Sexisme à France Télés : Mission verrouillage, discrédit et
propagande.
Après les deux articles de samedi et dimanche dans les colonnes
de L’Équipe et les propos tenus, ce jour, par l’ex-Orange qui dit lancer
une enquête mais veut connaitre le contexte, ils sont quelques-uns à
préparer la contre-attaque car il s’agit bien de cela !
« De quoi elle se mêle-t-elle ? » peste celui-ci au sujet de
l’interview d’Ernotte dans le titre de presse, appuyé dans son propos par un
collègue qui répond « ayons en tête qu’elle est en campagne et qu’une enquête
sert ses intérêts ».
« De toute façon, elle n’aura pas le temps de décider quoi
que ce soit…elle sera partie avant » entend-on également sur
d’éventuelles décisions qui pourraient être prises... Impossible de lancer des
procédures disciplinaires en plein confinement !
« Franchement, je crois que la DRH a autre chose à penser
que les états d’âme de Miss « je crache dans la soupe » éructe ce troisième. « Si on ne
se sert pas les coudes maintenant, on ne le fera jamais » propose un des nombreux
messages sur les réseaux qui s’échangent depuis ce weekend.
« Peut-être aurait-il fallu prendre conscience des choses en
interne avant que cela ne devienne catastrophique » dit aussi celui-là, plus
posé !
La logique de contre-attaque est donc dans les tuyaux :
- Inonder la presse avec une version de ceux dont L’Équipe pointe
les responsabilités, en totale opposition évidemment avec Clémentine Sarlat.
- Salir et discréditer la journaliste qui n’avait aucune
raison de se plaindre ( !) sur l’air de « On lui a donné sa
chance et voilà comment elle nous remercie…de toute façon, elle n’était pas à
la hauteur ».
- Enfin s’en prendre au journaliste de L’Équipe qui ne
fait pas-là preuve d’un grand professionnalisme… « Le titre de l’Equipe "Je venais à Stade 2 en
pleurant" est fallacieux, c’est du mauvais journalisme et il faudrait le
rappeler à Nokovitch » déclare enfin l’un de ceux qui veulent faire
payer à l’ex-présentatrice son audace et ses histoires !
"Si l’on se donne comme objectif « La Défense des femmes » par
essence, on se renseigne et on demande à être tenue au courant, puisque par
principe, si cela ne remonte pas c’est que les process ne sont pas les
bons car sur ce genre de choses, les remontées ne sont pas
spontanées"…conclut cet observateur aguerri, au sujet des
déclarations d’Ernotte qui enchérit "donc elle ne s’est pas donné les moyens...et
c’est cela qui est grave". "Parler oui, agir c’est mieux" ...mais là !
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