Ernotte intronise avant de partir le roi Norbert 1er qui voulait éradiquer le français d’un territoire de la République !
L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public (ADAP) aura eu beau tirer la sonnette d’alarme, en février dernier dans son article « Il y a quelque chose de pourri au Royaume de Wallis » tout comme le faisait le blog CGC Média, le tandem Gengoul/Ernotte a donc décidé d’introniser il y a peu avec l’aval de quelques adhérents de l'ucsa-cgt (ou l’USTKE si vous préférez, membre de la CSA, la confédération des syndicats autonomistes qui a rejoint depuis la CGT) Norbert Taofifenua (cousin d’une des sept familles royales de l’île) roi de la petite station du Pacifique.
Depuis, le nouveau monarque qui comme le rappelait l’ADAP fut « suspendu de ses fonctions princières de rédacteur-en-chef par Mayerfeld aujourd’hui patronne ernottienne de France 3 mais envoyée alors sur place, à l’époque par la direction parisienne comme arbitre après que l’intéressé ait pondu une note officielle imposant le wallisien comme langue de travail dans une station payée par la redevance républicaine… », après plusieurs longs mois où « Il sombra dans une mélancolie puis dans une dépression délirante, fut arrêté et soigné pour ses troubles neurologiques » a donc hérité de la couronne, du sceptre royal et du titre de monarque régional de la station ultramarine de France Télévisions.
Il fait à présent ce qu’il veut et les règles fixées par Paris à des dizaines de milliers de kilomètres de son royaume, depuis son intronisation gengolo-ernottienne, il s’en affranchit.
Il n’a de compte à rendre à personne et fait selon son non vouloir… Il procède à des nominations directes donc locales selon les propres termes de la direction régionale donc lui, sans respecter la procédure normale en vigueur beaucoup plus longue...Il est souverainement investi !
Lui écrire ne servira à rien, il est trop haut dans les sphères du pouvoir pour daigner répondre.
Le récent courrier que vient de lui adresser le 6 juillet dernier, le responsable du SNPCA-CGC (ci-après), il n’en a cure.
Objet : La cogestion « direction régionale + direction dans ucsa-cgt/CCEOS » n’est plus possible!
Monsieur le directeur,
Par la présente et faisant suite au dernier CCEOS, notre
organisation dénonce avec fermeté l’ossature actuelle de l’instance
représentative du personnel dans laquelle votre prédécesseur s’était déjà retrouvé,
évitant toute action pour s’en éloigner.
Vous avez sciemment décidé de ne rien remettre en cause lors de
votre premier CCEOS.
Lors de cette séance en date du 02/07/2020, vous avez annoncé en
préambule que vous aviez demandé au secrétaire titulaire du CCEOS, délégué
syndical ucsa-cgt, d’intégrer les rangs de la direction puisque celui-ci est
également l’adjoint au Chef de Centre et assure actuellement l’intérim.
Le secrétariat de séance revenait donc à l’adjoint. Assez incroyable…
Je vous rappelle comme dans tous les IRP, que deux parties
représentatives siègent. A savoir, les représentants de la direction et ceux
des salariés. Dans l’ambiance habituelle de l’instance, soit les deux parties
s’opposent, soit elles vont dans le même sens.
Que les salariés votent pour celles et eux qui vont les
représenter dans le cadredes élections
professionnelles est une chose… en revanche, que depuis quelques années, le
secrétariat du Comité donc de l’instance, reste occupé par un élu ucsa-cgt qui est fait bien partie de la direction, en
est une autre !
C’est un peu
comme si la direction régionale et l’ucsa-cgt réalisaient une OPA sur la station.
« Aujourd’hui,
j’ai demandé au secrétaire du CCEOS d’être à mes côtés … la prochaine fois, il
reviendra avec vous … » avez-vous
déclaré. Comprenez notre étonnement
après ce propos mais aussi ce que nous ressentons de votre préambule sur le
sujet.
Nous
avons peut-être raté un épisode ou mal interprété un texte agréant ce schéma
représentatif. Mais comment une direction régionale peut-elle continuer à maintenir
une telle situation, au soi-disant prétexte de préserver la paix sociale et/ou de
contrôler sans obstacle la mise en œuvre de son projet annoncé comme résolument
ambitieux ?
Nous
ne pouvons qu’être en totale opposition à ce projet de comblement des postes à
responsabilité, justifié selon la direction par l’urgence, qui passe outre la
voie habituelle à savoir leur publication et leur mise en consultation. Cette
gestion nombriliste et hors-sol nous préoccupe sincèrement.
En
tous les cas, avec insistance, nous dénonçons la légitimité de cette
représentation de l’instance monopolisée par la direction et cela jusqu’à
preuve du contraire, nous prendrions toutes mesures nécessaires.
Nous sommes
contraints de fermement réagir, Monsieur le Directeur, au sujet de
l’attribution d’un demi-poste que vous venez de valider sur Futuna avec comme
intitulé « un poste foncier » ! Sur quel critère légal
d’embauche s’est basée votre décision ? Des soi-disant engagements de
la direction, sans traces écrites bien évidemment mais appuyés par
l’ucsa-cgt pour tenter de justifier ce cette cuisine extra professionnelles.
Nous vous invitons à reconsidérer votre jugement.
Enfin,
nous dénonçons l’attitude de la direction dans cette séance du 02/07/2020, avec
l’information sur l’audit des comptes du Comité en dernier point de l’ordre du
jour qui a fait réagir avec véhémence et nervosité le Chef de Centre par
intérim comme la représentante syndicale ucsa-cgt d’ailleurs. Des postures pour
beaucoup, particulièrement si les intéressés n’ont rien à se reprocher quant à
la normalité de ce processus. Nous nous interrogeons sur les raisons qui
inspirent leurs comportements.
Effectivement,
à la demande de notre organisation comme de la CFDTet pour répondre à votre propre
interrogation en séance sur les auteurs de cette requête, nous vous confirmons
qu’une expertise des comptes du Comité a été diligentée par la direction régionale,
ce qui constitue un processus systématique et logique permettant une totale
impartialité.
Cela
fait maintenant deux années qu’aucun bilan financier du Comité n’a été présenté
en séance par la direction en la personne de son secrétaire, Chef de Centre par
intérim comme le prévoit dans son règlement intérieur. Pourquoi ?
Dans
l’attente de votre retour, nous vous prions d’agréer, monsieur le directeur,
l’expression de nos sentiments distingués.
Lettre signée du Délégué
syndical SNPCA-CGC
Copies :
Mme Sylvie
GENGOUL
M. Arnaud
Lesaunier
SNPCA-CGC
Central
Jean-Baptiste
WAOUEDEOU, Administrateur
Teva PAMBRUN, Chef de Centre
Dans quelques jours le tandem
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