ndlr] »
« "Nous, on a signé un contrat avec France Télévisions, pas avec FTV Studio ! Notre employeur c’est France Télévisions" répètent les salariés concernés dont certains d’entre eux, choqués et déboussolés, étaient présents lors de ce CSE » écrit le SNJ qui ne se laisse par tromper par les propos de Sitbon-Gomez qui a cru devoir déclarer « "Le souhait n’est en aucun cas de se défaire de certains salariés" ..même si ce transfert est bien destiné à faire baisser la masse salariale, comme le précise la direction dans son document de présentation : "L’effectif de l’établissement siège serait diminué à proportion de l’effectif transféré"».
Stéphane Sitbon-Gomez affirmant
péremptoirement mais surtout le plus fallacieusement qui soit : « Ce n’est pas de l’externalisation : une propriété à 100
% de France Télévisions est un service public ».
CECI EST BIEN ENTENDU TOTALEMENT
FAUX ET ARCHI-FAUX A TOUS LES NIVEAUX.
C’est là que Le
Canard enchaîné (¤) fait la démonstration
des bobards du "promu permanent" de FTV qui, perdant ses nerfs, fustige l’organisation qui le met face à ses contradictions et tente
de la ridiculiser.
Sitbon-Gomez parachuté ex-pédégé de la filiale Le Sudio ex-MFP devenue SASU (Société par Actions Simplifiée à associé Unique) et non S.A. comme il le sait pertinemment et les déclarations faites, il y a peu, au Canard enchainé par la direction de FTV Le Studio dont Arnaud Lesaunier l’ex-DRH de l’entreprise récemment condamné qui en a pris la tête, qui déclarait "Les filiales ne sont pas soumises aux règles de la commande publique", en sont si besoin est, une preuve supplémentaire parmi d’autres.
Le SNJ ne dit rien d’autre que ce qu’a écrit à maintes reprises le blog CGC Média.
Ce transfert est illégal et
constitue un premier ballon d’essai pour faire sortir artificiellement de
l’entreprise unique instaurée par la loi de 2009 un maximum de salariés qui ne bénéficieront
notamment plus de la couverture conventionnelle collective pas plus que des politiques
culturelles et sociales du comité interentreprises.
« La direction de
l’information et la direction des sports sont aujourd’hui en grande partie
préservées par cette « filialisation », mais pour combien de temps ? Les
salariés et leurs représentants peuvent-ils accepter que France Télévisions
délaisse la production et se transforme en simple diffuseur de programmes ? »
enchérit le SNJ avant d’en tirer les enseignements « Au final, les
salariés vont perdre le bénéfice des accords collectifs de mai 2013 à FTV SA
(au bout d’une période de transition de 15 mois), idem pour leur compte épargne
temps… » avant de mettre à nouveau en avant l’attitude de
Sitbon-Gomez qui raconte très cyniquement « que les délais d’entrée en
vigueur de ce projet de transfert seraient négociables…que les conditions de
rémunération seront équivalentes, l’ancienneté reprise à l’identique et
l’emploi garanti» et qui se prétend « prêt à négocier
avant l’échéance du mois de septembre pour un accord de transfert prenant
en compte, entre autres, les questions du temps de travail, des indemnités de
départ, de la mobilité au sein de France Télévisions ».
Pitoyable mais surtout manifestement hors la Loi…
Comment le Chef de l’État Emmanuel Macron peut-il imaginer que virer le plus de monde possible de France Télés – ce serait le deal passé pour aboutir au grotesque scénario de l’été dernier ! – n’aurait aucune conséquence sur 2022 ?!
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