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jeudi 11 août 2022

Des « états généraux du droit à l’information » en trompe-l’œil pour faire passer la suppression de la CAP.

Des «  états généraux du droit à l’information » en trompe-l’œil pour faire passer la suppression de la CAP.

Pour faire avaler la suppression de la CAP (ex-redevance télé) et son remplacement par une partie de la TVA, la ministre de la culture devrait lancer à l’automne dès  «  états généraux du droit à l’information » supposés lutter contre la désinformation. 

Autrement dit sous couvert d’aborder la liberté de la presse ou encore la concentration des Medias  avec notamment la fusion TF1/M6 qui trouve avec Emmanuel Macron un soutien de poids, Rima Abdul-Malak qui dit vouloir démarrer ces vaines discussions en novembre, ne sait plus quoi trouver pour justifier l’injustifiable. 

"L'accès" du citoyen à "une information fiable, libre, pluraliste, indépendante" est l'un des grands chantiers de son ministère a-t-elle assuré devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Pour preuve, "le président a-t-elle ajouté, a souhaité la tenue d'états généraux du droit à l'information" associant les citoyens, a rappelé la ministre…faisant référence à une promesse de campagne du candidat Macron.

La preuve de quoi ? 

Selon le programme de ce dernier, cette mesure vise à "lutter contre toutes les tentatives d'ingérence et (à) donner aux journalistes le meilleur cadre pour remplir leur mission essentielle"…tout ce qui existait déjà avant et dont l’ex-Orange entre autres sur FTV s’enorgueillissait régulièrement malgré de nombreux dérapages!

C’est un peu comme si un boucher s’engageait à ne pas vendre de la viande de cheval pour du bœuf !

Son ministère ne sera pas le seul "impliqué", a précisé la ministre, évoquant des "enjeux éducatifs" avec "l'éducation aux médias" et des "enjeux internationaux" avec la "lutte contre les ingérences étrangères"... Également au programme, les "enjeux de synergies dans l'audiovisuel public", "les enjeux de régulation" et les "dérives qui peuvent résulter des phénomènes de concentration dans les médias", ou encore les "enjeux de protection des journalistes, de la liberté de la presse" et d'expression.

Le catalogue habituel des gadgets et autres items récurrents mis en avant pour faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes et amener progressivement - pourquoi pas -  avec le concours de l’ex -Orange, la télé publique vers une vente par appartements !

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