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samedi 14 octobre 2023

"On a connu hommage plus fédérateur" analyse Marianne après qu'Ernotte a rebaptisé le siège de la télé publique !

"On a connu hommage plus fédérateur" analyse Marianne après qu'Ernotte a rebaptisé le siège de la télé publique !

Dans la rubrique "Ce qu'en pense Marianne", (*) le magazine comme les salariés de France Télés mais plus largement les contribuables, ont toujours en travers la gorge le fait qu'Ernotte a pu rebaptiser ainsi le bien commun de tous les Français, à savoir "la Maison de France Télévisions".

Même si les gêneurs et autre trouble-fête avaient été mis de côté pour éviter toute intervention ou toute prise à partie, cette femme courageuse et tellement pertinente intervenant d'une des coursives pourtant  "soigneusement interdites", le prouve.

(*) Extrait de l'article signé Émilien Hertement "Le mystère de la maison Elkabbach"

"On a connu hommage plus fédérateur. Lundi 9octobre, Emmanuel Macron et une partie du Tout-Paris médiatique ont afflué au siège de France Télévisions pour saluer la mémoire du journaliste Jean-Pierre Elkabbach, décédé el 3 octobre. L'objet de ce raout ? La décision d'attribuer le nom de «Maison Jean-Pierre Elkabbach » au bâtiment principal. Un choix unilatéral de Delphine Ernotte, qui n'a pas été du goût de tous les salariés de l'audiovisuel public... 

Il faut dire que le passage du journaliste à la tête de la maison, de 1993 à 1996, a laissé un goût amer aux salariés. Souvenons-nous. « Osons », c'était le slogan du « roi de l'interview » lors de sa prise de fonction. Pour oser, il a osé, et de quelle manière! A grand renfort d'argent public, Elkabbach décide d'embaucher à prix d'or des animateurs-producteurs et de leur offrir sur un plateau d'argent certaines tranches horaires de l'antenne.

Des vedettes en devenir comme Arthur, Jean-Luc Delarue ou encore Nagui, vont profiter de ces largesses, jusqu'à ce que el coût de ces émissions soit dévoilé.

Affublé du sobriquet de « voleur de patates », le président Elkabbach est poussé vers la sortie quelques mois avant la fin de son mandat. Un départ sur fond de scandale financier qui rend d'autant plus incompréhensible la grande commémoration du 9 octobre. 

L'ériger en modèle du journalisme et du contre-pouvoir apparaît d'autant plus incongru vu sa fin de carrière. De ce journaliste fort avec les faibles, et faible avec les forts, que restait-il ? Un homme de réseau et de pouvoir, proche des puissants jusqu'à leur souffler les réponses à ses questions avant leur entretien. Une dérive dont l'épilogue « Bolloré » ne surprend guère et pèse encore lourd dans les esprits. Fort de sa proximité avec le milliardaire breton, dont il était devenu le conseiller, tout comme il a été celui du fils Lagardère, Elkabbach était finalement devenu le héraut des médias bollorisés Europe 1 et CNews. Même après son trépas, on comprend aisément la colère des salariés du service public qui n'ont point envie de el porter au pinacle."

(*)


 


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