Ernotte ne jouera pas les prolongations à France Télés…son «degré d’acceptabilité après les demandes d'économies du Premier ministre, est aujourd’hui nul » (dixit)
Le Premier ministre doit
attendre avec impatience, à présent, la lettre de démission de l’ex-Orange
qui dans une adresse à ses cadres a déclaré la guerre à l’État actionnaire, en
l’accusant de vouloir supprimer une chaine
de France Télés ou encore d’avoir
perdu la raison en allant plus loin dans une trajectoire financière rendant
l’équilibre économique : impossible.
C’est entre autres, ce
qu’a déclaré « la dame du Majestic » (*) devant des cadres sidérés
qu’elle a du reste essayé d’associer (avec du "On"en veux-tu, en voilà) à la fronde menée
contre le chef du gouvernement et ses demandes qu’elle juge « déraisonnables » ! Un encadrement qui dans une très large
majorité se désolidarise totalement de ses propos « On est très vite débattu entre nous et
considéré en toute honnêteté et transparence que ce n’était pas possible de
tenir l’équilibre, on n’en est persuadé sinon on y serait déjà à
l'équilibre »
« Étant donné les circonstances, sauf à changer
radicalement les missions de France Télés, l’équilibre économique est
impossible…Après, changer les missions, ce n’est pas de mon ressort donc si
le gouvernement décide de présenter au Parlement une loi pour supprimer une
chaîne du groupe du service public, ce n’est plus de mon ressort…Avec un
coût de grille qui a perdu 150 millions d’euros courant en 10 ans, il n’est pas
raisonnable d’aller plus loin » a-t-elle déclaré, tentant désespérément
de
galvaniser de hauts cadres, aujourd’hui en colère.
Concernant les demandes d’économies
inscrites dans le projet de loi de finances, elle copieusement fustigé l’attitude
du ministère des finances qui ne voudrait pas comprendre qu’elle puisse mettre France
Télés en déficit.
« Le degré d’acceptabilité de Bercy sur le déficit il est nul mais moi mon degré d’acceptabilité de toucher à l’offre de France Télévisions, il est nul aussi » (dixit) a lancé celle qui n’a donc aucune autre alternative que de remettre sa démission eu Chef du gouvernement à moins qu’elle ne soit démissionnée avant. Michel Barnier n'a pas dû arrêter d'avoir les oreilles lui siffler en permanence !
L'intéressée peut difficilement attendre la Censure ou en appeler à l’extrême droite qui n’a pas fait mystère de sa position sur le devenir de la télé publique, pour tenter de sauver sa tête...
Pas plus qu’au président de la République qui dans son déplacement en Amérique du Sud pour le Sommet du G20 - Argentine, Brésil puis au Chili (du 16 au 22 novembre 2024) mais pas Bolivie – avait, autre chose à penser à l'instant T de savoir qui serait à FTV ou à l'ARCOM.
(*)
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