Volet 5 de Mission impossible à France Télé mais sans Tom Cruise avec un message à destination des salariés en situation précaire "les CDD qui bénéficiaient de frais de
mission devraient certes toujours partir mais avec ces derniers plus réduits que ceux des CDI "!
Totalement invraisemblable et qui plus est illégal. Rappelons que la "différence de traitement au sein d'une même catégorie professionnelle d'un même secteur" est interdite.
L'ex Orange n'en a visiblement cure. "Votre mission, si vous l'acceptez..." vous les précaires, c'est de partir avec moins que les statutaires !
Ce message ne s'auto-détruira pas dans les 5 secondes !
Ce message ne s'auto-détruira pas dans les 5 secondes !
Est-ce là, la télé publique que François Hollande souhaite laisser après lui dans quelques semaines à venir et pour laquelle il sera bien évidemment comptable?
Une entreprise publique en situation de faillite, à la dérive avec les pires audiences jamais connues depuis la création de France Télévisions (sous Hervé Bourges) !!! Une entreprise de Service Public où la règle en vigueur au cours des derniers dix-huit mois consiste à dégouter un maximum de collaborateurs, à l'instar des 22.000 démissions enregistrées à Orange (ex France Télécom) pour une souffrance au quotidien que les salariés sont en train de vivre avant le prochain plan massif de suppression de postes?!
Une entreprise publique en situation de faillite, à la dérive avec les pires audiences jamais connues depuis la création de France Télévisions (sous Hervé Bourges) !!! Une entreprise de Service Public où la règle en vigueur au cours des derniers dix-huit mois consiste à dégouter un maximum de collaborateurs, à l'instar des 22.000 démissions enregistrées à Orange (ex France Télécom) pour une souffrance au quotidien que les salariés sont en train de vivre avant le prochain plan massif de suppression de postes?!
Dernière en date donc, la discrimination faite entre les permanents et les non-permanents.
Le blog CGC Média, vous prorose à ce sujet de découvrir (ci-après) le dernier tract CFDT publié le 7 février dénonçant le "HOLD-UP SÉMANTIQUE" de la direction de France Télé s'agissant des "Frais de mission des
CDD"
"A la suite de
la saisine déposée par tous les syndicats représentatifs de France Télévisions,
la direction a organisé une réunion en vue d’éviter un conflit que pourrait
entraîner sa décision unilatérale de remettre en question une bonne partie des
frais de mission dont doivent bénéficier les CDD.
N’ayant pas
peur du ridicule, la direction s’est étonnée du fond de cette saisine,
n’hésitant pas à annoncer que les CDD bénéficiaient, certes, de frais de
mission mais plus réduits que ceux des permanents puisqu’ils touchaient depuis
des temps immémoriaux des indemnités de
mobilité (sic).
Il ne semble pas que ce distinguo ait été si évident
puisque toutes les feuilles de paie ne les mentionnent pas et, en tout état de
cause, que cela s’appelle frais de mission ou indemnité de mobilité n’a que peu
d’importance. Ce qui en a, en revanche, est la suppression brutale des sommes
correspondant à ces indemnités.
Les
organisations syndicales n’étant pas venues pour engager un débat de vocabulaire
avec la direction, ont souhaité savoir quelles étaient les raisons qui avaient
justifié ce hold-up organisé sur les frais de mission des non-permanents.
La direction n’a pas fait mystère du lien étroit entre cette initiative brutale et l’obligation de réaliser de lourdes économies sur la masse salariale, imposée par Delphine ERNOTTE, faute de financement suffisant des nouvelles charges imposées à France Télévisions (comme France Info, en autre).
La direction n’a pas fait mystère du lien étroit entre cette initiative brutale et l’obligation de réaliser de lourdes économies sur la masse salariale, imposée par Delphine ERNOTTE, faute de financement suffisant des nouvelles charges imposées à France Télévisions (comme France Info, en autre).
La direction a
beau affirmer que les frais de mission sont maintenus pour les CDD, ils sont
bels et bien réduits de moitié et de manière discriminatoire par rapport à
leurs collègues permanents. Il est à craindre que ces économies à courte vue
entraînent des difficultés à recruter des personnels compétents pour assurer
les missions pour lesquelles les permanents ne sont pas en nombre suffisant.
Il semblerait
que la direction utilise à fond les compétences complémentaires et entende
former des personnels non-permanents sur place pour tenter de pallier l’absence
des personnels qualifiés qui ne pourraient ou ne souhaiteraient pas venir
travailler de manière quasiment gracieuse. Verra-t-on réapparaître une nouvelle
génération de « permittents » bien plus fragilisés ?
Il a été fait
observer à la direction que sa décision qui est entrée en application le 1er février 2017 n’a pas été précédée des consultations obligatoires
des instances (CE et CCE) et n’a pas fait l’objet d’une dénonciation de ce qui
était bel et bien un usage.
En effet, tous
les CE n’ont pas été consultés (entre autres celui du Siège dont dépendent les
bureaux excentrés de France 2). De même, s’agissant d’une mesure affectant la majorité
de l’entreprise, le Comité Central d’Entreprise aurait dû être également saisi
pour avis, comme il l’avait été en 2013 sur l’évolution des frais de mission, sans qu’il soit d’ailleurs fait mention
d’indemnités de mobilité, argument que la direction a sorti de la
naphtaline pour les besoins de la cause.
La CFDT et le
SNJ ont également attiré l’attention de la direction sur le non-respect des
dispositions légales relatives à la dénonciation d’un usage.
Le non-respect
de la consultation des IRP et des règles applicables aux usages peut-être
constitutif d’un délit d’entrave.
Après une
suspension de séance, la direction a déclaré avoir entendu les organisations
syndicales. Elle souhaite organiser une nouvelle réunion sous 10 jours afin de
revoir l’ensemble des dispositions ( ?????) et de remettre aux syndicats
des informations statistiques sur l’utilisation des frais de mission. Sachant qu’elle ne souhaite pas pour autant
suspendre l’application de sa mesure unilatérale, il est probable qu’on
s’achemine vers un conflit et des procédures judiciaires si les choses restent
en l’état."
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