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mardi 9 mai 2023

Madiba est en colère et le redit bien volontiers....le licenciement de Gilbert Pincemail pour faute simple ne devrait pas faire retomber les choses, tout au contraire.

Madiba est en colère et le redit bien volontiers....le licenciement de Gilbert Pincemail pour faute simple ne devrait pas faire retomber les choses, bien au contraire. 

Le blog CGC Média n'a pas résisté à reprendre la superbe et poétique présentation que faisait l'ADAP de Madiba (*) qui avec Sosthène sur le site a fait à l'évidence le délice des lecteurs assidus.
 
"Dans mes veines coulent des fleuves de sang qui ont la couleur marron et guyanaise de l’Oyapock et du Maroni, des rivières qui descendent des mornes de Guadeloupe ou des baies de Martinique
Je vois le bleu de la baie de Boueni à Mayotte ou le lac Lalo-lao de   Royaume d’Ouvea à Wallis comme les torrents des montagnes de Futuna. 
J’ai le goût des poissons du grand Lagon de Nouvelle-Calédonie et j’en appelle souvent au Douk-douk des tribus kanaks pour qu’il punisse les traîtres qui ont vendu RFO et l’ont démantelé à leur profit. 
Je suis Outremer, pas seulement ultramarin, et je m’appelle Madiba et parfois j’ai un frisson dans le vent de neige qui balaie le Golfe du Saint-Laurent et qui gifle les maisons colorées de Saint-Pierre. 
Je regarde éternellement crachoter le Piton de la Fournaise et, à la Réunion, j’observe les komors balayer les sols sur lesquels crachent les zarabs...
Je connais l’envers des cartes postales des outremers et je ne brandis pas de chaines brisées en disant que c’est mon envie de travailler qui a disparu avec l’esclavage. 
Je suis français d’outremers, des Australes, des Tuamotous, des Marquises, de Marie-Galante ou de la Désirade ou du Quartier d’Orléans à Saint-Martin. 
Je sais qui trafique, qui braconne, qui détourne l’argent comme les yeux. Je suis Madiba et je réclame justice..." écrit celui qui comme Mandela a le beau surnom du père de la nation sud-africaine.
 
Notre homme poursuit "Il y avait une chaîne comme un quartier de tôles ondulées, une chaîne de télé qui s’appelait France Ô. 
On l’avait construite sur les décombres de RFO SAT. 
Le législateur, après bien des errements, avait décidé de lui confier la représentation, dans l’audiovisuel public, des outremers. 
Une chaîne carrefour pour les outremers et une chaîne vitrine pour les français de l’hexagone mais certains  cadres de France Télévisions ont vu l’opportunité de berner les ultramarins. 
On y a donc nommé des directeurs, des cadres, des rédacteurs en chef, basés à Malakoff, qui n’avaient aucune idée de ce que sont les outremers. 
Ils ont improvisé des émissions, des rendez-vous d’information, des journaux, en s’aidant de ce que les stations, aujourd’hui, Premières, produisaient dans leurs îles respectives. Ils ont conduit la chaîne au désastre : à peine 45 000 téléspectateurs pour 67 millions de citoyens français...."
 
Et d'ajouter "Des reportages imaginaires sont tournés par une rédaction en panne de talent, « goodlife et lifestyle » comme si c’était du journalisme et comme si, parce qu’ils ne connaissent rien d’autre, les directeurs de la rédaction bidon s’occupaient des ultramarins vivant en métropole comme un nouveau continent à découvrir… 
 
Un triumvirat  sera  m^me embauché et placé-là pour faire la carrière d’un réunionnais, devenu député européen macronien de circonstance après avoir été socialiste puas républicain, en jouant de ses fonctions de directeur de l’Information. Ce groupe, augmenté de quelques cadres, est une vraie cellule de combat de La République en Marche, couvée par la ministre des outremers à la veille des municipales. 
Comme si dans l’histoire de l’audiovisuel public, noyauter politiquement une telle structure, avait apporté quelque chose....  

Outremer, ce sont des équipes de tournage de la société privée EDEN, liée au susdit député européen, qui officient sans rien demander aux stations Premières. Ben non, des noirs et des bronzés qui travaillent dans leurs pays, c’est forcément mauvais !

Non mais franchement : la représentativité des outremers ?..."

(*) C'était en 2019 et 4 ans plus tard, tout ce qui avait été dit et écrit à l'époque est  toujours et plus que jamais d'actualité...avec cerise sur la gâteau l'affaire dite "Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte".
 
 
 
 

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