L’ex-Orange pourrait même ne pas aller au bout de son second parachutage !
Si les salariés de France Télévisions n’attendent que de lire sur leurs écrans la dépêche annonçant le départ de celle qui depuis son premier parachutage à l’été 2015 a gravement abimé France Télévisions et systématiquement déshabillé le groupe au profit de groupes privés, ils ne doivent pas être les victimes des « jeux de pouvoir » (*) qui vont se dérouler dans les prochains mois.
Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’ils soient tellement
choqués dans les semaines qui viennent d’une découverte qui fera probablement
l’effet d’une bombe, qu’ils se mobilisent pour exiger le départ immédiat de
l’équipe en place !
(*) S’ils
peuvent être d’accord avec les propos du Secrétaire général à l’Élysée relatés
aujourd’hui par L’Express (¤)
dans un article concernant l’imaginaire 3ème mandat
dont plane la menace au cas une entreprise du CAC 40 ne se dévouerait pas
pour un exfiltrage de circonstance, ils ne verraient pas pourquoi attendre que
leur entreprise soit totalement en ruines.
"Cette
gabegie permanente" que dénonce Alexis
Kohler dans l’enquête signée Emilie Lanez, elle
n’est pas du fait des personnels qui font leur travail.
Il ne font que la subir
à cause des magouilles et des magouilleurs – il n’y
a guère d’autres mots – qui depuis le printemps 2015, ont permis cette casse
organisée du groupe de télés publiques avec les centaines de millions dépensés
sans compter dans des scandales et autres turpitudes auxquelles pas une
entreprise privée n’aurait survécu !
Le magazine développe et
écrit :
« En
2020, elle ne dut sa prolongation qu’à l’intervention du désormais commissaire
européen Thierry Breton, qui, quinze
jours avant le vote de l’Arcom, convainquit Emmanuel Macron de, malgré tout,
lui faire confiance, et tant pis pour son rival, Christopher Baldelli, alors n°
1 de RTL, aujourd’hui à la tête de Public Sénat.
Breton n’eut pas
de mal à plaider que reconduire une femme était judicieux quand à la tête
d’Arte, un homme (Bruno Patino) venait d’être nommé successeur d’une femme
(Véronique Cayla) [Grâce aux votes, entre autres, d’Ernotte
et de son "obligé" Bernard-Henri Levy producteur de films
achetés régulièrement par France Télés, ndlr]
Les membres du conseil de surveillance présidé depuis 1993 par Bernard-Henri Lévy (coprésidé par Nicolas Seydoux qui ont élu ce dernier, sont Delphine Ernotte et Sibyle Veil mais aussi le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet et les représentants de l’Etat qui y siègent.
(¤) Extrait
« Début
octobre, le président de la République a réuni Alexis Kohler, la ministre de la
Culture Rima Abdul Malak, et son conseiller culture Philippe Bélaval, pour
évoquer une "refondation" de ce "vieux média", remettant
sur la table l’idée d’une holding à la BBC, qui chapeauterait radio et télé
publiques.
Une conversation au cours de laquelle le secrétaire général
Alexis Kohler a, comme de coutume, fulminé contre "cette gabegie
permanente", s’agaçant que pour près de
3 milliards d’euros d’argent public, il serait "temps de remplir sa
mission".
Depuis qu’il siégea au conseil d’administration de France
Télévisions, représentant jusqu’en septembre 2012 l’agence des participations
de l’Etat, il est convaincu que ces chaînes
ne sont que marasme financier et gauchisme échevelé.
Une
conviction que le magazine Complément d’enquête, diffusé en mars dernier, le
portraiturant en exposant sa mise en examen (la justice le soupçonne d’avoir
favorisé MSC, premier armateur mondial, dirigée par la famille Aponte,
apparentée à son épouse, quand il occupait le poste de directeur de cabinet
d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie) n’a pas amoindri. C’est peu
dire que l’émission a agacé, souverainement même. Elle valut d’ailleurs à
Alexandre Kara une soufflante entre deux portes lors d’un tournage à la
présidence de la République.
Voici
peu, en petit cénacle, il fut ainsi, non sans malice, demandé à Alexis Kohler,
s’il croyait lui à un possible troisième mandat. "Elle
peut toujours courir", a-t-il répondu, guilleret. Elle court,
volontiers. Et vite.
Pourquoi donc attendre que s’arrête la course ?
Pourquoi lorsque les
membres du Conseil d’administration auront entre les mains, juste après le fêtes
de fin d’année, les éléments lui permettant de mettre en minorité l’infirmière
TV devraient-ils ne pas agir immédiatement pour éviter d’être jugés
coresponsables ?
Quant à la personne qui
va devoir extirper France Télés du mur dans lequel il est encastré, il va falloir
qu’elle ait les épaules solides et un projet des plus innovants, si la notion
de Service public de l’audiovisuel a encore en sens !
En tout cas, très éloigné de ce jeu de chaises musicales auquel
se livrent actuellement certains conseilleurs de l’ombre ou pas du reste,
distillant ici et là certains noms comme celui de :
- l’ex-argentier de France Télés éphémère directeur général de la DGMIC Martin
Ajdari, condamné par la Cour de
discipline budgétaire et financière de la
République (1° fin de post) ou encore celui de
- Bruno Patino l’ex numéro 2 de Pflimlin, 60 ans en 2025, condamné
lui aussi le 10 novembre 2015 par la 17ème Chambre correctionnelle, à 3.000€ pour procédure abusive contre le directeur de publication
du blog CGC média. (2° fin de post)
ou encore Stéphane Sitbon-Gomez « Le Baron
noir » alias « Yop » l’ex-Vert de Cécile
Duflot qui ne ferait pas partie de la chimérique 3ème vague si elle avait une
chance de se déclarer venant de celle qui prétend qu’elle paierait le fait d’"être une femme qui plus est, n’étant
pas du sérail" …quelle rigolade !! (3° fin de post)
Extraits :
« Elle
décrit (Ernotte) un quotidien "heureux, passionnant" au cœur duquel
toutefois on lui ferait payer de "ne pas être du sérail",
comprendre : être femme et ingénieure dirigeant une cohorte de saltimbanques.
En guise
d’exemple, elle mime cette conversation avec une personnalité de haut vol –
dont elle refuse de confier le nom – qui s’adressa obstinément à son
directeur des programmes, 36 ans, et non à elle. [Pas
vraiment besoin qu’elle le taise, tout Paris sait qu’il s’agit d’un s’agit d’un
conseiller présidentiel dont le téléphone a sonné au quotidien mais visiblement
ne sonne plus, ndlr]
Non sans drôlerie, elle reproduit le regard du coupable
glissant devant le sien au profit de celui de son mâle bras droit… son fougueux et, aux dires de tous, doué adjoint, dont elle
explique être habituée à cette singularité…,
Ce
dernier abonde, pointant "ces messieurs qui veulent la voir se planter et
qui ne supportent pas qu’elle soit une patronne et non une suiveuse". [Que
pourrait-il faire d’autres ? Judas n’embrassait-il pas Jésus, jute avant….
ndlr]" …
Pour
les femmes, Emilie Lanez évoque également les noms de « Sibyle Veil patronne
de Radio France ou même Justine Planchon, n° 2 de Mediawan » comme
l’a fait à plusieurs reprise le blog CGC Média, notamment dans son post du 29
janvier dernier « Le tandem Capton/Ernotte
(Médiawan/France Télés) accusé de censure » qui revient sur l’excellente
enquête menée par OFF
investigation (µ ci-après) où le mélange des genres est flagrant.
(µ) OFF investigation (rendez-vous sur la toile pour la suite)
Extraits :
« Décidée à
briguer en juillet 2025 un troisième mandat, elle s’apprête à affronter ses
rivaux, dont la liste bruisse : Sibyle Veil, patronne de Radio France, Bruno
Patino, le patron d’Arte, ou même Justine Planchon, n° 2 de Mediawan, dont les
époux Macron ont en 2017 apprécié le documentaire consacré à la première
campagne électorale. »
"Une
perspective très lointaine pour mon quotidien", chante
l’ex-Orange. « Ce qui n’est pas un démenti »
ajoute l’Express ! Scénario auquel ne croit pas l’ADAP qui donne quelques précisions dans
son article signé Sosthène « Mais quel est donc ce monde qui
grouille sur les bords de Seine ? »
"Une perspective" pourtant
qui fait l’objet d’une bonne blague ironique et méprisante, tout en haut du
Siège de France Télés : « Faire un 3ème
mandat, ce ne sera pas le cas pour tout le monde »
« Figurez- vous que, pour quitter France
Télévisions, il serait question d’un poste important dans une entreprise du CAC
40....Comme si les Seigneurs de l’Industrie allaient marcher après le message qu’elle avait envoyé aux 110
000 salariés de Orange (**) pour se désolidariser de son patron Stéphane et annoncer qu’elle chassait
la corruption. Un coup de poignard dans le dos que les Seigneurs n’ont sans doute
pas oublié…. »
(**)
Vivement le début d’année prochaine alors...
(1°)
(2°)
(3°)
...
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