Marche ou
crève à France Télés…licenciements et sanctions à la pelle pour tenter de plaire (en vain) à
l’Exécutif !
Dans un tract qu’il vient de publier « Les années Ressources
Humaines ou pompiers pyromanes? » le SNJ dénonce à
juste titre la politique de terreur et de répression à tout va que mène la direction
de France Télés contre ses salariés.
Dernière en date l’histoire de ce rédacteur en chef adjoint qui pète les
plombs, rentre chez lui après des propos tenus d’une rare violence laissant ses
collègues sans voix et qui lui n’a pas à répondre de son attitude puisque c’est
un des journalistes présents qui reçoit un recommandé avec une convocation de
sa DRH en vue d’une sanction disciplinaire !
Lorsque demain – l’atterrissage
est imminent – le changement se fera à France Télés, tous les petits
chefs et autre bras armés de la direction prendront le même chemin que celles
et ceux qu’ils auront servis.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir ce texte:
"Des débats
animés, c’est le quotidien d’une conférence de rédaction. Quelque fois cela
peut aller plus loin, le ton monte, les portes claquent, mais ces situations
restent facilement gérables (par la rédaction ou son encadrement).
Sauf que cette fois c’est l’adjoint qui craque et qui
quitte la conférence. A son bureau, perdant tout contrôle, il explose hurlant
des imprécations à l’encontre de la rédaction… Fin de la séquence. Au pied levé,
un autre cadre prend la relève en conférence. Quant à l’adjoint en question qui
en était à sa 3eme crise de nerfs en 3 mois de détachement, il est rentré chez
lui, laissant une rédaction sidérée par tant de violence.
En arrêt maladie depuis les faits, son détachement à
Vanves s’est arrêté là…L’incident était donc clos. C’était sans compter sur la
DRH de France 3, qui maladroitement met de l’huile sur le feu. Elle dégaine la lettre type, en recommandé (avec AR);
une convocation à un entretien préalable en vue d'une sanction disciplinaire. Non
pas à l’encontre de l’adjoint, mais d’un des journalistes présent lors
de cette conférence ; parce qu’on ne parle pas sur ce ton-là à un manager... Le
message est clair, un manager a le droit d’insulter et de tenir des propos
blessants aux personnels de cette entreprise.
Le personnel lui a le droit de baisser la tête et
surtout de ne jamais se plaindre. Les ressources humaines, au lieu d’aider cet
adjoint clairement en souffrance psychologique, ont préféré menacer un
journaliste de sanction pour des propos et un ton que n’importe qui, au sein de
la rédaction, aurait pu tenir. Une DRH (Direction des Ressources Humaines)
déshumanisée et technocratique a donc pris le pouvoir au sein de nos antennes
régionales, grâce à un organigramme qui ne lie plus les RRH (Responsables des
Ressources Humaines) aux Directeurs Régionaux mais directement à la DRH du
siège à Paris.
Une DRH loin du quotidien des journalistes régionaux
et qui ne connait le fonctionnement d’une rédaction qu’à travers les accords
d’entreprise.
Il suffirait pourtant que les RRH sortent de leur
bureau feutré et viennent avec nous en reportage, (subir les insultes, les
caillassages, voire les agressions physiques dans certains quartiers), pour
mieux comprendre les difficultés de notre travail quotidien et ainsi peut- être
arrêter de manier la carotte et le bâton dans le seul but d’asseoir leurs
prérogatives.
Le SNJ
apporte tout son soutien au confrère menacé de sanction et rappelle
que les conférences de rédaction sont un lieu d’échanges, parfois vif, mais ce
sont ces échanges qui nourrissent le JT, c’est
la libre parole au sein de ces conférences qui est le terreau de la liberté de
la presse.
La DRH n’a pas à s’immiscer au sein de ces débats pour
distribuer des punitions comme un maitre d’école en mal d’autorité."
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