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samedi 1 décembre 2018

Indéfectibles alliés de la CGT et de la direction à France Télés, FO se prend un scud de sa branche journalistes.


Indéfectibles alliés de la CGT et de la direction à France Télés, FO se prend un scud de sa branche journalistes.

Comme le blog CGC Média vous l’indiquait hier, FO se vante d’avoir signé « un accord pour respecter la loi qui ne l'a pas été » !  


Océan Grenier le signataire fo-média dont le nom, entre autres, va très bientôt défrayer une certaine chronique et qui sur le blog où il diffuse la nouvelle se prenant  même en photo signant l’accord qu’il qualifie de « cadeau », se prend un énorme scud de la branche journaliste du syndicat le SJ-FO.

C’est sous le titre “propaganda” assez clair, que le SGJ-FO moque sur tweeter le soutien systématique de FO-Média à Ernotte et à la CGT.

 

France Ô : “propaganda” toujours liquidatrice de FOmedia : “nous aimons tous notre entreprise bla bla bla, n’écoutez pas les propos anxiogènes, il faut accélérer la transformation des métiers de France Télé”. Avec un “syndicat” comme ça, pas besoin de service de com ! #FO"

Lorsque chacun sait que la direction de France Télévisions n’a proposé que de revenir que sur les 4 dernières années du  1/10ème de congés payés que l’entreprise n’avait pas versé dans les règles légales aux salariés grugés depuis des années (*), le terme « cadeau » employé par fo-média allié de la cgt et courroie de transmission de la direction a de quoi comme c'est le cas pour le SGJ-FO de donner la nausée !

(*) Le bruit court que certaines "petites  mains" des service de la paie avaient même alerté la direction sur cette énorme faute mais que cette dernière avait décidé de ne pas en tenir compte !







vendredi 30 novembre 2018

Un accord signé à France Télévisions pour respecter la loi qui ne l'a pas été !


Un accord signé à France Télévisions pour respecter la loi qui ne l'a pas été !
La direction de France Télévisions vient de proposer à des syndicats de signer un accord – tenez-vous bien  – concernant le calcul des 1/10ème de congés payés que l’entreprise n’avait pas versé conformément aux dispositions et qui résultait  à de nombreuses erreurs concernant ces calculs.
Signer un accord pour que la loi qui n'a pas été respectée, le soit ….génial, non !? 
La Direction va devoir trouver près de 6 millions d’euros pour le règlement des sommes dues à environ 6000 salariés que l'entreprise ne leur avait pas versé et ce dès décembre !
Certains signataires qui se réjouissent de cela et s’attribuent au passage la paternité d’une telle découverte dont ils ne sont en rien les lanceurs d’alerte, parlent de 10.000 euros à débourser!
Que ce soit 5,5 millions, 6 millions voire 10 millions d’euros, la faute est inexcusable, lourde de conséquences pour la société mais grave aussi pour l’État et le contribuable… 
Que va-t-il se passer concernant  la directrice en charge de la paie Nevis Mourrain la responsable de cette énorme et dispendieuse faute toujours en poste? 

Lorsque chacun sait alors que la boite vire à tour de bras et pour un rien des salariés lambda pour des motifs souvent fabriqués sur l’air du plan d’économies à réaliser, chacun attend donc la sanction...à moins que la direction  couvre !!

La lettre de France Télés aux précaires (certains seulement) qui va faire bondir les Prud’hommes et le ministère du travail.


La lettre de France Télés aux précaires (certains seulement) qui va faire bondir les Prud’hommes et le ministère du travail. 

Dans un courrier générique (* ci-dessous) envoyé le 22 novembre dernier à quelques-uns seulement « des salariés qui collaborent régulièrement avec l'entreprise », le responsable du dialogue social leur explique sans sourciller que l’entreprise va pouvoir continuer à violer la loi « en continuant à faire à leurs services pour répondre à ses besoins toujours sous CDD » en leur indiquant également qu’ils «  bénéficierons désormais d’avantages » auxquels ils avaient pourtant déjà droit légalement  et cerise sur le gâteau que leur « candidature sera examinée en priorité pour le comblement des postes à pourvoir en CDI ».

Assez croustillant de constater que la direction envoie un courrier fin novembre qui indique que "de nouvelles règles de gestion sont en vigueur depuis le 1er janvier 2018"

La lettre qui consacre, en réalité, une succession de nombreux CDD requalifiables en CDI et qui – redisons-le – n’a été adressés qu’à quelques destinataires réguliers (la notion de réguliers étant visiblement très aléatoires pour l’entreprise de Service Public) ne manquera pas de faire bondir les Prud’hommes comme le ministère du travail qui devrait apprécier le "sous réserve du respect des règles légales".

L’État en laissant France Télés agir de la sorte, devient en quelque sorte complice d’une précarisation à outrance au sein du Service public que reconnait l’entreprise et qui ne respecte par ailleurs, ni les textes en vigueur, ni le Code du travail. 

EtSachant que l’ex Orange vient d’annoncer au CSE nouvellement constitué en dépit de diverses mises en demeures et de plusieurs procédures en cours dont une plainte au Pénal, un plan de départs (qui pourrait  selon ses vœux se traduire par un millier de départs à moindre coût évidemment!) c’est quasiment se foutre du monde.

Quant au paragraphe de fin «Nous désirons à, travers ce traitement particulier valoriser votre collaboration avec l'entreprise dans l’attente d’une possibilité de consolidation de votre situation, lorsqu'elle sera réalisable et si vous en manifestez le souhait », elle est d’ores et déjà considéré comme une énième provoc ! 

Pour être plus clair, cela signifie pour l’intéressé que l’entreprise peut continuer à le faire travailler dans les mêmes conditions précaires  – attention, là il est valorisé ! – peut toujours faire la demande de consolider sa situation (à savoir sa régularisation en permanent) mais qu’il devra attendre qu’un poste se libère (dans un contexte de suppressions de postes collectives et en sachant que de très nombreux postes ne sont pas remplacés).

Chacun aura noté l’intitulé de la missive « Dialogue social »…deux mots qui ne sont utilisés à France Télés que pour la galerie.  

(*)

Madame, Monsieur,


Dans le cadre de sa politique portant sur l’emploi des salariés non permanents, France Télévisions a mis en place de nouvelles règles de gestion depuis le 1er janvier 2018.


Il a été décidé en particulier de conforter la situation des salariés qui collaborent régulièrement avec l'entreprise.


Nous avons ainsi le plaisir de vous indiquer que votre attachement à l'entreprise, qui s'inscrit dans les critères définis, a été reconnu et vous permet d'être considéré(e) comme collaborateur dit « régulier ».



A ce titre, vous bénéficiez désormais des avantages suivants :


- L'entreprise pourra faire appel à vos services pour répondre à ses besoins sous CDD sans application des seuils de collaboration nouvellement mis en place, sous réserve du respect des règles légales.


- Vous serez contacté(e) en priorité sur les propositions de CDD, dans le ou les établissements où vous collaborez majoritairement,


- Votre candidature sera examinée en priorité pour le comblement des postes à pourvoir en CDI,


- Vous pourrez bénéficier du « Pass mobilité » en cas de candidature sur un poste à pourvoir en CDI entraînant un déménagement.


Nous désirons à, travers ce traitement particulier valoriser votre collaboration avec l'entreprise dans l’attente d’une possibilité de consolidation de votre situation, lorsqu'elle sera réalisable et si vous en manifestez le souhait.


Vous pouvez, bien entendu, vous adresser à votre DRH pour toutes précisions complémentaires.


Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma sincère considération.





Stéphane CHEVALLIER