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jeudi 24 septembre 2020

L’ex-argentier de France Télés éphémère directeur général de la DGMIC Martin Ajdari, condamné par la Cour de discipline budgétaire et financière.

L’ex-argentier de France Télés éphémère directeur général de la DGMIC Martin Ajdari, condamné par la Cour de discipline budgétaire et financière.

Le 15 septembre dernier, cabinet KTORZA publiait sur son site la condamnation par la Cour de discipline budgétaire et financière de Martin Ajdari ex-argentier de France Télés mais également très éphémère directeur général de la DGMIC (*).

(*) La DGMIC (Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles), définit, coordonne et évalue la politique de l’État en faveur du développement du pluralisme des médias, de l’industrie publicitaire, de l’ensemble des services de communication au public par voie électronique, de l’industrie phonographique, du livre et de la lecture et de l’économie culturelle.

C’est en mai 2015 que Martin Ajdari sera nommé directeur général de la DGMIC au sein du ministère de la Culture et de la Communication et que le contrôlé devient en quelque sorte le contrôleur.

Martin Ajdari sera également par rapport à cette promotion et par décret du 14 octobre 2015, désigné représentant de l'État de l'ensemble des conseils d’administration des médias audiovisuels soit France Médias Monde (société nationale chargée de l'audiovisuel extérieur), Radio France, l'AFP (Agence France Presse), France Télévisions et de La Poste.

C’est quatre ans plus tard, lors du Conseil des ministres du 24 juillet 2019, que Martin Ajdari sera désigné directeur-adjoint à l'Opéra de Paris à partir de 2020 liée à la nomination d'Alexandre Neef successeur de Stéphane Lissner.

Dans sa présentation intitulée « Un dirigeant de France Télévisions condamné pour infraction aux règles d’exécution des dépenses de l’entreprise », le cabinet KTORZA écrit :

« L’Arrêt de la Cour, en date du 28 juillet 2020, raconte une histoire hallucinante.

Décryptage.

En 2016 [quelques mois après le parachutage d’Ernotte, ndlr] la Cour des comptes sonne l’alerte : les procédures de passation de contrats chez France Télévisions sont suspectes. 

Le but de ces procédures est double, d’un part assurer la transparence et le bon usage des fonds publics et d’autre part, garantir l’égalité des acteurs économiques en face de la puissance publique.

En ligne de mire sur la télévision publique, une soixantaine de contrats passés entre 2012 et 2014. Fournitures de bureau, location de véhicules, taxis, études et conseils, catering, cartes de paiement, prestations informatiques, etc.

Au total plusieurs dizaines de millions d’euros facturés chaque année à France Télévisions…, sans appel d’offres, en infraction à la loi.

Comment est-ce possible ? 

France Télévisions dispose évidemment de toutes les compétences juridiques, comptables et financières, permettant de respecter la réglementation sur l’engagement des dépenses de fonds publics. 

De plus, France télévisions disposait d’un Directeur général délégué aux finances…Martin Ajdari - haut fonctionnaire - qui, depuis 20 ans, passe sans cesse des cabinets ministériels (contrôleur) aux entreprises publiques (contrôlé). Objectivement, un expert.

Enfin, France Télévisions dispose, au sein de son Conseil d’administration, d’un Comité d’audit et des comptes chargé de contrôler les informations financières.

Monsieur Ajdari deviendra d’ailleurs membre de ce Comité. 

Contrôleur, puis contrôlé, puis contrôleur.

Mais revenons à l’histoire de cette décision de justice. 

Les magistrats instruisent le dossier. Monsieur Ajdari est questionné sur 57 contrats passés sans appels d’offres.

Les procédures n’ayant pas été respectées, sa responsabilité est engagée.

Et là, nouvelle surprise : la défense de Monsieur Ajdari ne communique aucun contrat signé par ce dernier. Sur les 57 contrats évoqués par la Cour, 3 seulement, datant des années 2000, sont produits en justice. 

Serait-il possible que des dizaines de contrats commerciaux soient passés par France Télévisions… oralement ? Monsieur Ajdari aurait-il fait verser plusieurs dizaines de millions d’euros à des prestataires en se contentant d’une poignée de main ?

Le Haut fonctionnaire est condamné. 

Pour la Cour, il s’agissait de punir, comme il ressort de sa compétence, le manquement aux règles de passation de marchés dans un service public. Malheureusement, l’Arrêt ne nous dit guère quel mobile animait ce dirigeant. 

On ressort de cette histoire avec une question : pourquoi ? »

Le blog CGC Média qui devrait très prochainement monter où nous en sommes arrivés aujourd'hui, propose à ses lecteurs assidus et de plus en plus nombreux, de découvrir cet arrêt (ci-après)












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