Vaste « Plan
d’accompagnement aux départs » à France Télévisions pour faire
payer Emmanuel Macron et déguiser un Plan Social massif !
« Ça commence à faire beaucoup » pestent
en chœur le DIRECCTE, le ministère du travail, la Tutelle et accessoirement Bercy qui découvrent
passablement agacés le plan de licenciements déguisés auquel se livre France Télévisions depuis des
mois et des mois.
«Nous ne pourrons pas
passer sous silence les dizaines de ruptures conventionnelles
(à minima pour les plus pressés) que vous signez en permanence ! »
préviennent les pouvoirs publics. « Elles doivent légalement s’inscrire dans le plan social que vous
mettez en œuvre » ajoutent-ils.
« Un plan social » ! Quel
plan social ?...entend-on dans les étages supérieurs du siège France Télés. Taisez-vous malheureux…
Ceux qui n’auront pas été
virés craqueront ! On se croirait repartis dix ans en
arrière aux heures sombres de France Télécom-Orange.
Nous ne pouvons plus
l’appeler Plan de sauvegarde de l’emploi, certes…
Nous ne voulons pas non
plus l’appeler Plan collectif de ruptures conventionnelles donc de
licenciements (ce que
sont juridiquement les ruptures conventionnelles)…souvenons-nous de ce chantait aux députés et à la Presse "Il n’y aura pas de plan de licenciements" la
pote de Nyssen chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans qui en même temps
assurait "une transformation progressive" (qui n’aura certainement jamais lieu) mais
qui de toute façon ne pourra "pas se faire en un jour" puisque
comme elle le serine "la très sensible réforme gouvernementale ne pas va
pas être menée à toute vitesse : le calendrier législatif ayant été repoussé à
"courant 2019".
Alors, nous l’appellerons « Plan d’accompagnement
aux départs » !
Des départs ceux qui ont
déjà eu lieu - les licenciements pour « insuffisance professionnelle » ou « raisons
personnelles » bien souvent imaginaires évidemment et dont le nombre ne cesse de
grossir – ainsi que tous les soi-disant licenciements fautifs qui
se terminent dans 90% des cas au bas mot aux Prud’hommes.
Le
blog de ADAP (Association de Défense de l’Audiovisuel Public) écrivait
d’ailleurs, il y a peu, concernant France Ô les premiers touchés « A Malakoff, pas de gilets jaunes, alors que le directeur général
exécutif chargé des outremers est absent intellectuellement et souvent
physiquement. Le DRH a la tête sur cette plage du Sud du Brésil qu’il
adore, sans ses dossiers.
Pourtant, dès le mois de janvier, 110 emplois sur 330 devraient être
été supprimés à Malakoff sans en connaitre les modalités : des
précaires, des pigistes et des salariés ! Mais lesquels ? Les
managers vont les pousser dans l’escalier ?
L'information
est pour l'instant tenue sous le boisseau et on peut toujours continuer à
gloser sur l'avenir bouclé de la chaîne France Ô... »
« Tout
ça c’est la faute à Macron » ressassent en boucle certain
et certaines… « Ce
n’est pas Édouard Philippe, non, c’est le chef de l’État lui-même qui est
responsable…» accusent celles et ceux qui se disent qu’il
ne faut jamais insulter l’avenir pour dans trois ans…on ne sait
jamais !
En
attendant, si rien n’est fait, il va y avoir du dégât monsieur le Président de la
République et vous porterez effectivement pleinement le chapeau pour cette
catastrophe industrielle annoncée que
certains conseilleurs prennent
grand soin volontairement de vous taire.
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