FO (national) condamné aux prud’hommes à plus de 100.000€ pour avoir imposé le statut d’autoentrepreneur à un militant…FO et la CGT à France Télés devraient bientôt défrayer la chronique !
Après l’affaire du
fichage à FO qui a entraîné peu de
temps après la démission de Pascal Pavageau
qui ne sera pas resté longtemps à la tête du syndicat, cette condamnation
tombe on ne peut plus mal.
Hasard du calendrier, elle arrive dans un contexte judiciaire après les élections
professionnelles qui à France Télévisions font en ce moment même l’objet de
plusieurs procédures judiciaires dont une
au ¨Pénal qui en toute logique devrait très vite déboucher sur une enquête préliminaire
vu la gravité des chefs d’incriminations.
Nonobstant plusieurs autres actions devant
la CNIL et la Justice, une toute première visant à faire invalider les élections du Siège, du réseau
France 3 et de France Ô Malakoff déposée il y plus d’un mois et qui vient
de faire l’objet d’un second renvoi au 21 décembre prochain mais également la
toute dernière en date visant à
invalider une liste présentée par le tandem CGT/FO et dont chacun attend
avec impatience l’audience.
Personne n’imagine d’ailleurs une seconde que ces
procédures aient pu être déposées sans bille !
Alors oui, cette nouvelle affaire la fiche mal (sans
jeu de mots) juste avant l’élection devant avoir lieu ce mercredi du successeur
de Pascal Pavajeau. De quoi s’agit-il ?
Selon plusieurs titres de Presse à commencer par "Le
Parisien" « FO a été condamné le 16
novembre dernier par le tribunal des prud’hommes de Longjumeau (Essonne) pour non-respect du droit du travail. Le
Conseil a en effet condamné la Confédération FO à verser à l’un de ses anciens
employés plus de 100 000 euros de rappels de salaires, dommages et intérêts
inclus pour détournement du statut
d’autoentrepreneur requalifié en contrat de travail et un départ forcé en
licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Le syndicat qui avait déjà eu affaire
à la justice en 2001, notamment pour des heures supplémentaires et des congés
non payés. Plusieurs chauffeurs de Marc Blondel, le charismatique patron de FO
entre 1989 et 2004, avaient porté plainte contre la confédération pour «
non-respect de la législation sociale » et le syndicat avait dû payer les
heures dues. L’affaire avait à l’époque fait grand bruit.
Tout part cette fois-ci de la
plainte déposée début 2017 par Bernard Baillard, 65 ans, un ancien policier devenu
formateur au sein du CFMS, le centre de formation de la centrale où l’on
apprend le métier de syndicaliste. « Trente-cinq ans de bons et loyaux services
comme gardien de la paix et à l’identité judiciaire en Seine-Saint Denis, et
trente-cinq ans d’engagement syndical au sein de FO dont quatorze au CFMS comme
formateur », résume-t-il.
« En 2003, j’étais détaché par mon syndicat, le
SGPolice-FO, au CFMS en tant que salarié. En 2006, FO m’a demandé de prendre ma
retraite pour que mon syndicat d’origine récupère mon détachement tout en
continuant à travailler au CFMS. En compensation, la confédération me payait en
liquide près de 600 € par mois pour qu’avec ma pension je n’y perde pas par
rapport à mon ancien salaire. Et je faisais le même nombre d’heures qu’un
salarié. »
Lorsque la loi de 2008 sur la transparence des comptes
des syndicats entre en vigueur, ils m’ont demandé, comme à une dizaine
d’autres, encore là aujourd’hui au CFMS, de me déclarer autoentrepreneur
alors que FO a toujours dénoncé ce statut. C’était d’ailleurs la Confédération
qui établissait mes factures et faisait toute la paperasserie».
Soudain, début 2017, « j’ai été éjecté manu militari
du centre de formation à la suite d’un accident du travail ». « Belle
démonstration d’une gestion des ressources humaines ! » ironise-t-il.
Mais l’ancien flic n’est pas homme à se laisser faire. « Je suis un enfant
d’Aubervillers », glisse Bernard, qui a l’étoffe de ces personnages forts en
gueule, à cheval sur les principes, notamment ceux du syndicalisme.
« Je ne crains rien ni personne » assène-t-il, « heureux » d’avoir
appris vendredi par la voix de son avocate, Me Moreno-Frazak, qu’il avait gagné
son procès, dans lequel sont impliqués des noms connus en interne. A commencer par celui de Frédéric Souillot,
nommé secrétaire confédéral chargé de l’organisation au départ de Pascal
Pavageau. C’est lui qui est à l’origine du départ de Bernard Baillard, jugé
abusif par les tribunaux. Autre personnalité citée, Patrick Privat, actuel
trésorier de FO. Point commun : ils ont tous deux été responsables du CFMS.
« Cela fait trois ans qu’ils ne me prenaient pas au
sérieux et me méprisaient. Ils ont tout essayé. Jean-Claude Mailly et même
Pavageau qui, en juillet, m’a sermonné sur les dégâts que pourrait causer ce
procès pour la confédération, si ça se savait dans la presse », raconte
Bernard. Sa détermination est restée sans failles et entre-temps, Pascal
Pavageau a démissionné.
« Le juge m’a rendu ma dignité et mon honneur », clame Bernard Baillard au sortir de ce bras de fer « éprouvant ».
Il se pourrait bien concernant la « dizaine d’autres » qu’évoque l’ex salarié, forcés comme lui à se déclarer autoentrepreneur, que l’affaire ne s’arrête pas là…comme ne s’arrêteront pas là les actions menées au Pénal ainsi que devant les juridictions compétentes concernant celles et ceux qui ont cru pouvoir bafouer la loi dans le cadre d’élections organisées à France Télés uniquement par vote électronique.
PS: Tout le monde aura compris que malgré les mises en demeure réitérés à chaque réunion contestée des instances, la direction de France Télés qui pourra pas dire qu'elle ne savait pas veut aller vite, histoire probablement que les tribaux soient obligés de ne pouvoir revenir sur ce qui aura été fait avec ses soutiens CGT/FO... Tu parles !
Il se pourrait bien concernant la « dizaine d’autres » qu’évoque l’ex salarié, forcés comme lui à se déclarer autoentrepreneur, que l’affaire ne s’arrête pas là…comme ne s’arrêteront pas là les actions menées au Pénal ainsi que devant les juridictions compétentes concernant celles et ceux qui ont cru pouvoir bafouer la loi dans le cadre d’élections organisées à France Télés uniquement par vote électronique.
PS: Tout le monde aura compris que malgré les mises en demeure réitérés à chaque réunion contestée des instances, la direction de France Télés qui pourra pas dire qu'elle ne savait pas veut aller vite, histoire probablement que les tribaux soient obligés de ne pouvoir revenir sur ce qui aura été fait avec ses soutiens CGT/FO... Tu parles !
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