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dimanche 23 novembre 2025

Aude Dassonville et Laurence Bloch au secours de Delphine Ernotte ! Minable.

Aude Dassonville et Laurence Bloch au secours de Delphine Ernotte ! Minable.

Cette fin de semaine, le slogan des 30 pages de paperasse ernottienne « RÉCONCILIER » adressées  au printemps à l’Arcom qui n’avaient d’ailleurs rien à voir avec le commencement même d’un projet, montre que les France qu’elle prétend « fracturées » mais qu’elle imagine « rassembler » ne sont rien d’autre qu’une minable posture.

Juste avant le week-end, Aude Dassonville tentait de voler encore une fois au secours d’Ernotte. Selon elle, « la critique de la Tutelle sur les plaintes déposées par France Télévisions et Radio France contre les médias du groupe Bolloré, serait interprétée comme un signe supplémentaire de défiance de Mme Dati à l’égard des deux groupes publics. »

Quant à l’argument de l’utilisation des « deniers publics » sans feu vert des tutelles, la journaliste la balaie d’un trait de plume et estime qu’elle est même fondée « face au tombereau de critiques déversé en septembre par les médias du groupe Bolloré sur les antennes publiques… ».  « En l’état du droit, c’est leur liberté », écrit-elle encore, qualifiant  les propos de Rachida Dati comme d’« animosité qu’elle entretient envers l’audiovisuel public : "une attitude inédite pour une ministre de la culture" »

Aude Dassonville, tout dans la retenue et forte d’une vision qui ne souffre aucune autre interprétation que la sienne, va moquer Rachida Dati donc le gouvernement en expliquant que cette dernière  « a paru donner à la réforme (en vue de la création d’une holding regroupant France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel) qu’elle défend, depuis plus d’un an et demi, une portée éditoriale. »

 Plus lourd et plus grossier, c’est difficile !!

Ce weekend, dans la série neutralité et impartialité qu’aurait soi-disant plaidé l’ex-Orange devant l’Arcom (pipeau), c’est Laurence Bloch, ancienne patronne d'Inter et Christine Ockrent la présentatrice du Grand échiquier de Médiawan (estimé aujourd’hui à près d’1,5M€ le numéro) qui en ont rajouté une très grosse couche dans l’émission de Léa Salamé "Quelle époque" !   

Extrait :

"Je crois que le service public est attaqué par un groupe politique, médiatique, idéologique, qui fait beaucoup de vacarme, qui a assez peu de scrupules, qui a beaucoup de ressources et qui a des incarnations formidables. Je ne les nommerais pas, mais il y a des incarnations formidables et qui n'a pas beaucoup de scrupules" s’emporte Laurence Bloch à qui pourtant Rachida Dati avait confié la mission de justifier le holding France Média qui pourtant décidé d’ouvrir les hostilités.

"Je pense qu'en face, on a un audiovisuel public qui est plus scrupuleux, qui essaie de donner la complexité du monde, de la restituer, mais qui ne sait pas dire, qui ne sait pas communiquer, qui ne sait pas dire aux citoyens de ce pays combien il prend soin d'eux, combien, quelque part, c'est important qu'un citoyen sache ce qui se passe dans le monde, qu'un citoyen profite d'émissions géopolitiques, économiques, historiques, et que quand on a ces repères-là, on est plus solide dans le monde.", ose-t-elle asséner sans vergogne.  

Selon Christine Ockrent qui se félicite de travailler sur France Culture qu'elle appelle "un des fleurons du service public" (pourtant en recul de 0,4 points sur un an selon le dernier sondage Médiamétrie sur septembre/octobre 2025) qui lance "J'estime que les attaques dont l'audiovisuel public et la cible sont d'autant plus absurdes qu'elles sont faites par des gens  qui sont la négation même de nos métiers, à mon avis. C'est-à-dire qu'il suffirait plutôt que de les accabler d'adjectifs, de faire la liste quotidienne de toutes les erreurs, de toutes les falsifications des faits, de toute la désinformation qu'ils déversent.

Ça, ça devrait être, à mon avis, notre réponse."

Ah ! l’impartialité et le pluralisme sur les plateaux de France 2 le weekend. Bernard de la Villardière a dû se sentir bien seul sur le plateau. Il a osé prendre la la défense de CNews au cours de l’émission, après la lourde charge des deux femmes !

Dans les semaines qui viennent, il y a fort à penser que les deux pasionarias ravalent leur superbe après les multiples révélations en cascade à venir que la Commission d’enquête mettra en lumière.

C’est une devant une trentaine de député(e)s qui la composent que seront interrogés  dès demain, celles et ceux qui devront répondre SOUS SERMENT de leurs agissements.

Mardi pour sa première audition, la commission soumettra à la question Martin Ajdari  l’ex patron de la DGMIC nommé à l’Arcom en janvier dernier par Emmanuel Macron et fan ernottien comme l’était ROM  Roch-Olivier Maistre, son prédécesseur.

Les deux admirateurs accomplis de l’ex-Orange et largement téléguidés s’il fallait le préciser, devraient être poussés dans leur retranchements et montrer aux Français combien le monde de l’entre soi a joué une énorme farce qui aura engloutis en 10 ans des dizaines de milliards d’euros des contribuables.

Quant aux auditions de Delphine Ernotte et Sibyle Veil, elles sont prévues respectivement les10 et 17décembre prochain.

Le rapporteur de la Commission Charles Alloncle et son président Jérémie Patrier-Leitus, ancien administrateur de Radio France, vont avoir du pian sur la planche…Finie la propagande pour certain(e)s…au moindre parjure les signalements au Procureur devraient pleuvoir !     



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