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mercredi 27 novembre 2024

Ernotte ne jouera pas les prolongations à France Télés…son «degré d’acceptabilité après les demandes d'économies du Premier ministre, est aujourd’hui nul » (dixit)

Ernotte ne jouera pas les prolongations à France Télés…son «degré d’acceptabilité après les demandes d'économies du Premier ministre, est aujourd’hui nul » (dixit)

Le Premier ministre doit attendre avec impatience, à présent, la lettre de démission de l’ex-Orange qui dans une adresse à ses cadres a déclaré la guerre à l’État actionnaire, en l’accusant de vouloir supprimer une chaine de France Télés ou encore d’avoir perdu la raison en allant plus loin dans une trajectoire financière rendant l’équilibre économique : impossible.

C’est entre autres, ce qu’a déclaré « la dame du Majestic » (*) devant des cadres sidérés qu’elle a du reste essayé d’associer (avec du "On"en veux-tu, en voilà) à la fronde menée contre le chef du gouvernement et ses demandes qu’elle juge « déraisonnables » !  Un encadrement qui dans une très large majorité se désolidarise totalement de ses propos « On est très vite débattu entre nous et considéré en toute honnêteté et transparence que ce n’était pas possible de tenir l’équilibre, on n’en est persuadé sinon on y serait déjà à l'équilibre »

« Étant donné les circonstances, sauf à changer radicalement les missions de France Télés, l’équilibre économique est impossible…Après, changer les missions, ce n’est pas de mon ressort donc si le gouvernement décide de présenter au Parlement une loi pour supprimer une chaîne du groupe du service public, ce n’est plus de mon ressort…Avec un coût de grille qui a perdu 150 millions d’euros courant en 10 ans, il n’est pas raisonnable d’aller plus loin » a-t-elle déclaré, tentant désespérément de galvaniser de hauts cadres, aujourd’hui en colère.

Concernant les demandes d’économies inscrites dans le projet de loi de finances, elle copieusement fustigé l’attitude du ministère des finances qui ne voudrait pas comprendre qu’elle puisse mettre France Télés en déficit.

« Le degré d’acceptabilité de Bercy sur le déficit il est nul mais moi mon degré d’acceptabilité de toucher à l’offre de France Télévisions, il est nul aussi » (dixit) a lancé celle qui n’a donc aucune autre alternative que de remettre sa démission eu Chef du gouvernement à moins qu’elle ne soit démissionnée avantMichel Barnier n'a pas dû arrêter d'avoir les oreilles lui siffler en permanence !

L'intéressée peut difficilement attendre la Censure ou en appeler à l’extrême droite qui n’a pas fait mystère de sa position sur le devenir de la télé publique, pour tenter de sauver sa tête...

Pas plus qu’au président de la République qui dans son déplacement en Amérique du Sud pour le Sommet du G20 - Argentine, Brésil puis au Chili (du 16 au 22 novembre 2024) mais pas Bolivie  avait, autre chose à penser à l'instant T de savoir qui serait à FTV ou à l'ARCOM.

(*)



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