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mercredi 9 juillet 2014

Aurélie Filippetti en laissant entendre sur France Culture qu'elle a eu accès au dossier de l'instruction judiciaire meneé par Renaud Van Ruymbeke, contrevient publiquement aux propos du Premier Minsitre.



L'intervention d'Aurélie Filippetti qui, en pleine instruction judiciaire dans le volet France télévisions de l'affaire Bygmalion, a déclaré hier au micro du journaliste de France Culture:

" L'affaire Bygmalion, ça s'est passé avant l'arrivée de Rémy Pflimlin. On parle de la période Patrick de Carolis. Ces contrats ont été passés à cette époque-là. Quand Rémy Pflimin est arrivé avec son équipe il a mis fin et éteint progressivement, les contrats de Bygmalion. C'est ce qu'il a dit [Pflimlin] au juge dans le cadre de son audition comme témoin assisté. Il n'est pas mis en examen…Martin Ajdari…."

en ajoutant

"Donc il ne faut vraiment pas d'amalgames… il ne faut pas aujourd’hui stigmatiser France Télévisions, ni l’équipe dirigeante pour des faits qui sont imputables à l’équipe précédente. »

ne cesse d'interpeller la Presse comme la classe politique du reste.

Aurélie Filippetti en laissant entendre qu'elle avait  accès au dossier de l'instruction "Rémy Pflimin est arrivé avec son équipe il a mis fin et éteint progressivement, les contrats de Bygmalion. Pflimlin a dit [Pflimlin] au juge d'instruction dans le cadre de son audition comme témoin assisté qu'il a mis fin et éteint progressivement, dès son arrivée, les contrats avec Bygmalion" mais aussi en pointant du doigt les responsables "il ne faut pas  stigmatiser aujourd’hui l’équipe dirigeante de France Télévisions pour des faits qui sont imputables à l’équipe précédente. », tourne ainsi en ridicule les propos du Premier Ministre qui quelques jours auparavant réaffirmait  au Sénat devant un parterre de journalistes, deux principes fondamentaux : « L'indépendance de la Justice et le respect de la présomption d'innocence» .

Le SNPCA-CGC qui est à l'origine de la plainte a bien évidemment écrit immédiatement écrit à Manuel Valls (voir le courrier ) et saisi son avocat pour étudier les réponses judiciaires qu'il convient de donner.

Il y a un peu plus d'un mois, le blog CGC Média prenait connaissance avec la plus grande stupéfaction des propos du dircom de France Télé Frédéric Olivennes qui, sur France Culture - DÉCIDÉMENT -  évoquait lui aussi les dessous de l'instruction judiciaire en déclarant au journaliste " ce jour, cette instruction [celle menée par le juge Renaud Van Ruymbeke, ndlr] n’a pas donné lieu à une  poursuite d’investigations plus poussées sur ces deux conventions [celles signées avec Bygmalion, ndlr]

Aujourd'hui c'est l'Express.fr qui s’insurge à son tour dans un article au tire sans ambiguïté  "Bygmalion: Aurélie Filippetti défend Rémy Pflimlin"

Extrait: 

La ministre de la Culture a appelé ce mardi à ne pas stigmatiser l'actuelle présidence de France Télévisions. Elle a assuré que les contrats passés avec la société de Bastien Millot appartenaient à l'ère Patrick de Carolis

"Amalgame" ou continuité?

La ministre de la Culture "refuse absolument tout amalgame," a-t-elle déclaré. "L'affaire Bygmalion s'est passée avant l'arrivée de Rémy Pflimlin", l'actuel président, entendu la semaine dernière comme témoin assisté dans cette affaire de favoritisme présumé. "On parle de la période Patrick de Carolis. Ces contrats ont été passés à cette époque-là. Quand Rémy Pflimlin est arrivé avec son équipe, il a mis fin et éteint progressivement les contrats Bygmalion. C'est ce qu'il a dit au juge", a-t-elle ajouté. 

Aurélie Filippetti a insisté sur le fait que l'affaire Bygmalion "c'est l'héritage de la période Sarkozy". Elle a assuré que "les conditions éthiques dans la passation des contrats de France Télévisions" ont été rétablies depuis 2012. 

Seulement voila, certains contrats se sont poursuivis sous la présidence de Rémy Pflimlin jusqu'en 2013.

Le Premier Ministre qui a indiqué dès sa prise de fonctions que le temps des déclarations intempestives était révolu, ne peut bien évidemment pas cautionner une telle attitude.

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