Après la mort en direct de Jean Pormanove, l’Arcom tente de se disculper: L’abjection totale.
Après la mort en direct de Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove, intervenue le 18 août 2025 sur la plateforme Kick, l’Arcom qui avait été alertée sur ce qui se passait sur cette chaîne dite de streaming pour tarés, à osé prétendre qu’elle n’aurait pas eu les moyens d’agir !
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique qui avait soi-disant gagné en compétences dès sa création en remplaçant entre autres le CSA, chargée depuis 2022 de réguler les plateformes numériques, notamment pour lutter contre les contenus illicites, explique sans sourciller qu’elle ne pouvait rien faire !
Hallucinant.
Après la pétition qui circule pour demander sa suppression, l’Agence d’État pointée du doigt de toutes parts, n’aurait rien pu faire face aux signalements répétés de maltraitance et d’humiliations subies par Jean Pormanove en direct, pourtant signalées dès décembre 2024 par Mediapart et en février 2025 par la Ligue des droits de l’Homme.
Les moyens seraient insuffisants avec seulement 23 personnes dédiées à la surveillance des plateformes numériques contre 60 en Allemagne, ça n’aurait pas été jouable au regard de cette limitation structurelle [budget annuel de fonctionnement, quelques 50 millions d’euros] mais également de la difficulté d’intervenir sur des plateformes étrangères!!!
Il se trouve selon nos informations, que la plate-forme avait une domiciliation dans un pays de l’union européenne à savoir Malte.
On croit rêver… Il n’aura fallu que quelques jours à l’ex-CSA pour suspendre les télévisions russes en France après l’invasion d’Ukraine… pourtant là pour la mise en danger d’un être humain qui a conduit à son décès, personne n’a cru devoir lever le petit doigt ?!
Quant à l’argument bidon sur le manque des moyens, il suffisait d’un recommandé adressé au procureur de la République pour déposer plainte selon l’article 40 du code de procédure pénale, afin d’ engager pour le moins, une enquête, sinon un processus judiciaire.
D’ailleurs, les arguments de Martin Ajdari et de ses acolytes sont bien difficiles à croire, après que le gouvernement a annoncé saisir justement l’Arcom pour ces faits…S’ils n’ont aucun pouvoir, comme ils le disent, pourquoi annoncer les avoir saisis ?
Le blog CGC Média ne s’y est pas trompé, pas plus que Le Parisien de ce jour qui étrille l’Arcom à juste titre.
Certains internautes et commentateurs sur X et ailleurs, vont jusqu’à demander la dissolution de l’Arcom, l’accusant de se concentrer sur des priorités moins urgentes comme ces supposées régulations des médias traditionnels, en laissant des dérives graves se produire sur des plateformes comme Kick en l’occurrence ou encore la grotesque mascarade organisée par quelques-uns qui a conduit le 14 mai dernier, à entériner - car il ne s’agit pas d’autre chose - le troisième parachutage de l’ex-Orange en France Télévisions dans le but de voir imploser la télé publique.
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