Comment le CSA a-t-il pu ne pas retenir
Marie-Christine Saragosse candidate au remplacement de Pflimlin et retenir à la
place Delphine Ernotte?
« Pourquoi choisir à un poste si important et si complexe, dans un
moment de crise aussi grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et
aux médias en général ?» s’étrangle le site « bellacio.org ».
Marie-Christine Saragosse candidate au remplacement de Pflimlin doit se le demander depuis mercredi avec insistance !
Personne ne peut, en effet lui, contester « la connaissance de l’audiovisuel et des médias en général », elle qui travaillera dès sa sortie de l’ENA (1988) dans le secteur public audiovisuel, notamment au service juridique et technique de l’information puis comme directrice de la gestion de RFI et au cabinet de Catherine Tasca où elle fut chargée de l’action audiovisuelle extérieure de la France pour être, aujourd’hui 27 ans plus tard, présidente de France Média Monde.
Le blog CGC Média, lui aussi, s’est interrogé et a essayé de comprendre le « pourquoi des choses ». Il a, entre autres, publié plusieurs articles dont celui intitulé « DELPHINE ERNOTTE et MATHIEU GALLET recrutent le même communicant privé DENIS PINGAUD pour « charmer » le CSA, conquérir le pouvoir et faire main basse sur la radio et la télé publique !! ».
Comment une « inconnue qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?» peut-elle être logiquement préféré à quelqu’un qui totalise près de trente ans de carrière dans le secteur ? Surréaliste !!!!!!!
Le blog CGC Média qui a ces dernières semaines commis plusieurs articles sur le sujet, a choisi de soumettre à ses lecteurs l’intégralité du texte de « bellacio.org » pour qu’ils le comparent au sien et trouve les différences…à imaginer du reste qu’il y en ait !
Il est donc essentiel de lire « Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ? » que le site « bellacio.org » publiait le jeudi 19 mars, soit une semaine avant que ne s’ouvre le dépôt de candidatures au remplacement de Pflilmlin. [ * intégralité de l’article de « bellaciao.org », en bas de post]
Ledit article commençait ainsi « La campagne de presse en faveur de Delphine Ernotte saute d’autant plus aux yeux que l’actuelle directrice exécutive d’Orange France était encore totalement inconnue la semaine dernière (mi-mars donc, ndlr)»
Le site média de poursuivre « Le tout Paris des médias, stupéfait, de s’interroger dans les dîners en ville : mais qui est cette inconnue ? Pourquoi elle ? Pourquoi choisir à un poste si important et si complexe, dans un moment de crise aussi grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?»
La question se suffit à elle-même et résonne d’autant plus fort, aujourd’hui, que Marie-Christine Saragosse dont la carrière dans l’audiovisuel n’est contesté par personne, voit sa candidature écartée au profit de Delphine Ernotte !!!!!!
L’auteur de l’article qui poursuit dans sa sidération, d’ajouter « Il y a là un mystère que nous nous proposons d’essayer de dissiper, en partie seulement, car les couloirs sinueux de la politique sont le plus souvent impénétrables à la raison, ou au simple bon sens. »
Ce mystère que beaucoup tentent de percer, il parait assez évident et fait l’objet, en ce qui concerne le blog CGC Média, d’un autre article du 12 avril dernier « Delphine Ernotte et Nathalie Collin deux candidates au remplacement de Pflimlin qui ont peut-être cru que leur entourage allait les porter, se retrouvent bien mal !!! ».
Intégralité de l’article de « bellaciao.org » qui fait également l’objet d’un commentaire posté par « Aquabella » que voici…Attention âmes sensibles s’abstenir, ça fait froid dans le dos:
Marie-Christine Saragosse candidate au remplacement de Pflimlin doit se le demander depuis mercredi avec insistance !
Personne ne peut, en effet lui, contester « la connaissance de l’audiovisuel et des médias en général », elle qui travaillera dès sa sortie de l’ENA (1988) dans le secteur public audiovisuel, notamment au service juridique et technique de l’information puis comme directrice de la gestion de RFI et au cabinet de Catherine Tasca où elle fut chargée de l’action audiovisuelle extérieure de la France pour être, aujourd’hui 27 ans plus tard, présidente de France Média Monde.
Le blog CGC Média, lui aussi, s’est interrogé et a essayé de comprendre le « pourquoi des choses ». Il a, entre autres, publié plusieurs articles dont celui intitulé « DELPHINE ERNOTTE et MATHIEU GALLET recrutent le même communicant privé DENIS PINGAUD pour « charmer » le CSA, conquérir le pouvoir et faire main basse sur la radio et la télé publique !! ».
Comment une « inconnue qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?» peut-elle être logiquement préféré à quelqu’un qui totalise près de trente ans de carrière dans le secteur ? Surréaliste !!!!!!!
Le blog CGC Média qui a ces dernières semaines commis plusieurs articles sur le sujet, a choisi de soumettre à ses lecteurs l’intégralité du texte de « bellacio.org » pour qu’ils le comparent au sien et trouve les différences…à imaginer du reste qu’il y en ait !
Il est donc essentiel de lire « Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ? » que le site « bellacio.org » publiait le jeudi 19 mars, soit une semaine avant que ne s’ouvre le dépôt de candidatures au remplacement de Pflilmlin. [ * intégralité de l’article de « bellaciao.org », en bas de post]
Ledit article commençait ainsi « La campagne de presse en faveur de Delphine Ernotte saute d’autant plus aux yeux que l’actuelle directrice exécutive d’Orange France était encore totalement inconnue la semaine dernière (mi-mars donc, ndlr)»
Le site média de poursuivre « Le tout Paris des médias, stupéfait, de s’interroger dans les dîners en ville : mais qui est cette inconnue ? Pourquoi elle ? Pourquoi choisir à un poste si important et si complexe, dans un moment de crise aussi grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?»
La question se suffit à elle-même et résonne d’autant plus fort, aujourd’hui, que Marie-Christine Saragosse dont la carrière dans l’audiovisuel n’est contesté par personne, voit sa candidature écartée au profit de Delphine Ernotte !!!!!!
L’auteur de l’article qui poursuit dans sa sidération, d’ajouter « Il y a là un mystère que nous nous proposons d’essayer de dissiper, en partie seulement, car les couloirs sinueux de la politique sont le plus souvent impénétrables à la raison, ou au simple bon sens. »
Ce mystère que beaucoup tentent de percer, il parait assez évident et fait l’objet, en ce qui concerne le blog CGC Média, d’un autre article du 12 avril dernier « Delphine Ernotte et Nathalie Collin deux candidates au remplacement de Pflimlin qui ont peut-être cru que leur entourage allait les porter, se retrouvent bien mal !!!
Intégralité de l’article de « bellaciao.org » qui fait également l’objet d’un commentaire posté par « Aquabella » que voici…Attention âmes sensibles s’abstenir, ça fait froid dans le dos:
« Dans
l’entourage immédiat de Delphine Ernotte- Cunci, les rats commencent à quitter
le navire. Il faut dire que les restes du management de "Wenes la
brute" sont vivaces....
Odile Roujol (¤) par exemple, tellement proche de ce cher réseau AT Kearney....et qui est connue depuis ses éclats nord-américains pour terroriser ses équipes et avoir échappé de peu à plusieurs dossiers de type "harcèlement". Depuis son arrivée chez Orange, elle ne rompt pas avec ses vieilles habitudes et fait la terre brulée sur son passage. Ses "n-1" la haïssent en chœur, le dossier est "explosif". A tel point que Madame Roujol aurait décidé de repartir à l’étranger, histoire de fuir son "track record" et son soutien autant sulfureux qu’indéfectible à Delphine Ernotte-Cunci.
Odile Roujol (¤) par exemple, tellement proche de ce cher réseau AT Kearney....et qui est connue depuis ses éclats nord-américains pour terroriser ses équipes et avoir échappé de peu à plusieurs dossiers de type "harcèlement". Depuis son arrivée chez Orange, elle ne rompt pas avec ses vieilles habitudes et fait la terre brulée sur son passage. Ses "n-1" la haïssent en chœur, le dossier est "explosif". A tel point que Madame Roujol aurait décidé de repartir à l’étranger, histoire de fuir son "track record" et son soutien autant sulfureux qu’indéfectible à Delphine Ernotte-Cunci.
Mais
peut-être que d’ici là, la grande HEC lui aura décerné le prix de la
Trajectoire la plus inhumaine qui soit.... »
(¤)
Quelle abominable
perspective à France Télévisions…Et c’est
elle que le CSA a préféré à Marie-Christine Saragosse ????
La
CFDT Média ne s’y est d’ailleurs pas trompée avec l’envoi de sa lettre ouverte
au CSA en date du 20 mars 2015… Delphine Ernotte ne répond absolument pas au profil du remplaçant de Pflimlin qu’y dresse le
syndicat « De
l’expérience, des références dans le métier, le sens de l’intérêt général, la volonté de réformer dans
un souci d’honnêteté et d’équité pour la société et ses salariés,
l’enthousiasme pour la création, la loyauté et la bienveillance humaniste et par-dessus tout l’indépendance. »
*
La campagne
de presse en faveur de Delphine Ernotte saute d’autant plus aux yeux que
l’actuelle directrice exécutive d’Orange France était encore totalement
inconnue la semaine dernière.
Et le
tout Paris des médias, stupéfait, de s’interroger dans les dîners en
ville : mais qui est cette inconnue ? Pourquoi elle ? Pourquoi
choisir à un poste si important et si complexe, dans un moment de crise aussi
grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?
Il y a là
un mystère que nous nous proposons d’essayer de dissiper, en partie seulement,
car les couloirs sinueux de la politique sont le plus souvent impénétrables à
la raison, ou au simple bon sens.
Le coup
de tronçonneuse
Au début,
il y a la volonté de nommer un Patron issu du secteur privé, qui saura bien
gérer France Télévisions, après les dérives des dernières années. Comme si être
issu du privé faisait automatiquement de vous un bon manager universel. Il faut
être haut fonctionnaire ou journaliste, et n’avoir jamais mis les pieds dans un
grand groupe, pour croire une chose pareille.
Oubliées
les mauvaises performances d’Orange, qui s’accumulent depuis qu’elle est
directrice exécutive. Oubliées les vagues de dépressions et le scandale des
suicides quand elle « cost-killait », c’est le cas de le dire, chez
Orange, en tant qu’adjointe de Louis-Pierre Wenes (mis en examen pour
harcèlement moral).
S’agit-il
d’une hallucination collective ? Le CSA a-t-il au moins pris le temps de
faire une recherche sur Delphine Ernotte sur Google ?
Ce choix est
incompréhensible, sauf à ce que la compétence la plus recherchée chez le
prochain Président de France Télévisions soit justement cette capacité à virer
des gens, à n’importe quel prix.
Le coup
de com’
Ensuite, il
y a la volonté de refaire un bon coup de com’, comme avec la nomination de
Mathieu Galet à la tête de Radio France, en surprenant tout le monde et en
nommant une femme. Delphine Ernotte est incontestablement une femme. On
objectera qu’il y en a déjà beaucoup à la tête des médias français mais peu
importe.
On
objectera aussi que Mathieu Galet avait une expérience des médias, ce qui n’est
pas le cas de Delphine Ernotte. Et qu’il a été choisi après les auditions, et
non avant, car il a su séduire le CSA avec un projet de qualité, ce qui reste à
démontrer pour Delphine Ernotte.
La
nomination du Président d’un groupe de 10.000 personnes, du patron de la
télévision des Français, par ailleurs en grande difficulté, ne mérite-t-elle
pas mieux qu’un coup médiatique passager qui donnera une bonne image du
CSA ? N’est-ce pas le CSA qui est censé servir l’intérêt général et
accompagner les médias, et non l’inverse ?
Le coup
monté
Delphine
Ernotte est aussi surprise que tout le monde de son statut inopiné de favorite
à la présidence de France Télévisions. Du coup, elle n’a encore ni projet, ni
équipe. Qu’à cela ne tienne, les sponsors sont déjà au travail. On cite Xavier
Couture, le producteur, le mentor détaché par un Stéphane Richard, PDG
d’Orange, apparemment pressé de se débarrasser de cette perle rare. On cite
également Pascal Josèphe, à qui l’on fera comprendre que sa candidature n’a
aucune chance. Et Pascal Houzelot [qui vient de vendre une partie du domaine public pour près de 90 millions d'Euros en cédant 2 ans et quelques après que le CSA lui ait accordé la fréquence sa chaîne "Numéro 23", ndlr] mais ce dernier dément fermement.
Le coup
de boutoir
Le
Président de France Télévisions à Am-stra-gram-pic-et-pic-et-cole-gram. On
reste pantois devant un tel processus de recrutement. Et on comprend mieux le
naufrage de l’État stratège si tous les patrons des entreprises publiques sont
choisis de cette manière.
On voudrait conduire France Télévisions de désastre
en désastre, pour justifier sa privatisation, que l’on ne s’y prendrait pas
autrement."
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