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mercredi 6 octobre 2010

« La maison brûle » et Rémy Pflimlin nomme en urgence une directrice à l’université FTV et un directeur à l’innovation.

« La maison brûle » et Rémy Pflimlin nomme en urgence une directrice à l’université FTV et un directeur à l’innovation.

Il n’y avait rien de plus urgent à faire que de nommer ces deux nouveaux directeurs ! Ah! évidemment, il y a des priorités dans la vie d’une société !

Dès sa nomination, Rémy Pflimlin avait suscité l’espoir en affirmant sa volonté de revenir sur la folle hypercentralisation de la société unique imposée par Carolis. Qu’en est-il aujourd’hui? Rien. Tout continue malgré les annonces à la presse qui pour l’heure ne restent que des annonces.

Dans tous les services, les chefs désignés par l’ancienne direction pour mettre en place le « combinat » (*) télévisuel poursuivent implacablement leur besogne dans le cadre de ce "fonctionnogramme" illégal que l’ancienne équipe a pondu et que l’actuelle voudrait mettre en place, ne serait-ce que « partiellement et de façon temporaire ». (dixit la direction)

La CGT demande d’ailleurs la même chose : « La solution n’est évidemment pas le retour en arrière mais l’ajustement et l’accélération du mouvement pour stabiliser les choses. »

Non, il ne s’agit pas d’une erreur de retranscription, cette phrase figure à la page 4 du chapitre 2 « Réorganisation. Quels ajustements ?» dans le compte rendu du bureau du SNRT-CGT tenu le 14 septembre.

C’est donc bien l’accélération de la réorganisation carolisienne permise grâce au vote de la seule CGT au CCE de décembre 2009 contre les syndicats de l’alliance syndicale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud insuffisamment informés et refusant alors de rendre un quelconque avis, que réclame la CGT pour stabiliser!!!!!

Pour stabiliser quoi ? Alors que dans le plus grand foutoir des centaines de salariés de France Télévisions se voient sommer d’accepter des repositionnements remettant en cause leur métier, leur expérience, leur environnement professionnel, leurs conditions de travail, leur vie sociale et leur santé, la CGT totalement déconnectée de la réalité demande d’accélérer pour stabiliser.

Cette politique inhumaine débouche aujourd’hui sur des drames que les organisations syndicales opposées à la réorganisation Carolis avaient annoncés il y a déjà plusieurs mois. Qu’en pensent ceux qui aujourd’hui encore la soutiennent ?

Comment les femmes et les hommes qui ont soutenus un temps ceux qui la soutiennent, se sent-ils à présent?

La nouvelle direction a annoncé « des aménagements de l’organisation » et « une pause concernant les déménagements, hormis ceux visant à améliorer les conditions de travail des salariés ». De qui se moque-t-on ?

Ainsi il ne s’agirait que de petits problèmes de déménagements, de maladresses dans l’application de la réorganisation !?...

La gravité des drames auxquels nous assistons aujourd’hui ne prouve-t-elle pas le caractère organiquement nocif de cette réorganisation ?

Combien faudra-t-il de suicides ou de tentatives pour que Rémy Pflimlin suspende la réorganisation de son prédécesseur, pour qu’il exige par écrit des chefs de service la remise à plat de tous les repositionnements, l’arrêt immédiat des pressions sur les salariés ?

Ce sont des vies qui sont en jeu, celle de vos collègues comme la vôtre.

Si la réorganisation n’est pas immédiatement stoppée en vue de sa remise en question, il appartiendra aux organisations de donner aux salariés tous les moyens d’amener la direction à le faire.

(*) « combinats » : regroupements régionaux de grandes industries en URSS réputés pour leur gigantisme ingérable et inhumain.

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