Le contribuable n’a visiblement pas fini de payer à fonds perdus pour l’échec de Salto la catastrophe industrielle signée Ernotte !
Salto la
tocade ernottienne qui devait selon l’intéressée concurrencer les géants américains
à commencer par Netflix et qui se retrouve en liquidation après seulement 2
ans ½ d’existence, devait continuer à plomber les comptes de France Télévisions
déjà dans le rouge.
RAM la nouvelle groupie après
ROM de l’ex-Orange devrait probablement encore applaudir ?! Invitée, mercredi matin de l'émission "Télématin"
sur France 2, elle avait en effet estimé que « l'audiovisuel
public remplissait ses "missions de service public", au moment où le
groupe France Télévisions fait face à des critiques des chaînes privées ».
Comme si faire flamber presque
100 millions de l’argent de contribuables (1/3 des 256M€ à
présent estimés) dans une lessiveuse sur le parvis de France Télés avait été
une prouesse…et d’ajouter le plus ridiculement qui soit "Quand on
regarde les chiffres de l'Arcom, on a bien la vision claire que les missions de
service public sont remplies, en matière d'information, de création, de
documentaires" !
Non, mais allo
quoi…On rêve.
L’informé dans l’excellent
article « Telecom veut faire payer France Télévisions, M6 et même TF1 »
signé Jamal Henni et Emmanuel Paquette, nous explique que la
plateforme voulue et vantée par l’ex-Orange n’a pas fini de vider les poches
des Français…probablement dans le cadre des
missions de service public qui seraient remplies selon la remplaçante de Roselyne Bachelot.
« L’opérateur
télécoms réclame des dommages en raison de l’arrêt brutal du service de vidéo à
la demande dont il était l’unique distributeur sur les box. Cela ne fait pas
rire du tout France Télévisions ou M6 » révèle
leur papier dont le blog CGC Média propose ci-après un large extrait :
« L’aventure Salto
sera décidément un mauvais feuilleton jusqu’au bout. Même
après sa mort, le fantôme du service de vidéo-à-la-demande revient hanter ses
actionnaires TF1, France Télévisions et M6. Pour rappel, la plateforme a
fermé ses portes en février dernier et, depuis, la liquidation est assurée par
un mandataire judiciaire, Maître Marc Sénéchal. Mais un nouveau
créancier inattendu s’est manifesté auprès de lui, a appris l’Informé. Il
s’agit de Bouygues Telecom, seul fournisseur d’accès à Internet à avoir
distribué Salto sur le canal 93 de ses box.
Alors
qu’Orange, SFR et Free avaient refusé de proposer le service, lui avait
accepté, visiblement sur demande de son propriétaire, le groupe Bouygues,
également actionnaire principal de TF1. En retour, Bouygues Telecom touchait
une commission - soit un pourcentage du tarif mensuel payé par les clients (de
6,99 à 12,99 euros) - à laquelle il doit désormais renoncer.
Aujourd’hui,
l’opérateur affirme que cet accord commercial a été rompu brutalement, et
cherche à toucher un dédommagement à ce titre. À
partir de la marge que généraient les commissions, Bouygues Telecom a réalisé
plusieurs simulations pour estimer son manque à gagner. La plus élevée
d’entre elles approche les 5 millions d’euros.
« Demander une indemnité
si exorbitante nous paraît cocasse, indique-t-on chez l’un des
ex-actionnaires de la plateforme. C’est tout de même TF1, qui appartient au
même groupe, qui a décidé de fermer Salto ».
En effet, c’est la Une (suivie par la Six) qui a activé la porte de sortie prévue dans le pacte d’actionnaires à la date anniversaire des deux ans après sa signature, soit en novembre 2022. La réclamation du fournisseur d’accès fait donc enrager M6 et France Télévisions. Car sur les 900 000 abonnés revendiqués par le service, bien peu venaient de Bouygues Telecom, qui n’a commencé à proposer le service qu’en mai 2021. En effet, la plupart des clients étaient recrutés directement depuis le site Web de Salto, l’application mobile ou encore via Amazon Prime Video. Pour sa part, le géant américain nous a indiqué ne faire aucune demande d’indemnisation ou de compensation. Pour l’heure, le mandataire n’a pas encore tranché ce dossier épineux. Il doit déjà rembourser les clients et dénouer les contrats liés entre les trois actionnaires. Les comptes 2022 avaient déjà budgété 66 millions de coûts de liquidation. Cela porte le déficit cumulé depuis la création à la coquette somme de 256 millions, dont une grande part provient de l’achat de programmes et de spots publicitaires auprès des trois groupes audiovisuels… »
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