Salto qui a déjà coûté des
millions aux contribuables : un projet mort-né !
Comme l’a écrit à diverses reprises le blog
CGC Média, ce qu’Ernotte avait très pompeusement baptisé de « Netflix
à la française » avant de reconnaitre qu’au mieux ce ne serait qu’une
plateforme payante de télé de rattrapage, va donc être repoussé une énième fois…Pour ne
pas dire abandonné !
L’ex-Orange qui n’a cessé d’accumuler les
échecs
quoi qu’en dise sa com’ cherchant vainement à faire croire le contraire, va devoir
planquer son carnet de correspondance en rentrant chez elle tant les
mauvaises notes auront été nombreuses.
Dans son article du 17 février dernier
« Salto
un fiasco annoncé », le blog CGC Média soulignait les propos de Francis Guthleben l’auteur
de « Sauvons France Télévisions » interrogé récemment par
Centre Presse sur le sujet.
L’intéressé y rappelait le pourquoi du comment : « C'est pour contrer Molotov que TF1 et M6 qui se rendent compte qu'ils ont loupé le train, arrivent à convaincre Delphine Ernotte de se lancer dans ce projet Salto.
Il se
pose déjà à cette époque un vrai problème déontologique puisqu'un groupe vivant
de l'argent public entre dans une société pour rejoindre deux
partenaires privés. Cela ne dérange alors personne, ni le ministère des
Finances, ni celui de la Culture, ni même l'Élysée. »
Les Échos enfoncent à présent le clou
sous la plume de Marine Alcaraz en titrant « Le lancement commercial
de Salto sur le point d’être reporté ».
Extrait :
"Le lancement prévu de Salto le 3 juin, en prétest ouvert
à tous, se fera finalement sous la forme d’un bêtatest privé. Le lancement
commercial du « Netflix français » de France Télévisions, M6 et TF1, pourrait
être plus tardif que prévu…
La plateforme de France Télévisions, M6 et TF1 en vidéo
à la demande par abonnement devait être lancée en prétest le 3 juin ouvert
à tous, avant un grand lancement en septembre. Compte tenu de l’arrêt de
nombreux tournages et des difficultés d’approvisionnement en « programmes frais
», Salto va devoir changer son dispositif…
« Des reports sur toute la chaîne de fabrication
des programmes : arrêt des tournages et de la post-production, indisponibilité́
des programmes étrangers avec la suspension des doublages, retards sur la
livraison des contenus » tout comme l’état d’urgence sanitaire et les
contraintes liées au confinement ont de fortes incidences pour l’ensemble des médias
audiovisuels » justifie à présent le groupe.
Certains pensaient que le lancement aurait pu intervenir
plus tôt, pour profiter de la période de confinement durant laquelle les
Français sont friands de télévision et de SVoD [seulement voilà, ndlr] si
sur le plan technique, un lancement en amont avait été vraisemblablement
possible, Salto, un service payant, n’aurait pas pu proposer beaucoup de
nouveautés…
Selon nos informations, Salto serait, par ailleurs, en
train de revoir ses prix à la baisse, pour mieux tenir compte des offres des
géants américains, tels Disney+ qui se lance en France la semaine prochaine… Même
si le groupe refuse de parler d’un report, il modifie clairement sa feuille de
route."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire