L’ex-Orange
et le hashtag "PasAvecMaRedevance", alibis d’Emmanuel Macron pour la
privatisation de la télé publique ?
Le
Point du 12 février dernier dans son article « Un
collectif citoyen dénonce les manquements de France TV Slash » signé
Emmanuel Durget, annonçait la création du #PasAvecMaRedevance qui
« lance
une pétition contre la plateforme dédiée aux jeunes, après plusieurs centaines
de manquements à ses missions de service public. »
« C'est avec ce
hashtag, symbole des luttes contemporaines, qu'un collectif citoyen part en
croisade contre France TV Slash » écrit
le titre de presse qui précise « Arthur Monnet, porte-voix de cette
mobilisation revendiquée apolitique, reproche à la chaîne numérique plusieurs
centaines de manquements à sa mission de service public depuis sa
création, en février 2018. Plus précisément, ce sont les publications de
la chaîne sur Instagram, réseau social prisé par son jeune public, que le
collectif met en cause. »
Pour
Antonio Grigolini le directeur
de France TV Slash joint par le journaliste, les éléments de langage s’enchaînent.
Il s’agirait plus d’« erreurs ou des maladresses »
commises en raison du grand nombre de publications – vous savez les dizaines
de millions de vues dont se vante en permanence Ernotte ! – et « des
codes des plateformes parfois expéditifs » que la chaîne suit et
qu’il conviendra de « rectifier le cas échéant » mais qu’il
faut relativiser au regard des
soi-disant « dizaines de
milliers de remerciements et de témoignages » qui, selon lui, « prouvent
l'utilité et la pertinence » des contenus proposés.
Ben voyons …Langue de
bois, propagande et pipeau à l’envi !
Le magazine mais aussi CNews, ce matin, mettent en avant « Le militantisme politique et la publicité clandestine » que dénoncent Arthur Monnet et le collectif.
Extrait : « Arthur
Monnet s'appuie alors sur de solides bases de droit pour confirmer ses
intuitions. Il épluche minutieusement les 3 000 publications
de France TV
Slash sur Instagram. Puis il confronte celles qu'il soupçonne aux
chartes qui déterminent les missions de France
Télévisions.
Selon lui, le résultat est
accablant. ‘’Environ 500 posts, soit 1 sur 6, posaient
problème’’. Le collectif en a retenu 100, pour ‘’rester digeste’’,
qui accompagneront la pétition et seront rendus publics. Pour un quart de ces
cas, c'est le non-respect de la ‘’stricte neutralité politique’’ exigée par la
charte éthique de France Télévisions qui est pointé du doigt. Pour
d'autres, il s'agit d'une violation de ‘’l'expression des différents points
de vue’’ pour les ‘’questions prêtant à controverse’’ assurée par le cahier
des charges des services publics ou encore du manque de vigilance pour ‘’éviter
toute publicité clandestine dans les contenus diffusés’’…Tandis que certains
griefs relèvent d'un militantisme délibéré, d'autres trahissent une négligence
dans le traitement des sujets d'actualité. »
« Tandis que certains
griefs relèvent d'un militantisme délibéré, d'autres trahissent une négligence
dans le traitement des sujets d'actualité. » ajoute encore le journaliste
qui enfonce le clou « À plusieurs reprises revient, par
exemple, le traitement de l'affaire Adama Traoré. Une publication est
pointée du doigt par le collectif pour n'avoir comme seule source qu'un membre
du comité Vérité pour Adama, tandis qu'un autre fait la promotion de
photographies dont la vente bénéficie au même comité.
Le collectif rappelle que le
CSA avait déjà condamné France Télévisions, en 2018, pour « défaut de
mesure dans l'évocation d'une procédure judiciaire criminelle en cours », pour une autre affaire
judiciaire. Un cas viole même, toujours selon le collectif, la loi
de 1905 et la garantie du « libre exercice des cultes ». Il
s'agit d'un épisode du programme Clit Revolution dans lequel des
militantes vont perturber une célébration religieuse au Japon »
N’en jetez plus, la cour est
pleine.
Dire qu’il y a peu, Emmanuel
Macron qualifiait la gouvernance de France Télévisons de « Honte de
la République »…sans avoir fait quoi que ce soit jusqu’ici
pour y mettre un terme !
En
coulisses, ils sont quelques-uns à avoir déjà sceller le sort de la télévision
de servie publique, en soufflant régulièrement à l’oreille du Chef de l’État qu’il
faudra tirer un trait après le 2ème tour de la présidentielle et
privatiser tout ce qui pourra l’être !
Comme l’a dit Ernotte à ses hauts cadres en fin de semaine dernière, partie dans un délire astral où « l’alignement des planètes va dans son sens » :
« - Le
commissaire européen Thierry Breton,
- Le
président de l’Autorité de régulation Roch-Olivier (alias le capitaine de l’Arcom-enterprise) et
- La
ministre Roselyne Bachelot,
qui sont
tous sur la même longueur d’onde et ont d’ailleurs dit les même choses que moi
lorsque je les ai conviéz à me rejoindre le 12 janvier salle Pleyel ».
Il ne
manquait plus que le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler et l’ex-Premier
ministre Édouard Philippe qu’elle n’a pas cités !
A moins comme le dit la rumeur, qu’après l’élection présidentielle de 2022 suivie des législatives dans la foulée, le dégagisme ne soit plus que politique mais ausi médiatico-public !
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