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vendredi 23 avril 2021

A qui faut-il adresser les formulaires sur les conflits d’intérêts qu’Ernotte impose à l’ensemble des salariés de France Télés ?

A qui faut-il adresser les formulaires sur les conflits d’intérêts qu’Ernotte impose à l’ensemble des salariés de France Télés ? 

Alors que les salariés de France Télés viennent de découvrir avec effarement l’article du Canard enchaîné de ce mercredi (*) à la suite duquel le blog CGC Média a publié un article intitulé « Nouveau et énième scandale à France Télés qui concerne Diego Buñuel condamné à 200.000€ dans une affaire de société de production et qui éclabousse toute la chaine des décideurs comme l’Actionnaire ! »  qui pose toute une série de questions, en l’espèce, sur le respect des dispositions légales concernant les conflit d’intérêts, ils se demandent aujourd’hui à quoi pouvaient bien servir les formulaires qu’Ernotte adressait à chacun d’entre eux et qu’elle les obligeaient à remplir. (ci-après)


(*)

Ils ont également pris connaissance du dossier de quatre pages que Le Point sort ce jeudi « Fusion. Fin de partie: Veolia a mis la main sur Suez son rival historique…» (¤) mais se sont évidemment étranglés à lecture de l’analyse qu’en fait le magazine, présentant quatre femmes qu’il semble encenser comme « Les combattantes de Suez contre Veolia » !

L’hebdomadaire qui pose la question « Mais pourquoi la bataille fut-elle si rude? »,  y répond ainsi sous la plume de Marie Bordet  : « Parce que, du côté de Suez, un quatuor de femmes puissantes œuvrait discrètement … »  

Les 4 fantastiques: Miriem Bensalah-ChaqrounDelphine Ernotte, Brigitte Taittinger-JouyetAnne Lauvergeon et dans l'embrasure de la porte, Philippe Varin président de Suez 

Au secours ! Elle est là aussi « La honte de la République »...

Extraits :

« Elles sont quatre. Leurs traits sont tirés et leurs sourires rares. Elles paient l’accumulation de nuits trop courtes. D’insomnies qui surgissent douloureusement, sous la pression de questions pernicieuses qui chahutent le cerveau : « Est-ce qu’on a fait le boulot ? Quelles erreurs a-t-on commises ? Jusqu’où aurait-on encore pu négocier ? » Elles ressassent à l’infini les moments clés, les différentes options, les scénarios possibles, les impasses, les chausse-trapes. Elles sont quatre, donc.

- Brigitte Taittinger-Jouyet, descendante d’une dynastie d’industriels, ex-PDG des parfums Annick Goutal, ancienne dirigeante de Sciences Po Paris, épouse de l’inspecteur des finances et meilleur ami de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet,

- Miriem Bensalah-Chaqroun, héritière d’un puissant groupe familial marocain, ancienne présidente du syndicat patronal du royaume chérifien, proche de Mohammed VI ;

- Anne Lauvergeon, qu’on ne présente plus, Normale sup, ingénieur des mines, sherpa de François Mitterrand à l’Élysée, puis présidente d’Areva pendant une décennie, au bilan très contesté. [une présentation plutôt bienveillante de celle qui se trouve être chez Suez "Présidente du comité RSE, innovation et  éthique", au regard des 2 milliards d’euros de pertes laissés aux contribuables français ! ndlr]

- et Delphine Ernotte, «mi-basque, mi-corse» comme elle aime le rappeler…centralienne [parachutée en 2015 à France Télévisions et sous le coup de plusieurs procédures judiciaires, entre autres d’une enquête préliminaire diligentée par le PNF s’agissant des 100  millions d’euros signés avec la boite de Nagui filiale de Banijjay, ndlr]   

« Ce quatuor de femmes puissantes, indépendantes… » écrit la journaliste - Il faut quand même oser le qualificatif -  « a tenu, à l’abri des radars, le premier rôle dans la guerre totale que se sont livrée, pendant près de huit mois, Veolia et Suez, les deux frères ennemis du CAC40, géants français de l’eau et des déchets ».

Les bras vous en tombent comme ceux d’ailleurs des personnels de France Télés qui dû se pincer pour vérifier qu’ils ne rêvaient pas.

« Hallucinant ! Elle n’avait que ça à faire pendant près de huit mois – juste après la mascarade qui a conduit à son maintien – que de jouer le premier rôle dans la guerre totale que se sont livrée Veolia et Suez, pendant qu’elle nous enfonçait chaque jour un peu plus ? » s’emporte l’une des cadres du groupe de télé publique qui lit cela.

« Un quarteron de femmes au cœur d’une bagarre intense et hautement politique, c’est une première dans les annales du capitalisme français » poursuit le magazine qui provoque, bien entendu, la colère de l’ensemble des collaborateurs de France Télévisions.

« C’est l’histoire, banale, d’une entreprise désireuse d’en absorber une autre, à savoir  Veolia, emmené par son PDG Antoine Frérot, 62ans qui lance son attaque sur Suez, au cœur de l’été 2020 » conte le magazine avant d’ajouter « En tant qu’administratrices de Suez et présidentes de comités (audit, éthique, stratégie, gouvernance) (**), nos quatre femmes ont été mandatées pour siéger au comité ad hoc, constitué tout spécialement pour résister à la charge de l’ennemi, avec Philippe Varin, président du conseil d’administration de Suez, en commandant en chef »

(**)

Dans un des derniers chapitres, la journaliste évoque même « la rage » des quatre femmes « remontées à bloc quand intervient la déclaration inattendue de Jean Castex, qui assure publiquement que «ce mariage fait sens »  « Sur le principe, Ernotte, Taittinger, Bensalah et Lauvergeon haïssent l’idée qu’un concurrent veuille racheter Suez pour le dépecer. Mais que la manœuvre s’opère sous couvert d’une « amicalité» feinte, les fait blêmir de rage. En conseil d’administration, elles s’échauffent et exhortent la direction de Suez à se battre bec et ongles : « Car de quelle “amicalité” parle-t-on? Nous n’avons jamais discuté de rien, en amont, avant ce communiqué. Nous n’avons jamais été prévenus des intentions de Veolia. C’est scandaleux ! Inadmissible

Et d’enfoncer le clou « Dans cette affaire qui a mobilisé toute la place financière de Paris, Bercy, l’Élysée, Matignon, et même la Commission européenne, on aura tout vu, tout entendu et tout tenté entre les deux camps: intimidations, menaces, saisines des tribunaux, insultes, etc. Dans la nuit du 11 au 12 avril 2021, lors d’un conseil d’administration qui prend fin à 2h30 du matin, Ernotte, Taittinger, Lauvergeon et Bensalah actent la signature d’un armistice. Veolia a gagné, le groupe met la main sur son rival et ses plus beaux morceaux. Suez, en vaincu, s’incline, mais sauve l’honneur : l’entreprise se vend à un bon prix et devrait continuer à vivre en version réduite, amputée d’une grosse part d’elle-même... 

On a la gueule de bois. On se battait pour gagner, pour éviter le démantèlement de Suez…, raconte Brigitte Taittinger-Jouyet. Quand une bagarre d’une telle intensité s’arrête brutalement, c’est difficile à vivre. Même si je suis persuadée d’avoir accompli mon devoir d’administratrice, le divorce avec les salariés de Suez, qui s’estiment trahis par le conseil d’administration, est violent. Je ne suis pas un colin froid. Humainement, c’est dur…»

Avant le coup de grâce « Peur de rien. La bande des quatre a manqué son objectif: annihiler le projet de Frérot. Mais leur ténacité fut épique. « L’attaque avait été conçue comme un blitzkrieg. La direction de Veolia avait prévu que cela soit plié en deux jours, le combat a duré près de huit mois…», explique avec fierté l’une des quatre administratrices. Les opposantes à Veolia, ce sont elles.

Pour des raisons diverses, liées à leur parcours, à leur assise financière – aucune n’a besoin des jetons de présence versés par Suez pour vivre (*µ) [Ben voyons ! ndlr] –, à leur histoire personnelle, elles n’ont peur de rien ni de personne, et surtout pas des regards en coin lancés par des membres de l’establishment parisien. «On était hermétiques à la pression, assure Brigitte Taittinger-Jouyet. Je dirais même que, plus on nous menaçait, plus ça nous motivait. Nous avions le sourire aux lèvres et les arquebuses chargées…»

Ces dames qui espèrent bien conserver leur mandat dans la nouvelle formule ont peut-être la gueule de bois mais il y a quelques jours "Veolia tenait pourtant à prévenir chacune d'entre elles dont fait partie Ernotte, de possibles poursuites judiciaires si ces certains administrateurs décidaient de « saborder leur propre groupe »" ...

Quant à Ernotte, encore et toujours, nul n'a oublié la colère du président de Veolia après « L'enquête de Cash Investigation sur le marché de l’eau diffusée sur France 2 où la multinationale française accusait notamment Delphine Ernotte, de conflit d’intérêts. 

"Piqué au vif. Veolia a vivement réagi aux accusations de France 2 dans son émission Cash Investigation. Elise Lucet présentait une longue enquête sur le marché de l’eau, pointant principalement du doigt les pratiques du groupe (ex Compagnie Générale des Eaux).

L’entreprise a ainsi commenté en direct l’émission sur Twitter et mis en doute l’impartialité de Cash Investigation sur ce sujet. “Dans l’émission du 13 mars 2018, Veolia est citée 24 fois, La Saur 67 fois. Suez est cité 4 fois”, peut-on lire sur son compte.


Le groupe aurait alors trouvé une explication à ce fait:“ Delphine Ernotte siège au Conseil d’administration de Suez depuis 2012. Elle est également présidente du Comité d'Éthique et développement durable et membre du comité d'audit et des comptes de Suez”, déclarait la multinationale française, estimant que l’émission, “étonnement”, ne s’était “pas attardée” sur son concurrent direct et numéro deux mondial de l’eau. 
En d’autres termes, Veolia sous-entendait bien un conflit d’intérêts… ».

(*µ)

(* la vidéo de Suez)

 


A Celles et ceux des salariés de France Télés qui sont dégoutés (il n’y a pas d’autre mot) par une telle présentation complétement  hors sol  et qui ont besoin, eux, de leur travail et de leur salaire pour vivre contrairement à ces quatre « Mylady de Winter » qui considèrent quelques 150.000 euros de jetons de présence comme un simple pourboire, il est fortement conseillé de retourner le formulaire ernottien de prévention des conflits d’intérêts annoté  «c’est celui qui dit, qui y est »  :

- A Ernotte, Taittinger-Jouyet, Bensalah et Lauvergeon ces quatre administratrices désintéressées !

- A Takis Candilis l’ex numérobis de la première, revenu chez Banijay après un gros chèque du service public

- A Diego Buñuel que le précédent faisait nommer directeur des programmes de France Télévisions à effet du 22 juin 2020, condamné par le Tribunal de commerce de Paris et débiteur du célèbre animateur-producteur du PAF président de COYOTE.

-  Au Parquet National Financier

- A Roselyne Bachelot la ministre de la Culture et/ou à Roch-Olivier Maistre du CSA fan inconditionnel de l’ex-Orange.

- Et pourquoi pas au Premier ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron garants tous deux de nos institutions !


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