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vendredi 31 octobre 2008

Présidence convoitée pour France Télévisions

Pour faire suite à nos différents articles postés sur ce blog et qui sont toujours allés dans le même sens, nous livrons à votre analyse, le papier de Paule Gonzales intitulé "France Télévisions: présidence convoitée"

Patrick de Carolis, un président sous tension. Même si le poste de président du groupe audiovisuel public n'est pas ouvert, des noms circulent.
Officiellement il reste. Officieusement, Patrick de Carolis, le patron de France Télévisions est sous tension. Depuis le mois de juillet, les commentaires vont bon train sur sa longévité à la tête du groupe public. D'autant qu'une fois la réforme votée, le plus diffi­cile restera à faire. Outre le fait qu'elle sera désormais une entreprise quasi exclusivement financée par l'État, France Télévisions devra affronter de redoutables défis : une refonte structurelle débouchant sur un chantier social sans précédent et la transformation d'un groupe de chaînes de télévisions en entreprise globale, c'est-à-dire multimédias.

L'État actionnaire devra donc trouver l'homme idéal. Celui qui sera tout à la fois capable d'endosser la réforme, de rassurer les personnels, et d'être bon mécanicien des médias pour inventer un nouveau schéma industriel.

Mais le jeu est compliqué. En coulisses, le nom de Christopher Baldelli, actuel patron des chaînes thématiques du groupe M6 et ancien directeur général de France 2, revient régulièrement. On parle aussi de Jean-Marie Colombani, le candidat d'Alain Minc qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. Auréolé de son passé au Monde, l'ancien patron de presse apparaît comme le candidat de l'ouverture dont l'Élysée est friand. Il serait en duo avec son mentor.

Deux candidats «maison»
Mais Alain Minc est aussi celui qui, au printemps dernier, a noué les liens entre le groupe Lagardère et Alexandre Bompard. Cet ancien du cabinet de François Fillon, puis homme fort de Canal +, est désormais le patron d'Europe 1. Il a donné un grand coup de balai dans la station. Déjà les personnels de France Télévisions auraient fait savoir qu'ils y étaient hostiles. Mais Alexandre Bompard souhaite rester à Europe 1 pour y imprimer sa marque.

Si l'Élysée cherche tout à la fois un dirigeant venant du privé et qui connaît bien France Télévisions, il pourrait alors se tourner vers Jean-Pierre Cottet. Ce dernier qui s'occupe, depuis un an, du futur pôle «entertainment» du groupe Lagardère, a su gagner la confiance d'Arnaud Lagardère qui pourrait rechigner à s'en séparer. Il bénéficie d'une aura intacte à France Télévisions. Loué pour ses talents d'homme de télévision, il y a inventé, avec succès, l'identité de France 5. Mais il a aussi participé à résoudre à France 3 comme à France 2, l'une des pires crises du service public : celle des animateurs producteurs sous la présidence de Jean-Pierre Elkabbach. De quoi s'attirer la confiance des personnels.

Il reste, enfin, deux candidats «maison» potentiels : le journaliste Paul Amar et Jean Réveillon, ancien de France 3 désormais responsable de l'Union européenne de radio-télévision.

Carolis continue de violer la loi et espère que les parlementaires vont le suivre!!!

Carolis, depuis l'été 2007 comme le rappelait Christine Albanel au JT de "La Deux" le 21/10/08, n'a cessé de raconter des histoires à tous les niveaux.

Voila à présent, ce qu'il a écrit et a fait signer aux salariés des chaînes qui refusent ses soi-disant chantiers de synergies: "....conformément à la possibilité de déroger au caractère obligatoire de l’article L.1224-1 du Code du travail..." (contrat ci-après)

Le Code du travail c'est la loi, l'ensemble de ses dispositions a donc un caractère obligatoire. Ne pas respecter ce caractère obligatoire c'est violer la loi. Prétendre donc qu'on peut déroger à ce caractère obligatoire auquel on ne peut bien évidemment pas déroger, c'est doublement violer la loi en toute connaissance de cause. C'est comme cela que fonctionne Carolis, avec un "si ça passe!" en permanence.

Cerise sur la gâteau - c'est pour ces raisons que le SNPCA-CGC est devant le TGI en audience le 16 décembre - Carolis ose écrire que le transfert des 33 personnes qui ont accepté de signer un contrat France Télévisions (25 ont préféré avec sagesse rester rattachés à leur chaîne d'origine, soit 40% des personnels concernés) revêtrait un caractère obligatoire en utilisant de façon la plus abusive et la plus illégale qui soit, l’article L.1224-1 du Code du travail qui en l'espèce ne s'applique pas et ne revêt donc absolument pas ce prétendu caractère obligatoire mis fallacieusement en avant.


C'est insensé. C'est un peu comme si Carolis pour déroger au caractère obligatoire de la loi grillait tous les jours un feu rouge et allait expliquer, une fois pris la main dans les sac, que c'était par anticipation d'une future loi [sûrement celle qui permettrait de passer au "Rouge"!] qu'il avait agi.
En gros, vous ne pouvez que constater que comme c'est fait, c'est donc que cela allait être permis....

Il est grand temps que Carolis se présente à la députation pour essayer de changer les lois mais en attendant, qu'il laisse France Télévisions en paix, en démissionnant enfin comme il l'a annoncé.

jeudi 30 octobre 2008

TUP...arles, Charles! Voila pourquoi Carolis en parles

Le SNPCA-CGC, il y a quelques semaines avait publié sur le blog de la Fédération plusieurs articles sur les "modalités juridiques" soi-disant retenues, selon le natif d'Arles: à savoir un T.U.P. Pourquoi Carolis a-t-il mis en avant ce processus ?

Comme nous nous interrogions hier dans un "post" intitulé : "Les parlementaires seront-ils complices d’un Carolis qui ne sait plus quoi inventer pour tuer la télé publique?", voila donc pourquoi le T.U.P a retenu toute l'attention de ce dernier.

Tout simplement parce que dans le cadre du TUP, les IRP [Instances Représentatives du Personnel], dans cette configuration, n'ont pas à être ni informées, ni consultées.

Carolis préférerait sûrement ne plus avoir aucun compte à rendre, en tout cas pas à ces IRP qu'il méprise et vilipende depuis son arrivée.

Carolis l'écrivait du reste en l'indiquant à demi mot dans un document interne édifiant remis au CCE de France 3 le 29/10/08:"les 8 chantiers se trouvant de fait inclus dans le projet plus global de réorganisation induit par la création de l’entreprise commune et les travaux engagés dans ce cadre viendront enrichir la réflexion sur la conception de la nouvelle organisation. En tant que tels, les 4 chantiers de synergie n’ont plus à être présentés aux IRP pour information et/ou consultation car ils seront abordés dans le cadre de l’organisation générale de l’entreprise commune."


Dès lors, il n'y a que la configuration du TUP qui convient, affirme Carolis ...tout comme il affirme également , soit dit en passant, qu'il sera reconduit à la tête de France Télé jusqu'en 2010!!!!!


Rappelons ce qu'il déclarait, le 8 octobre devant les élus: "la Présidence de FTV table bien sur un passage à l’entreprise « commune » par un TUP (Transfert Universel de Patrimoine) qui aurait été malgré tout gardé dans la nouvelle loi."


Ce à quoi, le SNPCA-CGC rétorquait "il est totalement farfelu de prétendre savoir ce que sera au final le texte de loi. Tout comme d'indiquer la création de l'entreprise unique, à l'instar de la fusion GDF Suez par (TUP), autrement dit « transmission universelle de patrimoine », type de fusion qui consiste en une opération juridique simple, où la société absorbée est détenue à 100 % par la société absorbante."


Le SNPCA-CGC pour jeter un pavé dans la mare, relevait un "léger bémol" utile à rappeler : " il n’y a point de « titres » à transmettre pour France Télévision, ni le holding, ni ses filiales dont les chaînes n'en possèdent, ils sont juste propriété à 100% de l’État donc des français....donc un(e) TUP dans ce cas serait bien inopérant(e)".

Les parlementaires qui prévoient des centaines et des centaines d'amendements au projet de loi audiovisuel, ne peuvent pas cautionner de telles manoeuvres.
Ils ne peuvent se prêter aux violations répétées de la loi du 1er janvier au 31 décembre auxquelles se livrent la présidence et la direction du holding.

Un exemple sans appel et plus que parlant ci-après. Voila ce qu'a écrit et fait signer Carolis aux salariés des 3 premiers chantiers illégaux, dans le cadre de leur convention de mise à disposition [bien sûr nous avons les documents en question en notre possession]: "...Afin de rester dans les effectifs de France (2, 3, 4 ou 5), conformément à la possibilité de déroger au caractère obligatoire de l’article L.1224-1 du Code du travail, proposée par le Groupe France Télévisions..."

Voila comment fonctionnent Carolis et consorts: "déroger au caractère obligatoire de la loi"...Ben voyons!

Non, Patrick de Carolis, non, non et non..La loi ayant justement un caractère obligatoire, il n'est pas possible d'y déroger.

Carolis qui fait comme si tout était déjà fait. En cela, il n'est pas du tout en phase avec certains de ses lieutenants, René Maisonneuve en tête.
Ce dernier fait d'ailleurs part un peu partout de ses inquiétudes vis-à-vis du "triturage" qui sera fait du projet de loi en discussion et par dessus tout, vis-à-vis de l'absence de garantie sur le scénario que France Télé était allé "vendre" dès l'été 2007.

Mais nous le redisons et le répétons, rien n'est fait et pourrait bien ne pas se faire.

Carolis et ses fidèles n'ont jamais été aussi proches de la sortie.

Les salariés des 3 "chantiers de synergie" traités comme de la "viande" par France Télévisions quand T. Langlois garde 2 bureaux

Thierry Langlois est venu le dire au CHSCT de France 2 qui lui a posé la question: "Il n'est pas question que je rende l'un de mes 2 bureaux".

D'autres qui ont 3 travées ou plus, refusent de céder la moindre parcelle...S'agissant des déménagements et autre regroupements par 2 ou 3 que subissent les salariés des trois chantiers illégaux mis en place par France Télévisions, ce n'est pas leur problème.

"Ceux qui ne sont pas content, c'est pareil"....France Télé qui enfreint la loi en permanence continue copieusement dans cette "logique".

Des "secrétaires" sont regroupées par 2 ou 3 dans des bureaux aveugles aux mètres carrés hors normes. Les CHSCT des chaînes sont régulièrement saisis et ne laisseront pas passer.

A leurs interrogations sur le métrage carré obligatoire de bureau sans ouverture destiné à 2 personnes qui sont en dessous des normes ( 22,08 m2 au total minimum - voir normes dans les documents ci-après) la direction répond, c'est bien suffisant.

La direction va même jusqu'à expliquer à certain(e)s qui vivent très mal l'absence d'ouverture dans leur futur bureau, qu'il y a des "meurtrières"...Si la direction savait ce qu'elle raconte, cela se saurait, elle saurait ce que signifie le mot....Le dictionnaire dit bien, "meurtrière": ouverture étroite verticale pratiquée dans un mur.

Il est donc bien clair que lorsqu'il n'y a pas d'ouverture, le mot est donc totalement impropre et le local réputé sans ouverture.

Que cela n'en gêne pas certains, c'est probable. Mais surtout, qu'ils ne s'inquiètent pas, au moment du changement de présidence, ils n'auront plus à se poser de questions sur les mètres carrés, les ouvertures ou les travées qu'ils pourront conserver!!!!


Carolis se fout de France 3 comme de France 2 et de France TV SA

Dans le droit fil du profond mépris qu'affiche maintenant ouvertement Carolis contre les Organisations Syndicales et leurs représentants, ce dernier non content de snober régulièrement le CE de France 2 mais aussi celui de France Télévisisons SA, vient ce mercredi 29, de faire le même coup à France 3.

Ce qui lui a valu d'essuyer comme pour France 2, la veille, une motion.

Avec toutefois une différence de taille pour France 3, c'est que la motion n'est pas unanime. Comme il est aisé de la constater sur le document ci-après, toutes les organisations syndicales s'y sont associées sauf la CGT...

Curieux d'ailleurs que la CGT ne vote, ni ne s'associe à cette motion puisqu'elle sort juste derrière un tract intitulé : "PDG ABSENT !
Le SNJ-CGT CLAQUE LA PORTE"
qui laisserait supposer que le syndicat est à l'initiative de la "fronde" alors qu'il n'en est rien.


Le SNRT-CGT qui ne s'associe pas non plus à la motion, ira même jusqu'à qualifier dans un autre tract du même tonneau que le précédent, l'attitude de Carolis : d'arrogante.


Décidemment que de colère de la part de la CGT France 3. Parallèlement, il est aisé d'imaginer devant une telle manifestation de l'organisation syndicale "très très fâchée" et qui "propose des actions en réponse à ce mépris", à quel point la présidence doit trembler!

Proposer des actions en réponse à cette arrogance, ce mépris !?

Mais la première des actions était de voter cetter motion (à la quasi unanimité)...seulement voila, la CGT ne l'a pas fait; alors....

Il serait très étrange que la CGT ait gobé (vu le ton de ses tracts) ce que Carolis avait cru devoir faire raconter, le veille, aux élus de France 2 que s'il n'était pas là, c'était parce qu'il était en grande discussion avec la tutelle pour le plan d'affaires....

Sur l'air de comment prendre les syndicalistes pour des "andouilles", il a récidive donc le lendemain avec ceux de France 3; mais cette fois-ci, il n'a pas vraiment d'excuse....qu'à cela ne tienne, il est toujours en grandes discussions sur - vous savez - le plan d'affaires.

Cela dit, on ne peut pas être vu au Châtelet, en compagnie de ses amis les producteurs privés qu'il défend et à qui il verse chaque année des centaines et des centaines de millions d'euros s'opposant donc à la future loi, et par ailleurs se présenter devant les représentants des salariés des chaînes à qui il ne verse que contraint et forcé la contribution légale minimum (s'il pouvait, du reste, ne rien verser cela serait encore mieux) pour le fonctionnement des instances.

mercredi 29 octobre 2008

Les parlementaires seront-ils complices d’un Carolis qui ne sait plus quoi inventer pour tuer la télé publique?

Les parlementaires seront-ils complices d’un Carolis qui ne sait plus quoi inventer pour tuer la télé publique?

Cet après-midi 29 octobre 2008 se tient sur France 3 un CCE extraordinaire, suite au droit d’alerte voté sur la chaîne et qui est bien entendu toujours actif.

Sur « l’entreprise unique » et les soi-disant « chantiers de synergies »ceux voulus et vendus par Carolis dès l’été 2007 – voici ce que répond la direction.

Questions : "Quatre [les 4 suivant les 3 premiers à savoir « Ressources Humaines », « Finances », « Production » et « Moyens de fabrication de l'information », ndlr] chantiers de synergie devaient être présentés pour avis au CCE en septembre. Pour quelles raisons ne l’ont-ils pas été ?"

"Comment la mise en oeuvre des chantiers de synergie s’intègre-t-elle dans la perspective de l’entreprise unique ? Patrick de Carolis ayant souligné que « les huit chantiers de synergie lancés par le groupe en dès 2007 s’inscrivaient dans cette logique »".

Réponse invraisemblable de la direction rejetant tout sur Copé, l'Etat, les tutelles et par dessus tout la loi [qui soit dit en passant n’est pas votée et risque, vu la tournure des évènements, de ne jamais l’être] et l’anticipation qui en a été faite :

"En juin 2008, les CE et CCE ont été informés des conclusions des différents états des lieux réalisés dans les fonctions « Ressources Humaines », « Finances », « Production » et « Moyens de fabrication de l'information » au sein du Groupe, dont France 3.

Très rapidement après, la commission Copé qui a rendu ses conclusions a introduit la notion d’entreprise commune, notion reprise par le projet de loi qui vient d’être adopté en conseil des ministres.

Aujourd’hui, les 8 chantiers se trouvent de fait inclus dans le projet plus global de réorganisation induit par la création de l’entreprise commune et les travaux engagés dans ce cadre viendront enrichir la réflexion sur la conception de la nouvelle organisation.
En tant que tels, les 4 chantiers de synergie n’ont plus à être présentés aux IRP [Instances Représentatives du Personnel], pour information et/ou consultation car ils seront abordés dans le cadre de l’organisation générale de l’entreprise commune."

Autrement dit, la loi n’est même pas votée mais comme elle va l’être - Christine Albanel nous l’a promis – plus besoin donc ni d’informer, ni de consulter les IRP puisque la loi dans le cadre de l’organisation commune, fait qu’ils n’ont plus rien à dire.

Mépris perpétuel et grandissant de Carolis à l’encontre de tous ceux qui défendent les salariés, SNPCA-CGC en tête, sur fond d’infractions systématiques au Code du travail et à la législation.

La loi qui n’est pas passée et Carolis qui prend ses désirs pour des réalités tire un trait sur les IRP…par anticipation donc !!!!

Quelle juridiction validerait une telle analyse que d’aucun pourraient, à juste titre, qualifier de « stupide » et qui aurait pour effet par anticipation de textes de violer la loi au motif qu’elle devrait être modifiée ?

Cela suffit. Ce sont les salariés, leurs représentants et les IRP qui souhaitent tirer par anticipation un trait sur vous, Patrick de Carolis.

mardi 28 octobre 2008

Mardi noir pour Carolis hôte de marque....

Mardi 28 octobre 2008, comme de coutume, Carolis ne daigne pas se présenter à la séance du CE de France 2 dont il est pourtant très officiellement le président.

Alors qu'il avait fait savoir préalablement -c'était là une exigence des élus vu le contexte - qu'il serait bien présent, une fois de plus il ne s'est pas montré. Il n'a d'ailleurs "honoré" l'instance de sa présence que 2 ou 3 fois en plus de trois ans.

Les élus en colère, lassés et écoeurés d'une telle attitude méprisante ont voté à l'unanimité une résolution exigeant sa présence. Comme soeur Anne, ils n'ont rien vu venir. Pourquoi tant de superbe?

Mais c'était mardi...et les mardis comme d'habitude, il reçoit à la salle à manger ce que le "tout Paris" compte d'influences. Dans une grande opération de "communication / séduction" dans laquelle il s'est lancé, autour d'un repas fin, il fait sa pub. Il n'est pas rare que les convives ainsi réunis devant mets et vins choisis, au sortir se répandent sur la convivialité et l'agréable compagnie qu'a développées leur hôte.

D'accord, il ne mettait peut-être pas la table mais il fallait bien qu'il se prépare pour cette cérémonie hebdomadaire. Le but: montrer à ses invités combien il est plaisant, sympathique et simple....tout ce qui se dit de lui ne serait que billevesées.

Il espère ainsi donner l'image d'un homme qui se retrouverait injustement victime de tout un tas d'anathèmes et qui dit ne pas comprendre pourquoi.

Il ne fournit pas dès le début du repas la boîte de Kleenex pour que l'on s'apitoie sur son sort mais c'est tout comme...il pense probablement que les quelques kilos qu'il prendra au passage avec toutes ces "petites bouffes", ne seront rien si son image pouvait ainsi s'en trouver changée !

Finalement Carolis semble goûter bien plus la compagnie des "people" et autres politiques plutôt que celle des élus, "syndicalistes à vous couper l'appétit" !!!!!!

Quoi qu’il en soit la crise financière qui touche le Pays, la même qui produit les répercussions économiques que tout le monde sait et qui se ressent bien évidemment dans les entreprises, ne semble pas couper l’appétit à Carolis qui continue à dépenser sans compter les deniers des contribuables en frais de bouche divers.

P.de Carolis et F.Guilbeau générateurs, à dessein, de conflits sociaux.

Ce matin, les élus du CE de France 2 ont rappelé à Carolis la loi et les textes, à savoir que c'est le Chef d'entreprise, en l'occurrence, P.de Carolis qui est le seul à devoir y siéger en CE. Les élus ont tout à fait la possibilité d'exiger que la loi s'applique et que donc le chef d'entreprise soit même le seul présent, en récusant la présence des directeurs et autres experts présents tout au long de l'année.

Alors que Carolis depuis 3 ans, n'a quasiment jamais été là, les élus en adoptant à l'unanimité une résolution visant à le contraindre, ont marqué clairement leur profond désacord

"Rien à faire des élus et des syndicats" , François Guilbeau est allé jusqu'à pondre un communiqué pour préciser qu'il considérait bien qu'il n'avait rien à faire de ce report et que, selon lui, les points qui devaient être traités lors de la séance, l'ont tous été par défaut.

La présidence et la direction ont donc, ce faisant, opté pour divers bras de fer. Ils s'attendent à des grèves....ils sont donc prêts à les anticiper voire les provoquer. Quant aux consignes, elles ont sybillines: il devrait avoir une telle pagaille, qu'ils ne prendront pas en haut lieu le risque de changer quoi que ce soit maintenant.

Il est certain que cette vision des choses, en dehors d'être d'un autre âge est totalement inadéquate et loin, bien loin de représenter une stratégie d'entreprise.

Il est grand temps que cette chienlit s'arrête.

Carolis : nouvelle discrimination à France Télévisions

Ci-après la mise en demeure que la CGC a adressée à P.de Carolis qui ne doit toujours pas comprendre que "la discrimination syndicale" est un délit pénal et qu'il est passible de condamnations

Du reste, la discrimination syndicale que développe P.de Carolis, se manifeste sous diverses formes souvent les plus mesquines....lire notre prochaine publication (à venir) concernant la discrimination dont est victime notre déléguée syndicale journaliste: Françoise Laborde.

Voici le texte du courrier remis en main propre:

"Monsieur Patrick de CAROLIS
PDG France Télévisions



Monsieur le président,

L’organisation syndicale que je représente légalement vient d’être saisie très officiellement par notre déléguée syndicale à France Télévisions qui a été informée de la disparition de son bureau au sein de la « maison commune ».

C’est la énième fois que celle-ci est placée dans cette situation de discrimination évidente, hors la loi de surcroît. La loi prévoit pourtant clairement que tout délégué syndical doit pouvoir exercer son mandat dans des conditions dignes ; à savoir un bureau au sein de la société, un téléphone et au moins un PC ; pas un bureau « placard », excentré et éloigné de son lieu de travail pour satisfaire à des considérations sans rapport.

En tant que Président de la Fédération CFE-CGC des Médias, comme vous l’a confirmé, notre déléguée syndicale, je n'hésiterai pas à saisir toute juridiction compétente pour entrave à la liberté d’exercice syndical, si vous persistiez dans votre volonté de lui faire quitter son bureau sans raison.

Je vous rappelle par ailleurs qu'une procédure judiciaire a été engagée par trois Fédérations syndicales dont la CFE CGC, qui vise à faire constater l'inapplicabilité de l'article du Code du Travail utilisé pour transférer les salariés des chaînes vers la holding. Cette procédure judiciaire qui sera jugée sur le fond le 16 décembre prochain, si elle est concluante, reviendra à annuler tous ces transferts vers la holding et à rendre caducs précisément ces regroupements et déménagements arbitraires.

Toutes les personnes de l’étage où est situé son bureau , ont été prévenues de ce déménagement depuis longtemps et ont toutes bien entendu retrouvé un bureau de remplacement, le seule à être « éjectée » .

En ce qui la concerne, non seulement personne n'avait trouvé légitime de la prévenir - personne n'avait même pris la peine de vérifier que son bureau était occupé - mais aucune solution de remplacement équivalente n'a été trouvée.

Notre déléguée syndicale pour France Télévisions SA a déjà connu ce type de cauchemar, il y a deux ans où durant des mois et des mois, elle a été baladée d'un endroit à un autre après avoir retrouvé ses affaires personnelles dans le couloir pour finir en dépression. Il est hors de question d’imaginer qu’à son retour de vacances qu’elle a dû annuler vu la situation, un bureau virtuel se libérerait.

Ce courrier est donc pour notre organisation syndicale une mise en demeure visant à ce que vous respectiez la loi, la salariée du groupe, son mandat syndical et par-dessus tout, les conditions dans lesquelles elle est amenée à l’exercer.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le président, mes salutations syndicales.

Jean-Jacques CORDIVAL
Président de la Fédération CFE-CGC des Médias"


Copie : Inspection du travail

Les élus du CE contraignent Carolis à être présent alors que depuis 3 ans, il n’est jamais là.

Les élus du CE contraignent Carolis à être présent alors que depuis 3 ans, il n’est jamais là. En adoptant une résolution visant à le contraindre, les élus entendent faire qu'il ne puisse se défiler.

Une fois encore le profond mépris qu’affiche Carolis à l’encontre des salariés et de leurs représentants, s’est traduit comme d’habitude par son absence en séance du CE de France 2.

Curieuse absence parallèle à ce CE, celle des délégués FO de France 2…les mêmes qui disent à qui veut l’entendre sur la chaîne que « les numéros de matricules des salariés qui seront tous France Télévisions en 2009 sont prêts…ou encore que les textes d’une convention de Groupe sont finalisés…que ceux qui ne l’ont pas compris sont à côté de la plaque… ». Et si ces 2 absences étaient liées !

Le SNPCA-CGC dénonce depuis des mois et des mois, l’attitude hautaine et pleine de morgue de Carolis. Alors qu’il doit, en tant que chef d’entreprise être présent (mis à part que cela doit vraisemblablement le saouler), depuis plus de trois ans il n’a daigné être là qu’à 2 ou 3 reprises…et encore ce n’était que pour quelques heures au total, 4 ou 5 tout au plus.

Alors qu’il est bien le seul responsable de SA réforme - Christine Albanel au JT de 20h le 21 octobre, ne disait-elle pas : " vous savez la réforme elle était voulue d'ailleurs par Patrick de Carolis qui souhaitait justement la création de cette société, il l’avait demandée à l'été 2007" – il est sûrement trop occupé à négocier ses indemnités de départ plutôt que d’assumer ses obligations légales.

Au bout du compte, c’est Carolis qui est allé « vendre sa réforme » à l’Etat pour mieux l’en accuser ensuite , qui se fout comme sa première chemise du devenir du groupe.

Et Christine Albanel qui n’a pas vu le coup venir mais qui encense en permanence Carolis, se rendrait complice d’une telle erreur économico-stratégique avec l'aval des parlementaires!!!!

Le SNPCA-CGC continue tous azimuts de s’y opposer et de démontrer aux parlementaires que de voter la réforme Carolis ce n’est pas assurer le développement de la télé publique mais son enterrement. Nous ne laisserons pas faire.

Et les menaces de François Guilbeau juste avant un report de la séance sine die "je considère l'ensemble des points adoptés et si vous allez devant la Justice à nouveau, vous perdrez...", n'y changerons rien.
François Guilbeau doit sûrement oublier que la loi prévoit clairement que c'est le Chef d'entreprise, en l'occurrence, P.de Carolis qui est le seul à devoir y siéger.


Ci-après le texte commun que nous publions et que le SNPCA-CCG soutient ....même si, en ce qui concerne le titre, nous restons convaincus que France 2 n'est pas à l'aube de sa disparition. Le projet de loi étant soumis aux parlementaires, ces derniers pourront amender, détricoter et modifier à souhait les texte...qui pourrait, nous le redisons, être inévitablement reporté en raison de la crise économico-financière.