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mercredi 16 mars 2016

La démission attendue de Delphine Ernotte l’ex Orange et de Stéphane Sitbon-Gomez l’ex Vert sur fond de dépôt de plaintes et d’intérêts croisés.



La démission attendue de Delphine Ernotte l’ex Orange et de Stéphane Sitbon-Gomez l’ex Vert sur fond de dépôt de plaintes et d’intérêts croisés. 

Ce mercredi 16 mars, «Le Canard enchaîné » publie un article « A France Télés les droits de la femme nourrissent son homme » (¤ bas de post) qui prouve que depuis la demande de renvoi en Correctionnelle par le Parquet des protagonistes du volet France Télé de l’affaire dite Bygmalion suite à la plainte du SNPCA-CGC, n’aura en rien servi d’avertisseur !

La lecture de l’article du palmipède qui débute ainsi « Delphine Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force le respect: La Fondation des femmes... » laisse sans voix. 

Le Canard y détaille les conflits d’intérêts en cascade qui tournent autour de cette nouvelle « Fondation pour les femmes » et qui impliquent l’ex Orange Delphine Ernotte à qui Anne-Cécile Mailfert, la compagne de son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez est venu demander des fonds publics….et d’un quatrième protagoniste Maxime Ruszniewski "qui d'abord touché 8.000 € pour du conseil 40.000€ environs afin de tourner trois clips d’une quarantaine de secondes pour France Télés et la Fondation".

Suite aux révélations du « Canard », la CGC de l’Audiovisuel a bien évidement  mandaté son avocat pour qu’il dépose deux plaintes distinctes (la première d’entre elles pourrait bien donner lieu à une comparution en  aboutir en Correctionnelle probablement en fin d’année 2016 voire dans au premier semestre 2017) visant pour le moins les griefs de détournement de fonds publics et abus de biens sociaux…le tout sur fonds d’intérêts croisés (*) tout aussi probants qu’illégaux.

(*) La définition du conflit d’intérêt pourtant claire : « Un conflit d'intérêts naît d'une situation dans laquelle un agent d’une entreprise publique un intérêt personnel de nature à influer ou paraître influer sur l'exercice impartial et objectif de ses fonctions officielles. L'intérêt personnel de l'agent public englobe tout avantage pour lui-même ou elle-même ou en faveur de sa famille, de parents, d'amis ou de personnes proches, ou de personnes ou organisations avec lesquelles il ou elle a eu des relations d'affaires ou politiques. Il englobe également toute obligation financière ou civile à laquelle l'agent public est assujetti. »

Est-il besoin de rappeler le paragraphe de l’accord d’entreprise France Télévisions qui s’impose à tous les salariés du groupe France Télévisions : "Les salariés ne peuvent par eux-mêmes ou par personne interposée posséder des intérêts de nature à compromettre leur indépendance, dans une entreprise en relation d’affaires avec la société ou le groupe (ou susceptible de l’être en raison de son activité), ainsi que d’être lié par contrat avec une telle entreprise quelles que soient la forme et la nature juridique de ce contrat.

Tous les renseignements utiles sont fournis à l’employeur par les salariés pour permettre la vérification du respect de cette disposition, à la demande de l’employeur ou à l’initiative du salarié."


Dès lors chacun l’aura bien compris, la démission de Delphine Ernotte et celle Stéphane Sitbon-Gomez sont inéluctables.

C’est d’ailleurs Nilou Soyeux la dircom de Fance Télé transfuge elle aussi d’Orange qui l’a confirmé au « Canard » : "Est-ce que j'aurais dû dire non à une bonne cause parce qu'il s'agit de la femme de Sitbon? Eh bien non!". 

Eh bien si…les juges le confirmeront à la diserte dircom car la loi est là mais également les textes et autres convention ayant force de loi. 

C’est justement parce que la présidente de la Fondation de femmes est la compagne à la ville du dircab de l’ex Orange de qui elle a perçu des fonds publics et que tout le monde le savait jusqu’à Nilou Soyeux la dircom que cela est interdit.

Quant à Maxime Ruszniewski « l’ex conseiller chargé de la com' de Najat Valllaut-Belkacem lorsqu’elle était jusqu’en 2014 au ministère du Droit des femmes qui avait, à ce titre, notamment assuré la promotion de la « Fondation Égalité-Mixité » lancée par sa ministre est dont la présidente était…une certaine Delphine Ernotte, patronne d'Orange », il pourrait bien faire lui l’objet d’une instruction toute particulière 

Le blog CGC Média qui n’était pas au bout de ses surprises, loin s’en faut, vous invite à lire l’article qu’il publiait dès le 13 mars dernier « Le Secrétaire général de "la fondation des femmes" se félicite sur twitter des 3 clips qu'il a produits pour France Télé... »  où il s’interrogeait sur ces pratiques et qui donnait déjà une bonne idée du « contexte ».  
 
Personne ne pourra raisonnablement prétendre que Deplhine Ernotte qui était présidente de la première Fondation qu’il créait lorsqu’il était conseiller au ministère du Droit des femmes, la même qui le paie aujourd’hui une quarantaine de milliers d’euros publics pour tourner trois clips de moins d’une minute via sa boite de prod Pardi alors même qu’il est Secrétaire Général de la Fondation des femmes dont la présidente n’est autre que la compagne de son ex Vert de dircab !!!!!   



Le mot de la fin laissons-le Maxime Ruszniewski qui est posté sur le site de la Fondation de Femmes soutenue par l'ex Orange: "Il ne s’agit pas de remplacer la puissance publique, mais plus d’argent ne fera pas de mal". 

Et ces "ambassadeurs" de la nouvelle Fondation des femmes : Laura Flessel, Mouloud Achour, Roselyne Bachelot, Sophia Aram, Laurence Ferrari…que vont-ils dire en voyant leur nom associé à tout cela ? 




Le Canard) 

Extrait
 
« Delphine Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force le respect: La Fondation des femmes....


La présidente de cette belle fondation, Anne-Cécile Mailfert, est venue taper à la porte du groupe public, il y a quelques semaines. Elle a obtenu que l'équipe d'Ernotte trône aux premières loges le soir des réjouissances inaugurales mais également que France Télévisions figure parmi les mécènes les plus réactifs: Ernotte a déjà dégainé son chéquier, pour un coup de pouce de 7.000 €. Depuis, dans un vibrant appel aux dons sur le net ("L'Obs" 10/03) Anne-Cécile Mailfert brandit la "garantie de transparence" et la "traçabilité des dons".


Une transparence qui a été un peu négligée à l'occasion de la réception de ce premier don: la présidente de la Fondation des femmes se trouve être, à la ville, la compagne du directeur de cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez.
 

Une proximité dont cet ex conseiller spécial de Cécile Duflot ministre du logement réfute avec force le caractère un peu fâcheux: "Je n'ai jamais participé à la moindre réunion de cette fondation. J'ai mis un point donneur à me tenir à l'écart."

[Comme le montre cette capture d'écran de son compte twitter, ndlr]
 

A France Télés, c'est la dircom, Nilou Soyeux qui assume le beau geste: "Est-ce que j'aurais dû dire non à une bonne cause parce qu'il s'agit de la femme de Sitbon? Eh bien non!"


Las! Le groupe a également dit oui à d'autres arrangements entre amis....


Des clips et des potes.


Le 8 mars, une semaine après l'inauguration de la fondation, France Télés diffusait pour la journée des femmes, des clips mettant en scène ses célébrités (Stéphane Bern, Anne-Sophie Lapix, Élise Lucet, etc) dans des sketches anti machos. Trois vidéos d'une quarantaine de secondes chacune produite par une toute jeune boîte créée en février 2015, la société Pardi.


Son fondateur: Maxime Ruszniewski, un trentenaire entreprenant que France Télés a sollicité il y a trois mois...et que l'on retrouve aujourd'hui administrateur de la fondation des femmes, aux côtés de la copine de Sitbon-Gomez.
A France Télés Ruszniewski a d'abord touché 8.000 € pour du conseil 40.000€ environs pour tourner ces trois clips, "qui ont fait un buzz énorme du « Figaro » à « Voici »" précise cet ex-journaliste de Canal Plus et de RTL.


Grand pote du fiston présidentiel Thomas Hollande - ce qui ne gâche rien - Ruszniewski est jadis passé par le cabinet de Najat Valllaut-Belkacem à l’ex-ministère du Droit des femmes. En 2014, alors chargé de la com', il avait notamment assuré la promotion de la « Fondation Égalité-Mixité » lancée par sa ministre est dont la présidente était…une certaine Delphine Ernotte, patronne d'Orange. 


Le combat pour le droit des femmes est un parcours semé d'embauches. »

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