Vous avez dit « social » à France Télé…c’est
une plaisanterie !
Fichage des salariés à France Télévisions:
Suite…ou comment broyer les salariés dans un système de harcèlement au travail.
L’ex
Orange doit avoir la mémoire courte.
Le 14 décembre 2015 - du jamais vu – la dépêche AFP tombait :
"Le tribunal des affaires de sécurité sociale
de Lyon a reconnu lundi que France Télévisions avait commis une faute
inexcusable auprès d'un ex-rédacteur en chef adjoint de France 3, qui avait
déjà fait condamner la chaîne pour harcèlement moral.
Il y a faute
inexcusable de l'employeur lorsque ce dernier "avait ou aurait dû avoir
conscience du danger auquel il exposait le salarié, et qu'il n'a pas pris les mesures
nécessaires pour l'en préserver", rappelle le tribunal, dans sa décision
que l'AFP a pu consulter. France Télévisions,
qui n'ignorait pas le danger auquel M. Kiefer a été exposé puisqu'elle a
été avertie par les délégués du personnel de la dégradation de l'état de santé
du salarié en lien avec ses conditions de travail, n'a pris aucune mesure pour
l'en préserver".
France Télévisions condamnée pour ce motif mais surtout condamnée quatre fois dans une même affaire de harcèlement moral au
travail, n’en aura
visiblement tiré aucun enseignement !
Le blog CGC Média a chois de vous faire part aujourd’hui de la situation de ce salarié qui a « osé » saisir le Conseil des Prud'hommes de Clermont-Ferrand – comme c’est son droit, faut-il le rappeler – concernant le fichage secret dont comme d’autres, il a été victime.
Actuellement en situation de profonde détresse
et en arrêt de travail, il n'a pas
trouvé la force morale de se rendre au lundi devant la juridiction.
Voici
son histoire dans cette pitoyable affaire -
la « non affaire »
comme l’avocat de France Télé a le cynisme de la qualifier - que beaucoup en Auvergne ont rebaptisé « l'affaire des
sauvages ».
C'est
donc l'histoire de ce salarié qui venait d'arriver de l’établissement France Ô Guyane. Il découvre
avec effarement les annotations le concernant et décide alors de saisir les Prud'hommes
pour la fiche humiliante dont il a fait l'objet. Il est, entre autres, décrit
comme isolé, pas impliqué….
Reste
la façon dont il a semble-t-il été accueilli en Auvergne (à son premier jour !)
après permutation avec un autre collègue début 2014: "On n'est pas chez les
sauvages ici" s'est-il entendu dire par un responsable local (devant témoin).
Le
cadre, responsable de cet « accueil », n’en était malheureusement pas
à son unique cas. Il a par la suite violemment agressé verbalement un autre
salarié entraînant un arrêt maladie que la sécurité social a reconnu comme
accident du travail.
Eh oui ! Pourquoi s'arrêter au cas
de ce collègue venu de Guyane traité de sauvage?
Bilan
de l’opération. Rien (comme d'habitude). Aucune sanction ! Comme l'a dit le directeur des ressources
humaines du pôle Sud-est (soutenu par son directeur de pôle), "la
vie continue". Ainsi s'exprimait-il aussi après la découverte du
fichage secret.
L'affaire
a même été évoquée en CE (pôle sud-est) puis étouffée par la direction, à
l'époque, faute – dit-on – de
témoignages ! Seulement voilà, les
choses ont évolué ; le témoin a
produit une attestation. Les prud'hommes sont saisis. Le fiché est aussi
victime de harcèlement discriminatoire.
En
attendant, il est en arrêt maladie en situation de souffrance au travail. Démoli
psychologiquement – chacun pourra le comprendre – par sa hiérarchie…En plus d'avoir été traité de sauvage !
"Plus belle la vie" sur France 3....n'est-ce pas?!
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