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mercredi 20 août 2025

Humilié et maltraité, cet homme de 46 ans meurt en direct sur la télé des réseaux…le gouvernement saisit l’Arcom.

Humilié et maltraité, cet homme de 46 ans meurt en direct sur la télé des réseaux…le gouvernement saisit l’Arcom !

C’est en tout cas le titre du papier publié aujourd’hui dans Le Parisien qui relate la mort de Jean Portmanove que le titre de Presse présente comme un « streamer » mais que n’importe quel psychologue aurait aisément diagnostiqué de «personne pour le moins vulnérable », au regard des images abjectes, immondes, cruelles et inhumaines que la CGC Medias a eu à connaître mais n’a pas souhaité visionner tant elles sont insoutenables et les commentaires qui les décrivent a donner plus que la nausée.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/jean-pormanove-a-ete-humilie-et-maltraite-en-direct-le-gouvernement-saisit-larcom-apres-la-mort-du-streamer-19-08-2025-QJ74CZ4ALNGOVGCB2ZJO7OW5CE.php



Ce n’est pas l’Arcom probablement trop occupé à orchestrer et mettre en scène le troisième parachutage d’Ernotte à France Télévisions que le gouvernement devrait saisir mais la Justice pour faire inculper et condamner les deux tortionnaires clairement identifiables sur les images car il est ici question de délits.  

Ne parlons pas de toutes celles et ceux qui regardaient ces images en direct sur cette chaîne diffusée sur internet mais que personne n’avait pas jugé utile de signaler aux autorités, vu leur contenu….  

Aujourd’hui, la ministre déléguée à l’Intelligence artificielle (IA) et au Numérique, parle d’« une horreur absolue » après les « violences subies » après la mort de Jean Pormanove  humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plate-forme Kick devant quelques 500.000 « followers ».

Clara Chappaz pourtant alertée dès la fin de l’année 2024 sans donner aucune suite, dénonce aujourd’hui ces faits sur X tout en annonçant qu’une «  une enquête judiciaire est en cours ». 

Elle ajoute « J’ai saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos. J’ai également contacté les responsables de la plate-forme pour obtenir des explications »


Une personne vulnérable se caractérise par une fragilité particulière qui peut être temporaire ou permanente, rendant difficile son interaction avec autrui, notamment dans un cadre commercial. Ces fragilités peuvent être d'ordre physique, psychologique, émotionnel ou social.

En droit français, « les délits d'humiliation, de maltraitance et de séquestration d'une personne vulnérable sont réprimés par des dispositions spécifiques du Code pénal », notamment en raison de la gravité de ces actes et de la vulnérabilité de la victime. (*)

1. « Humiliation »:  

Si l’humiliation en tant que telle n'est pas un délit distinct dans le Code pénal français, elle peut être poursuivie sous d'autres qualifications, comme les « atteintes à la dignité » ou les « injures publiques ou privées » (articles 225-17 et 433-5 du Code pénal). Si l'humiliation vise une personne vulnérable (mineur, personne âgée, handicapée, etc.), la circonstance aggravante de vulnérabilité peut s'appliquer, augmentant les peines. 

Si l'humiliation s'inscrit dans un cadre de harcèlement moral (article 222-33-2-2), les peines peuvent atteindre 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende (3 ans et 45 000 € si la victime est vulnérable).

2. « Maltraitance »

La maltraitance d'une personne vulnérable est généralement qualifiée de « violences volontaires » (articles 222-7 à 222-16-1 du Code pénal) ou d' »abus de faiblesse » (article 223-15-2). La vulnérabilité de la victime (par exemple, une personne âgée, handicapée, ou mineure) est une circonstance aggravante. Les peines varient selon la gravité des violences :

   - « Violences sans ITT (incapacité totale de travail) »: jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.

   - « Violences avec ITT de moins de 8 jours » : jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende si la victime est vulnérable.

   - « Abus de faiblesse »: jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende, notamment si la maltraitance s'accompagne d'une exploitation (financière, psychologique, etc.).

3. « Séquestration » :  

La séquestration, ou « privation de liberté » (article 224-1 du Code pénal), est un délit grave, qualifié de crime dans certains cas. Elle consiste à retenir une personne contre son gré. Si la victime est vulnérable, les peines sont aggravées :

   - « Séquestration de moins de 7 jours » : jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

 « Séquestration de plus de 7 jours ou avec actes de torture/barbarie » : peut être qualifiée de crime, avec des peines allant jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle, voire plus si la vulnérabilité est reconnue.

Circonstance aggravante de vulnérabilité** :  

La vulnérabilité (âge, maladie, handicap, dépendance, etc.) est systématiquement prise en compte comme une circonstance aggravante (article 222-14-4 pour les violences, article 224-5 pour la séquestration). Cela alourdit les sanctions et reflète la gravité accrue de l'atteinte à une personne en situation de faiblesse.

- Ces délits peuvent être cumulés si les faits le justifient (par exemple, maltraitance + séquestration).

- Les peines peuvent être alourdies en cas de récidive ou si l'auteur est une personne ayant autorité (parent, tuteur, soignant, etc.).

- Les victimes peuvent porter plainte, et les associations de défense des personnes vulnérables peuvent se constituer partie civile.


Qui était Jean Pormanove ? 

Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, est né en janvier 1979 à Woippy et décédé dans la nuit du 17 au 18 août 2025 à Contes, dans les Alpes-Maritimes.

Il débute sur TikTok en mars 2020, proposant des vidéos mêlant humour et gaming autour de titres comme FIFA, GTA V ou Fortnite, et rassemble rapidement plusieurs centaines de milliers d’abonnés.

Sur Twitch, à travers notamment des sessions « Just Chatting », il comptait plus de 600 000 à 670 000 abonnés et accumulait plus de 35 millions de vues. 

Il avait participé à des événements publics, comme la Paris Games Week 2022.

Présent également sur YouTube (environ 200 000 abonnés) et Instagram (environ 132 000 abonnés), il générait des revenus mensuels estimés à quelques milliers de dollars. 

Jean Pormanove s'était fait remarquer grâce à un style exubérant et interactif : mélange de gaming, humour décalé, défis loufoques (comme les douches de peinture) et scènes de « rage » théâtrale devant sa communauté.

Les conditions de sa mort : décès en direct et révélations troublantes

Le contexte du livestream

Depuis plusieurs mois, Jean Pormanove faisait l’objet de streams où il subissait des violences physiques et humiliations orchestrées pour le buzz. En décembre 2024, Mediapart dénonce ce qu’il appelle un « business de la maltraitance », impliquant des provocations, violences physiques et mises en scène violentes.

Les streamers Naruto (Owen Cenazandotti) et Safine (Safine Hamadi), proches de lui dans ces lives, furent mis en garde à vue en janvier 2025 dans le cadre d’une enquête préliminaire pour violences sur personnes vulnérables et diffusion d’images violentes. 

Les dernières heures

Lors de son livestream final, il participait à un live marathon extrême, entre 10 et 12 jours, durant lequel il aurait été privé de sommeil, humilié physiquement (jets de peinture, coups, strangulation) et contraint à ingérer des substances toxiques, selon plusieurs témoignages.

Des internautes rapportent qu’il avait envoyé un message inquiétant à sa mère, évoquant un sentiment de séquestration : « …J’ai l’impression d’être séquestré… »

Deux jours avant la fin, des violences supplémentaires ont été enregistrées, comme fouiller dans son téléphone après qu’il ait atteint un certain montant de dons, ce qui accentuera le climat de détresse.

Le décès

Dans la nuit du 17 au 18 août 2025, Jean Pormanove est retrouvé mort dans son sommeil, alors que le livestream est toujours en cours. Il apparaît immobile sur un matelas, recouvert d’une couette, entouré des autres streamers qui tentent de le réveiller en vain (dont l’un jette même une bouteille plastique pour obtenir une réaction) 

Le parquet de Nice confirme la mort et bien évidemment ordonné une autopsie pour déterminer la cause exacte (arrêt cardio-respiratoire évoqué)

Ses amis streamers ont annoncé son décès sur les réseaux. Naruto a appelé à respecter sa mémoire et à ne pas diffuser les images de ses derniers instants.




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