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jeudi 22 novembre 2018

Les nouveaux bobards d’Ernotte qui après avoir économisé 35 millions sur la « création » en 2018, embrasse à présent Netflix sur la bouche !


Les nouveaux bobards d’Ernotte qui après avoir économisé 35 millions sur la « création » en 2018, embrasse à présent Netflix sur la bouche !

Elle s’était déjà fait ramasser, il y a peu à Dijon, par la députée  Frédérique Dumas qui faisait mentir celle qui celle qui avait affirmé "nous n'avons pas touché à la création, nous cherchons à l'augmenter. Cette année, nous allons être à 420 millions d'euros en dépit des coupes budgétaires qui ont eu lieu au dernier moment. Ce sera la même chose l'année prochaine, malgré les économies. Les économies ne porteront pas sur la création".

Celle qui avait d’abord promis que "435 millions d'euros iraient bien à la création en 2018" ridiculisée en direct face à ses bobards devant tout un auditoire - cabinet du Ministre compris -  lorsque la parlementaire professionnelle du secteur audiovisuel assène preuves à l’appui : Non, ce ne sont ni 435, ni 420 millions d’euros qui vont à la création mais 400 millions seulement "France Télévisions nous a répondu 400 millions. Les économies demandées [par le gouvernement, ndlr] ont donc bien atterri sur la création".

Comme si cela ne suffisait pas pour démontrer qu’il n’y a aucune crédibilité à attendre de celle qui s’offusquait sur les réseaux sociaux que le gouvernement Macron « lui piquât 50 millions d’euros » il y a  un an et qui chante aujourd’hui que les 160 millions d'économies budgétaires imposées au groupe nonobstant une somme quasi identiques s’agissant des investissements à réaliser  sont des « chiffres exigeants mais faisables », là voilà qui se jette dans les bras de Netflix qu’elle n’a cessé de pilonner depuis des mois et des mois.

Ernotte qui ne voulait plus "danser avec le diable" Netflix, vient de décider d’embrasser le Malin sur la bouche ! La saison 3 de la série phare de France Télés sera bien au catalogue du géant américain le mois prochain.
 
Dans un communiqué qui revient dans la figure de l’ex Orange comme un boomerang, Netflix annonce mettre en ligne la saison 3 de  "Dix pour cent" le 15 décembre prochain sur son service français. Pas vraiment une surprise puisque  l’ennemi numéro 1 déclaré d’Ernotte proposait déjà les deux premières saisons de la série, dont la plateforme a acheté les droits auprès de la production de "Dix pour cent" (série qu'elle la distribue dans plus d'une soixantaine de pays sous le nom "Call my agent !")

Quant au décalage entre la diffusion linéaire de la série et sa mise en ligne sur la plateforme qui ne sera que de deux semaines - en effet la diffusion des six épisodes de la saison 3 par France Télés se termine le 28 novembre prochain pour une diffusion sur le géant américain 15 jours plus tard – il n’est pas sans poser de   de nombreux problèmes légaux.

Dire que celle parachutée à France Télés l’été 2015 dans des conditions qui devraient très bientôt refaire parler (l’instruction judiciaire sur le sujet touchant à sa fin) avait assuré au micro d'Europe 1, en septembre dernier, qu'elle ne voulait plus que les séries de France Télévisions se retrouvent sur Netflix  "Si on veut garder une fiction française et une fiction européenne fortes, il faut que les acteurs qui y concourent, les créateurs, les producteurs, les distributeurs que nous sommes en maîtrisent la distribution. Il faut absolument que les acteurs français gardent l'exclusivité de leur production et maîtrisent la vie des œuvres"


Comment prendre les téléspectateurs et les politiques pour des buses depuis le communiqué commun, en juin dernier, envoyé par les trois groupes français annonçant le lancement de Salto quasiment mort-né puisque que personne n’est capable dire quand cela sera.  Du reste, "Numerama" s'en est ému en précisant que depuis septembre aucun dossier n'a été déposé devant l'Autorité de la concurrence européenne et ce alors même que le 1er novembre dernier, Delphine Ernotte avait encore baratiné les députés devant la commission de l'Assemblée nationale en affirmant que la consultation avec l'Autorité de la concurrence européenne était bien "en cours". Ben voyons.

Jusqu’où Monsieur le Président allez-vous accepter de vous faire rouler dans la farine en prenant les téléspectateurs-contribuables pour des vaches à lait…Il est plus que temps de réagir…que Diable !

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