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lundi 13 avril 2015

Le CSA ne veut pas devoir en appeler à un médiateur dans quelques mois pour France Télé comme il vient de le faire pour Radio France !

Voila à peine un an, le CSA portait Mathieu Gallet à la tête de Radio France...la suite tout le monde la connait...
une situation de crise sans précédent, surement la grève la plus longue qu'ait connu la maison ronde avec aujourd'hui son 26ème jour, le discrédit global du vert président et en fin de semaine dernière l'instance  du régulation qui demande comme les salariés la nomination d'un médiateur.

Il fallait un "Jeune" , histoire de  "dépoussiérer" la Radio publique comme il faudrait t "une femme" à France Télévisions...Pourquoi? Nul ne le sait mais ainsi en avait décidé le le CSA. 
A l'époque, Schrameck en avait fait des tonnes pour justifier ce choix de la prime à la jeunesse qu'il présentait comme "unanime": « Nous avons choisi une personnalité jeune, la plus jeune de l’histoire de Radio France », « audace et dynamisme », « conscience aiguë des enjeux du numérique », « vision stratégique », « tempérament volontaire »....etc...
 
On voit le résultat....c'est la consternation !
 
A deux ou trois jours de l'arrêt du nombre de ceux que le CSA entendra à huis-clos POUR France Télévisions, le site "Atlantico" publie un article signé Gilles Gaetner " Comment le CSA va-t-il s’y prendre pour être sûr de nommer un président compétent, imaginatif et vertueux ?"

Extrait

"Le jour J approche pour la nomination du président de France Télévisions. Les candidats présentent dans quelques jours leur projet devant le CSA. Lequel est attendu au tournant dans son choix. Avec un impératif : ne pas s’attirer les reproches qui lui sont faits aujourd’hui à propos de la nomination de Mathieu Gallet à la tête de Radio France.

Bataille difficile – dont on ne sait s’il sortira vainqueur – que livre l’actuel président de Radio France, Mathieu Gallet pour tenter de sauver son siège…

Autre exemple avec ce qui se passe en coulisses au sein du CSA pour la nomination du prochain président de France Télévisions qui doit avoir lieu avant le 22 mai. D’ici là, que de conciliabules, de plans élaborés, de rencontres secrètes avec certains candidats – via leur amis… Bref, où est-elle donc cette transparence tant attendue ?

Serait-il écrit que le monde de l’audiovisuel public serait toujours touché par des psychodrames en tout genre ?
 
Une certitude : ce n’est pas un président bénéficiant de l’aura d’un Pierre Desgraupes, jadis emblématique président d’Antenne 2, qui sortira du chapeau des membres du CSA? Qui figure donc parmi les "papabile" ?
Revue de détail....
Officiellement, on ne connaît pas le nom des candidats. Ils seraient au nombre de 33. On y trouve des « baltringues », voire même un ou deux personnages dont le pedigree n’est pas forcément un gage de probité et de talent… Heureusement, le CSA présidé par Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon veille au grain. Il l’a répété à plusieurs reprises. D’ici le 15 avril, une liste de six à huit candidats devrait être rendue publique. [ou pas! ndlr]
Dans la foulée, ces derniers viendront défendre leur projet, leur conception de la télévision publique, leurs idées pour tel ou tel genre de programmes, et bien sûr leur conception de l’information… Bien évidemment, ces impétrants ne pourront pas ne pas évoquer la situation financière d’un groupe qui compte plus de 10.000 salariés.
Sujet d’autant plus épineux que selon le blog CGC Media toujours bien informé, France Télévisions afficherait des pertes cumulées se situant entre 200 et 250 millions d’euros.
Ajoutez à cela l’instruction judiciaire conduite par le juge Van Ruymbeke sur les marchés passés avec Bygmalion et on se dit que candidater à la présidence de France Télévisions n’a rien d’une sinécure.

Eh bien, non, des intrépides la veulent, cette présidence ! D’après les informations d’Atlantico, ils sont six voire huit, grand maximum, qui iront plancher à partir du 15 avril devant les membres du Conseil supérieur de l’ audiovisuel (CSA). Parmi ceux-ci, Rémy Pflimlin, candidat à sa propre succession. Seulement voilà : le CSA, comme l’a révélé Le Figaro, a demandé aux candidats de signer une déclaration certifiant que non seulement ils ne se trouvaient pas en conflit d’intérêt mais qu’ils étaient en règle avec leurs obligations fiscales. Or, Pflimlin a été placé sous le statut de témoin assisté le 3 juillet 2014 par le juge Van Ruymbeke dans le dossier Bygmalion. Doit-il être pour autant être écarté ? Il est clair que cette affaire constitue une tache dans le bilan du président sortant.

Candidates également, Marie-Christine Saragosse, patronne de France Medias Monde (France 24, RFI), ancienne du cabinet de Catherine Tasca, qui aurait, dit-on, les faveurs de François Hollande, et Nathalie Collin, ex-présidente du directoire de Libération, ex-directrice générale du Nouvel Observateur qui souffrirait d’un handicap : celui de manquer d’expérience audiovisuelle. Mais surtout, ses détracteurs ne se gênent pas pour faire remarquer qu’elle quitterait La Poste un an à peine après y avoir été nommée directrice générale adjointe. Ou encore qu’elle bénéficierait du soutien de Catherine Smadja, une ancienne du cabinet de Catherine Trautmann, ce qui ferait d’elle –comme Marie-Christine Saragosse – une candidate du pouvoir.
Qui d’autre encore ? Trois poids lourds qui ont une excellente connaissance du monde de l’audiovisuel. En tête, Cyrille du Peloux. Ce polytechnicien, actuel directeur général de Veolia Transport, a occupé des postes de premier plan, au niveau direction générale ou présidence, dans plusieurs chaînes de télévision : TF1, M6, Paris-Première, Eurosport etc… Il représente assez bien le profil de «  capitaine d’industrie » que certains, au CSA, souhaiteraient voir arriver à France Télévisions.
Deux autres candidats croient eux aussi en leur chance : Romain Leproux, au parcours éclectique (RTL) mais aussi présidence du PSG et Didier Quillot, ancien président de Lagardère Active et d’Orange-France. Enfin, un professionnel chevronné croit en sa bonne étoile : Pascal Josèphe, collaborateur dès 1983, d’Yvon Bourges à RFI avant d’occuper des postes de direction à TF1, Antenne 2, FR3 et la Cinq.

Qui sortira du chapeau des membres du CSA dont les auditions ne seront pas publiques conformément à une décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2000 ? Raison invoquée par les Sages du Palais-Royal : la publicité des procès-verbaux d’audition des candidats ainsi que des débats risquerait de porter «  atteinte à la liberté de parole tant des candidats que des membres du Conseil eux-mêmes, condition nécessaire à l’élaboration d’une décision collégiale éclairée […] Et de poursuivre : « En outre, la publication intégrale de ces auditions et débats pourrait porter atteinte à la nécessaire sauvegarde du respect de la vie privée des personnes concernées. » Rien à dire. L’argumentation du Conseil constitutionnel est impeccable. C’était il y a 15 ans. Hélas ! Les temps ont changé. Au moment où le CSA subit des critiques – ah ! cette malencontreuse visite du 3 décembre 2013 des neuf membres du CSA à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) présidé à l’époque par Mathieu Gallet et révélée par Le Canard Enchaîné (8 avril 2015)- cette non-publicité des débats lors des auditions des candidats pourrait laisse libre cours à des tas d’interprétation…

Alors, qui décrochera le gros lot à France Télévisions ? Dans les coulisses du CSA, plusieurs critères circulent : si l’on éprouve un désir forcené de féminiser la présidence, alors Marie -Christine Saragosse peut avoir des chances. Si on veut un « capitaine d’industrie », doublé d’un bon connaisseur de l’audiovisuel, alors le CSA pourrait choisir Cyrille du Peloux. Mais il est loin d’être exclu qu’un un candidat imprévu, comme pour l’élection du pape, puisse emporter le morceau…

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