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vendredi 12 mai 2023

Des réunions Tempo à l’heure du déjeuner, probablement pour éviter les aigreurs d’estomac !

Des réunions Tempo à l’heure du déjeuner, probablement pour éviter les aigreurs d’estomac !

Histoire de faire prendre aux collaborateurs concernés des vessies pour des lanternes, les stations de France 3 organisent des « ateliers éditoriaux » « les participants auraient leur mot à dire sur les contenus proposés »…Quelle blague !

Pour certaines, c'est même en appâtant les salariés avec un café gourmant que de soi-disant réunions d'explication sont programmées. (*)

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C’est ce que Sud dans une de ses dernières publications appelle « la grande mascarade ». Pourquoi ce terme ? Parce les jeux sont faits et que ces ateliers éditoriaux ne sont que des alibis destinés à amuser la galerie…tout cela d’ailleurs sur le démantèlement de régies dans certaines régions par les techniciens qui étaient eux-mêmes censés les exploiter et à qui l’entreprise dira demain qu’ils n’ont plus de boulot.

Le blog CGC Média qui l’a déjà écrit dans plusieurs de ses récents articles, la dernière tocade ernottienne Tempo ne sera qu’une raison de plus pour faire partir toutes celles et ceux qui n’auront plus vraiment de taf.

« Quelques réunions organisées entre midi et deux, 1h30 de réunion sur le temps de pause des salarié.e.s donc sur le temps personnel , où sont invité.e.s à y participer sur la base du volontariat tout.e.s clles et ceux qui voudareint révolutionner nos contenus » ironise le syndicat qui s’interroge « De qui se moque-t-on ? »

« Cela ressemble plus à une mascarade qu'à une consultation sincère des équipes de fabrication. Le comble, ces ateliers semblent surtout servir à faire accepter le pire aux salarié.e.s :

- Pas assez de moyens pour combler le temps d'antenne ? Il faudra multiplier les directs pendant les tournages !

- Pas assez de temps pour faire un travail journalistique rigoureux ? Il faudra revoir notre exigence à la baisse !

Quant aux questions posées à la volée, pas de réponse aux inquiétudes légitimes sur les horaires à rallonge des différents corps de métiers, ni sur le risque de dilution de l’information régionale…» poursuit le texte avant d’enfoncer le clou : « Ces ateliers sont révélateurs du mépris que porte la direction aux équipes. Les journalistes ressortent de ces ateliers avec un goût amer, le sentiment de ne pas être considéré.e.s ni écouté.e.s, et la peur de voir nos éditions se transformer en télé-préfecture, faute de temps de préparation des sujets. »

Et de s’interroger sur le pourquoi du comment : « Les études montrent que les Français et les Françaises tiennent à leurs médias locaux et qu'ils leur accordent une confiance supérieure aux autres. Pourquoi prendre le risque de briser cette confiance ? Pourquoi saboter le travail commun, à l'heure où le financement est remis en question ? »

Parce qu’il bien va falloir dégager des fonds face à la l’invraisemblable situation dans laquelle Ernotte a plongé France Télés qui sans que les contribuables mettent encore la main à la poche, pourrait conduire à la privatisation d’une de ses antennes voire plus ! (scénario concocté en coulisses par une poignée d’intrigants qui répètent à l’envi que l’Audiovisuel public tout le monde s’en fout ») !

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