Le JDD
prouve qu’Ernotte a tenté d’enfumer tout le monde à commencer par les salariés
qui veulent son départ !
Les membres du Conseil d’Administration de France Télévisions – « Dans l’ensemble, ils nous suivent et
ne nous embêtent guère » se confiait, il y a peu, l’une des têtes du groupe public ! – vont probablement voir rouge cette
fois-ci.
Ils vont en
effet découvrir dans un article EXCLUSIF du JDD de ce dimanche 3 décembre que les soi-disant arbitrages que prétendait
rendre Ernottte ont en réalité été décidés il y a un bon moment et
que le Conseil d’administration du 21 décembre prochain qui n’en
aura donc pas la primeur, ne devrait donc être qu’un simple bureau d’enregistrement.
Ne parlons
même pas des Comité Central d’Entreprise ou encore des représentants des salariés
dont la loi prévoit bien qu’ils le soient également en amont !
L’hebdomadaire dominical publie, en effet, sous la plume de Renaud Revel
un article qui révèle « le train de mesures
dont le JDD vous livre les
détails » et que l’ex
Orange pensait pouvoir probablement tenir secret !
C’est raté et cette publication
démontre si besoin était l’opacité et la perversité qui règnent au sein de France
Télévisions. La SDJ qui a par exemple eu rendez-vous, cette
semaine avec elle, son DRH en chef et son monsieur Info, vont découvrir qu’ils
se sont fait flouer.
L'information que l’ex Orange disait vouloir épargner,
est l’une des premières touchée. Si l’horaire
de diffusion des magazines Envoyé
Spécial et Complément d'Enquête reste le même dans la grille de France 2, le jeudi soir, en
première et en deuxième partie de soirée, le dégagisme salarial est
bien de mise : 30 postes en moins
(contre 66 envisagés au départ) dont trois sur les deux magazines.
Ça n’est là
que là début. Ernotte s’en prend également aux émissions de Laurent Delahousse
(Abaca) qu’elle a, faut-il le rappeler, mis en place histoire de commencer à dégager Michel Drucker et pour booster
l’audience ! Des coupes budgétaires sont donc envisagées dans les rendez-vous d'info du week-end, le
13h15 le samedi et le 19h le dimanche, pour un total de 5
millions d'euros d'économies.
L’ex Orange prévoit de réduire drastiquement
les frais de reportage ainsi que le nombre de pigistes tous azimuts, explique encore le JDD.
Les Sports font également les frais de l’arbitraire
de madame. Selon le JDD, le groupe n'exclut pas de renoncer à diffuser les
JO 2024 – c’est Emmanuel Macron qu’elle vise évidemment en premier qui devrait
être va content ! – et prévoit
en tout cas de réduire son budget de 7% à 8 % et de tirer un trait sur
certaines exclusivités comme des matches de la Coupe de France et de la Ligue
de football.
La liste du flingage de l’entreprise
est longue comme les inepties de gestion. Rappelons la semaine dernière qu’elle recrutait 5 postes
de direction pour son obsessionnelle SVOD pour un coût qui devrait déjà dépasser l’enveloppe annuelle que les administrateurs avaient pourtant fixé à 500K€.
L’issue de la motion de défiance que les journalistes vont voter ne
fait, dès lors, plus guère de doute.
La seule question qui vaille c’est quand l’actionnaire
va dire STOP avant de récupérer un champs de ruine ?
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