Puisque l’Arcom n’a pas de pouvoir, elle doit disparaître.
Jusqu’à quand l’agence d’État, qui n’a finalement qu’un seul pouvoir: celui de s’exécuter quand il s’agit de valider le 3eme parchutage ernottien, Va-t-elle prendre les Français pour les billes ?
Dans le récent article du Figaro, signé Salomé Embert et intitulé « Jean Pormanove : l’Arcom répond aux critiques », les incohérences et autres explications vaseuses de l’agence d’État apparaissent au grand jour.
Ajdari and co osent expliquer qu’ils « se heurtent au fait que la plateforme Kick sur laquelle l’homme maltraité jour après jour est décédé en direct, n’a pas de représentant légal au sein de l’Union européenne », ajoutant que « Si Kick.com confirme auprès de l’Arcom ne pas disposer d’une représentation légale dans l’Union européenne, l’ensemble des coordinateurs pour les services numériques – dont la France – seront compétents pour mettre en œuvre les obligations auxquelles la plateforme est tenue en vertu du RSN. Le cas échéant, l’Arcom se saisira de ce cadre européen pour intervenir auprès de Kick.com ».
Totalement surréaliste, particulièrement lorsque l’Arcom enchérit, en déclarant s’être « rapprochée de l’Office
anti-cybercriminalité (OFAC) afin de vérifier si celui-ci a, par le passé, à demandé le retrait de contenus sur Kick.com » puis indiquant que « La désignation ou non d’un représentant de la plateforme au sein de l’Union européenne orientera ensuite les actions de l’autorité de régulation. »
C’est vraiment se moquer du monde… C’est un peu comme si un meurtrier pourrait ne pas être jugé ou arrêté en France parce qu’il n’y aurait pas de consulat pour son Pays sur le territoire et qu’il faille attendre de vérifier que d’autres faits similaires auraient été abordés
Depuis la fin de l’année 2024 où l’Agence a été alertée sur cet abject flot d’immondices ayant conduit à la mort atroce de cet homme, elle n’a pas dû se rapprocher beaucoup ! Surtout lorsqu’on sait qu’un simple envoi par mail suffit à solliciter ladite structure ! (*)
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Alors qu’une enquête a été ouverte, c’est aussi révoltant que d’entendre la ministre déléguée au Numérique, Clara Chapaz, de préciser qu’elle ajustement saisi l’Arcom sous sous le feu de toutes les critiques pour n’avoir rien fait !!
De nombreux internautes rappellent que d’autres signalements ont déjà été faits par le passé, sans succès. Une enquête de Mediapart sortie en décembre
2024 consacrée à la plateforme Kick et aux maltraitances subies par Jean Pormanove avait par exemple soulevé les inquiétudes. La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) indique également sur son site internet avoir saisi l’Arcom en février dernier pour les mêmes faits, sans qu’aucune sanction ne soit prise depuis, cristallisant la colère des internautes.
Pour sa part, Kick a adressé ses sincères (le mot prend ici un goût de fiel !) condoléances, via le réseau social X, affirmant également suspendre « tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion dans l’attente de l’enquête en cours ».
Curieux, là, ça n’a pas pris de 6 à 8 mois pour joindre quelqu’un au sein de la plate-forme ?!
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