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vendredi 21 décembre 2018

Fichage de ses salariés: Nouvelle condamnation de France Télévisions après celles au Pénal d’Olivier Godard DRH France 3 et de la société.


Fichage de ses salariés: Nouvelle condamnation de France Télévisions après celles au Pénal d’Olivier Godard DRH France 3 et de la société.

C’est ce jeudi 20 décembre que pour les 5 salariés (ex pour une de ceux-là) de France 3 Auvergne – là où le scandale du fichage secret et illicite des salariés de France Télévisions a débuté – le conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand qu’ils avaient saisi victimes "d'une fiche d'appréciation illicite et contraire aux règles relatives à l'entretien annuel d'évaluation", a rendu ses jugements.

Après la récente condamnation par le Tribunal Correctionnel de Paris, d’Olivier Godard (*) directeur des ressources humaines du réseau France 3 pour entre autres recours abusif aux CDD ainsi que celle de la société France Télévisions (Ernotte n’ayant elle pas été condamnée intuitu personae, le Tribunal relevant que les faits avait été commis avant son arrivée sous Pflimlin), voici l’aboutissement de plusieurs années de combat (trois ans en tout après les demandes de renvoi de France Télés) où les salariés obtiennent gain de cause devant la Justice et font lourdement condamner France Télévisions pour des pratiques reconnues illégales et intolérables dans notre Pays a fortiori dans au sein d’une entreprise publique

(*) Olivier Godard qui avec Cécile Lefevre et Stéphane Chevallier fait partie des noms les plus cités pour succéder à Arnaud Lesaunier le directeur général délégué des ressources humaines de France Télévisions que la rumeur insistante donne sur le départ !

Mediapart fut à l’époque des faits, l’un des premiers média non seulement à faire éclater l’affaire mais aussi et surtout à publier le contenu desdites fiches « montrant que dans les rédactions de France 3 Régions, les managers commentaient secrètement le caractère et les compétences de leurs salariés ».

A l’époque ces premières fiches qu’avait fait mine de dénoncer le binôme CGT-FO soutien d’Ernotte, avaient créé une onde de choc au sein du groupe ! 

Ces fiches illégales avaient été établies  « dans un climat social tendu, les salariés notés comme insuffisants ont du souci à se faire en vue de la prochaine charrette » disaient l’une et l’autre roue de l’attelage CGT-FO  qui se vantait même récemment pour ce dernier d’avoir signé avec l’ex Orange l’ensembles des accords présentés…Quant un Marc Chauvelot, secrétaire général du SNRT-CGT éructait alors  « les critères retenus, les thèmes, la structure même du document sont ultra-dangereux et appellent à des jugement moraux. Ce tri fait froid dans le dos car il se base justement aussi sur des éléments de personnalité, subjectifs et arbitraires. Vu que tout se fait dans le secret, le manager a carte blanche et bénéficie d’une sorte d’impunité » et menaçait pour la galerie de faire condamner la boite.

La boite a donc bel et bien été condamnée hier mais aucun des deux aboyeurs publics n’était au côté des salariés dans leur combat. 

Ni la CGT, ni FO n’ont soutenu les cinq demandeurs (2 femmes et 3 hommes) et ont préféré aller dans le sens de la direction.
 
Le SNPCA-CGC, la CFDT Médias (avant que ces dirigeants ne la quittent pour rejoindre l'UNSA) et SUD Médias aux coté des 5 salariés dans leur lutte et le SNJ pour trois d’entre eux seulement, sont restés les seuls syndicats à s’être mobilisé tout du long  jusqu’à cette formidable victoire. (voir bas de post)

En tout, France Télévisions a été condamnée à payer plus de 170.000 euros à ces cinq personnes dont faisant l’objet  d’une décision exécutoire celle qui a été licenciée « sans cause réelle et sérieuse » avec à l’époque l’aval d’une responsable syndicale du tandem d’absents.  

Extraits du jugement :



"De nombreux témoignages attestent également des faits relatés. Par ailleurs, le mail expédié par Monsieur Kuzy le 29 janvier 2014 adressé au service des ressources humaines  Monsieur Cambianica du fait de la saisine de l'intéressé du service RH est édifiant et précis. Il est indiqué… "Pour pouvoir être entendu, j'ai dû le rattraper par la passerelle entre les deux bâtiment. Les portes étaient fermées, il n'y avait aucun témoin. Je connais suffisamment mon rôle pour savoir qu'un recadrage se fait en dehors de tout témoin".



Alors que le Conseil de la partie défenderesse insistait à la barre sur le fait qu'il n'y avait pas de témoin, le Conseil demandait des précisions à l'un des cinq plaignants présent à l'audience qui confirmait son témoignage en détaillant les faits.


Il n'y a donc pas eu lieu de remettre en cause la moralité de ce témoin et des autres témoignages.

Au vu des éléments produits le Conseil prend acte que France Télévision a manqué à ses obligations en écoutant que les versions de messieurs Kuzy  et Forneris sans prendre en compte la souffrance au travail des salariés demandeurs tout comme celle des autres salariés de l'entreprise et en ne répondant pas aux alertes des syndicats de salariés, des représentants du personnel et du CHSCT…


Des certificats en complément des témoignages de plusieurs salariés confirment la dégradation des conditions de travail de la salariée comme des nombreuses pressions et critiques dont elle a fait l'objet de la part, entre autres, de Messieurs Forneris et Kuzy et apportent un éclairage claire à la formation du jugement.



À cela il faut ajouter les rapports des examens réalisés à la demande du médecin du travail qui a suivi la salariée tout au long de la période invalidante qu'elle a eu.


La société France Télévision n'a pas respecté les avis d'aptitude temporaire et les prescriptions attachées temporairement…La conclusion de cette situation a été l'inaptitude de la salariée par le médecin du travail, après qu’elle ait pris attache auprès du docteur psychiatre.

La société défenderesse invoque dans ces conditions les nombreux arrêts de travail  de la salariée 3 ans avant la saisine des Prud’hommes. Il ressort de l'analyse de ceux-ci qui est de la dégradation de son état de santé principalement depuis cette période avec une amplification des arrêts de travail.

En conséquence, le conseil juge de licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse et dit que la salariée a subi un préjudice moral et financier qui doit être réparé..."

 



















Le mauvais Noël des salariés de France Télévisions…Emmanuel Macron se rend en Laponie pour changer la donne.



Le mauvais Noël des salariés de France Télévisions…Emmanuel Macron se rend en Laponie  pour changer la donne.

Emmanuel Macron a dû partir en urgence pour la Laponie rencontrer le vrai Père Noël  – pas celui qui sous sa fausse barbe parle en son nom  – celui à qui il va remettre la lettre des salariés de France Télévisions en colère qui veulent en finir avec les mensonges, l’incompétence et l’amateurisme local.

Le blog CGC Média a eu connaissance de l’intégralité des demandes de ce courrier qui annonce un profond changement en 2019, notamment avec une possible disparition du CSA au profit d’une instance aux pouvoirs plus larges aux conséquences évidentes sur les entreprise publiques du secteur  dans leur gouvernance comme dans la refonte de leur cahier des charges, est en mesure de vous en faire découvrir la teneur....

Je crois vraiment comprendre les attentes, les frustrations, la colère sourde, les rancunes et les rancœurs qu’éprouvent les salariés de France Télévisions face à la casse de leur entreprise depuis l’été 2015 que je n’ai pas voulue, je l’assure, mais  qu’une poignée de casseur ont décidé de mettre en œuvre soi-disant en mon nomsouhaite le porteur du courrier avec une conclusion des plus claires pour 2019 que tout cela ne soit qu’un très très mauvais passage qu’il faudra vite oublier !

Souhaitons tous que le visiteur du bout du bout de la Finlande soit entendu et que sa hotte soit tout autre que celle dont les salariés de France Télévisions ont pu découvrir via YouTube (*) [attention, un barbu pouvant en cacher un autre, la voix au téléphone n'est probablement pas celle du soi-disant "ami" en question! ] le contenu désastreux avec la tonne de mauvaises surprises pourtant encore évitables qu'elle contient et qu’ils prennent sur la tête au quotidien avec la complicité de lutins vendus toujours prêts à modifier les commandes.