L’ex-primo dircab ernottien savonne la planche de l’ex-Orange avant d’officialiser sa candidature à la tête de France Télés !
Beaucoup l’ont remarqué, celui qui fut parachuté à l’été 2015 comme l’ex-Orange se répand beaucoup dans la presse et les médias, ces derniers temps.
Dans un entretien qu’il
consentait à donner au Monde le 23 novembre dernier, « Le baron
noir » (*) qui se voit sûrement déjà
prendre la tête de France Télés à l’été 2025 « après
une période de tuilage de 6 mois qui
pourrait être réduite puisque depuis 10 ans, il de concert avec l’ex-Orange !
» (dixit un proche), n’hésite pas à marquer de soi-disant
différences assorties d’un verbiage qui ne veut pas dire grand-chose « La révolution numérique a créé une rupture qui
fait qu’on n'est plus définis par notre canal de diffusion. »
Waouhhh…Si quelqu’un a
compris, il a de la chance et surtout qu’il laisse une explication ;
elle sera la bienvenue !!!
A la question de la journaliste
« Pour
la première fois depuis l’été 2025, Delphine Ernotte s’apprête à assumer
un budget en déficit. Où comptez-vous faire des économies ? »,
il balance « Delphine Ernotte m’a
demandé de préserver l’offre de
programmes, de tenir nos engagements, tout en étant le plus économe. Tout le
monde va devoir faire des efforts, en interne comme en externe, producteurs
compris. »
« Ernotte m’a demandé » lâche-t-il d’entrée de jeu, montrant ainsi que
c’est bien elle qui a décidé et ajoutant comme si la planche n'était pas assez glissante « Ernotte
s’apprête à assumer un budget en déficit. »
Comme si les demandes d’économies
formulées par Michel Barnier n’avaient aucun effet puisqu’elle s’apprête à assumer un déficit !!
Hallucinant ! Imaginez un peu un ministre à qui le Premier ministre rabotte l’enveloppe budgétaire de quelques dizaines de millions d’économies et qui explique le lendemain dans le presse « J’assume un budget en déficit ». Dans les minutes qui suivent, il est évidemment démissionné.
S’agissant ensuite de la holding-fusion, l’intéressé continue le discret pilonnage. A la demande de la journaliste « Pourquoi France Télévisions est la seule concernée à défendre cette fusion ? », il charge encore la seule qui avec Dati et 3 ou 4 sénateurs s’arque boutent sur cette idée qui est tout sauf bonne. « On doit coopérer. Pas pour faire plaisir à l’Etat, mais pour bien faire notre boulot de service public… ». Sous-entendu, je suis comme elle, moi aussi je coopérerai avec l’actionnaire, C’est trop bon monseigneur !! (*)
(*)
Puis de savonner un peu plus avec l’antienne ernotienne de circonstance remettant les déclarations d’Ernotte au cœur du village : « Regardez l’univers dans lequel nous sommes, avec quelques médias qui saturent la conversation publique, mais aussi la menace pour la démocratie que représente le X d’Elon Musk... » (¤)
Quel rapport, en somme, avec le
financement de l’audiovisuel public, les programmes de la télé publique et
le réseau dit social de Musk ?
(¤)
L’ex-collaborateur de Cécile
Dufflot d’enfoncer le clou. Il louvoie sans répondre à la journaliste qui l'interroge « La ministre de la culture, Rachida Dati,
entend relancer rapidement son projet de holding, voire de fusion, de
l’audiovisuel public. C’est aussi votre bataille ? »
Les lecteurs du quotidien comme
les personnels de France Télés et plus largement du secteur auront droit à une
langue de bois de derrière les fagots : « Entre 2018 et 2022, à la demande de l’État, nous
avons économisé 400 millions d’euros. C’est colossal. D’autant que, dans le
même temps, il nous a été demandé de tripler la place de la proximité sur nos
antennes, d'augmenter la part consacrée à la jeunesse, d’amplifier nos efforts
sur l’information, l’information continue et la lutte contre les fake news et,
enfin, de doubler l’investissement sur le numérique...Nos missions ne
cessent de croître, c’est très bien mais il faut le temps et les moyens
de les remplir. »
Autrement dit, Ernotte a raison de défier l’actionnaire en refusant les économies demandées, cela fait 10 ans qu’elle les aurait – le conditionnel s’impose – avalées toutes. Sous-entendu, moi je ferai différemment. Bonne fête Delphine...ça tombe bien, c'est aujourd'hui même.
Enfin cerise sur le gâteau, « Yop »
– son surnom chez les Verts –
fait de nouveau référence, en filigrane
à en filigrane à « la dame du Majestic », elle qui ressasse à longueur d’années le plus fallacieusement
qui soit que l’info serait première partout et que le rendez-vous fourre-tout en
régions auraient boosté des audiences pouratnt atones. «Avec France
3 100% régionale, les éditions «ICI 12-13 » et «ICI 19-20 » sont totalement
ancrées dans les régions. Alors que certains étaient inquiets, depuis la
rentrée, les journaux régionaux sont leaders presque tous les jours.» alors même qu’ICI est un flop consommé...tout ça en remettant une petite louche de numérique et une pincée de supposée proximité
« En réalité, c’est une rupture très rapide, à marche forcée, et qui
touche énormément de salariés de France Télévisions qui est en train de
s’opérer. Mais je pense que cette marque permet d’afficher un cap clair et
d’affirmer notre volonté de plus de proximité pour tous nos publics ».
« Méfiez-vous et faites attention » nous glisse un bon connaisseur du secteur médiatico-audiovisuel qui ajoute « le pire n’est pas tout à fait écarté et le scénario qu’ont ourdi certains en coulisses, pourrait encore se réaliser et conduire à la mort de la télé publique à continuer ainsi avec les combines de l’entre soi ».
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