Quand les députés macronnistes vont
découvrir vers quels bas-fonds Ernottte a
entraîné France Télévisions, ils ne vont pas en revenir !
La Lettre dans son article « Les
députés macronistes montent au créneau sur l'évaluation de FranceTV3 »,
annonce qu’ « Une délégation menée par Quentin Bataillon, Céline
Calvez et Constance Le Grip, rue de Valois, exige un droit de regard sur la
part variable de 200 millions d'euros du budget accordé à France Télévisions et
conditionnés à la "transformation" et à la "modernisation"
du groupe audiovisuel ».
Le titre de Presse indique par ailleurs qu’« Une mission de l'inspection générale des finances passe
déjà en ce moment au crible les comptes des six sociétés de l'audiovisuel
public dont France Télévisions pour pour définir clairement les objectifs à
atteindre. Son rapport doit être rendu en janvier ou février 2024. »
Chacun notera dans cette délégation la
présence pas vraiment
anodine de Céline Calvez (députée Renaissance)
récemment nommée au Conseil d’Administration de France Télés (en
remplacement de l’ultracrépidarienne
Aurore).
Tous les signaux sont au rouge et la catapultage
final de l’infirmière TV semble bien ne plus être très loin !
La délégation composée des députés Renaissance
Quentin Bataillon, Céline Calvez, Constance Le Grip, Fabienne Colboc
(Renaissance) et de Laurent Esquenet-Goxes (Modem et Indépendants) souhaitent que la nouvelle part
variable du budget, instaurée en septembre pour les contrats d'objectifs et de
moyens (COM) 2024-2028, puisse être clairement évaluée.
Les parlementaires qui plaident également
pour que cette somme de 200 millions d'euros, conditionnée à des projets de "transformation"
et de "modernisation" de l'audiovisuel public devant, en principe, être remboursée
si les objectifs ne sont pas atteints, soit gelée au niveau de
2023 (soit 3,8 milliards d'euros au lieu des 4 milliards prévus), tant que
la trajectoire des COM n'a pas été clairement présentée aux parlementaires.
Dans le jours qui viennent, de nouvelles révélations sur la gabegie financière qui règne au sein du groupe public, devraient les faire s’étrangler voire entraîner quelques évictions au plus haut niveau...
mais aussi le renvoi de
certains ordonnateurs publics devant la CDBF, la Cour de Discipline Budgétaire et Financière qui
permet de sanctionner les actes d'agents
publics constituant des fautes lourdes ou des irrégularités dans la gestion des
finances publiques.
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