Apres que Rachida Dati a suspendu le patron de l’INA, elle espère sûrement que le chaos l’emporte à Radio France.
C’est ce lundi que démarre la grève illimitée à Radio France évoquée ainsi dans La Libre « Les médias publics français en zone de turbulences ».
Pourquoi démarrer le 25 août ? Parce que les radios publiques françaises effectuent leur rentrée, ce jour-là. France Télévisions qui pensant sûrement que les deux Société débuteraient leur mouvement le même jour, avait décalé d’une semaine le nouveau JT de 20 heures présentait par Léa Salamé.
C’est raté puisque ce sera à partir du 1er septembre que France Télés sera touchée elle aussi..
« Cette rentrée s’annonce agitée » écrit le titre de presse qui poursuit « Tout particulièrement à Radio France où les représentants du personnel depuis un bon moment, à différents projets de réorganisation voulus par Sibyle Veil, la patronne du groupe de radios publiques ». Dans la foulée d’une première grève menée fin juin, les syndicats appellent cette fois-ci, à une grève dure !
Selon l’appel des syndicats signataires, elle impactera toutes les antennes du groupe public ( France inter, France Culture, France Ô, France Ô, bleu, France Musique et le Mouv’). La matinale d’Inter, la plus écoutée de l’Hexagone, qui devait notamment accueillir, Benjamin Duhamel, ce transfuge de BFMTV recruté pour remplacer Léa Salamé aux côtés de Nicolas Demoran, est la première touchée.
Extraits:
« Le préavis de grève illimitée, déposé peu avant les vacances par l’intersyndicale de Radio France, cible plusieurs réformes, dont l’arrêt de la radio Mouv’ sur la FM dans les prochains mois, des changements éditoriaux au sein d’ICI (ex - France Bleu, le réseau des radios locales publiques dont l’audience est au Jo catastrophique) et l’arrêt d’émissions d’investigation et de reportage.
Des discussions menées vendredi avec la direction n’ont pas abouti à la levée du préavis. Une nouvelle rencontre est prévue ce lundi.
La grogne sociale touche également France Télévisions. Les raisons en sont multiples : le projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati (le texte doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale à la fin septembre ou en octobre) ; la récente dénonciation de l’accord collectif à France Télévisions ; et de nouvelles mesures d’économies consécutives à une réduction des moyens financiers octroyés à France Télévisions.
Le 9 juillet dernier, malgré les bobards que l’Arcom a pris pour argent comptant (de toute façon, tout était plié!), Delphine Ernotte qui n’avait parlé que de révision, à juste après la mascarade du 14 mai, dénoncé l’accord collectif (qui fixe notamment le temps de travail et définit les métiers) vieux de douze ans seulement. De quoi provoquer la colère de l’ensemble des OS »
Autrement dit, La patronne de Radio France, plutôt bonne élève en matière de gestion de son groupe, se laisse entraîner par les délires Rachido-Delphiniens qui n’ont qu’un but réellement: Noyer dans une structure style usine à gaz, toutes ces gabegies d’une décennie d’Ernotte puis faire supporter l’ensemble des personnels, des milliers de suppressions de poste en cascade et autres arrêts d’émissions qui ne reverront jamais le jour, afin de tout refiler à cette poignée de producteurs privés amis qui font les poches des Français….et ce au moment même François Bayrou leur demande de se serrer la ceinture encore et encore.
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